Face à l’affrontement de classes qui se profile Face à Macron-LR-RN et à l’UE-OTAN La seule solution est le peuple travailleur totalement souverain !
Résolution du Pôle de Renaissance communiste en France – Adoptée à l’unanimité par son Comité central Dimanche 22 septembre 2024
Travailleuses et travailleurs, citoyennes et citoyens, ami(e)s et camarades,
En cette rentrée 2024, les nombreuses tensions propices à une grande explication de classes à un point d’ébullition. Plus que jamais, quatre grands enjeux se posent pour les peuples du monde entier en général, et pour notre peuple en particulier.
1) L’enjeu de la démocratie : bloquer la fascisation, que « le peuple souverain s’avance » !
La récente nomination de Michel Barnier avec l’approbation tacite de l’extrême droite fascisante est un énième coup d’Etat macroniste contre la souveraineté populaire. Elle accélère la fascisation déjà galopante en France et qui s’aggrave partout en Europe, comme l’illustre le récent succès des nostalgiques du nazisme lors des élections régionales partielles en Allemagne. En Israël, les fascistes génocidaires sont déjà au pouvoir, comme le montre la composition de ministres du gouvernement Netanyahou ouvertement fascistes.
Cette fascisation est concomitante d’une poussée obscurantiste funeste pour le genre humain et pour les êtres humains. Les essentialismes racialistes, religieux, de sexe et/ou de genre, etc., fracturent de plus en plus les travailleurs et font le jeu des forces réactionnaires et/ou clairement fascistes ou préfascistes. Nombre d’entre eux essaiment dans les pays de l’ordre euro-atlantique conduisant le monde à l’apocalypse nucléaire, à commencer par Trump et Netanyahou, Retailleau-Ciotti-Le-Pen-Zemmour, Orban, Meloni ou l’AfD en Allemagne.
Ces forces sont aussi à l’œuvre dans les pays dits du « Sud » : Bolsanoro au Brésil, l’« anarcho-capitaliste » Milei en Argentine, le wahhabisme saoudien, les ayatollahs d’Iran, les talibans en Afghanistan ou l’illuminé Modi en Inde. Certains ont une position particulière du fait de leur combat contre l’ordre euro-atlantique ; ils n’en demeurent pas moins réactionnaires, à l’image du Hamas qui doit affronter la « théocratie fasciste » (dixit le maire de Tel-Aviv Ron Huldai en décembre 2022) israélienne et la politique génocidaire de Netanyahou à Gaza.
Effet miroir des prétendus « progressistes » à la Macron-Biden-Scholz qui attaquent tout autant les Lumières communes et les forces progressistes et qui nourrissent les forces réactionnaires, ces dernières ont le vent en poupe. Avec de funestes conséquences pour les travailleurs, et notamment pour les femmes et les immigrés.
En réalité, derrière le prétendu « antagonisme » entre un bloc franchement réactionnaire-fascisant – voire carrément fasciste avec Netanyahou – et un bloc pseudo « progressiste » (Macron, Biden-Harris, Scholz, Tusk…), se trouvent les deux faces d’une même pièce pour défendre les intérêts de l’oligarchie capitaliste de chaque pays. Il en résulte, pour les travailleurs : un empilement de lois détruisant petit à petit les libertés publiques et les droits des travailleurs ; une répression féroce contre les manifestations et les grèves ; une xénophobie et un racisme exponentiels ; un anticommunisme et un négationnisme antisoviétique de chaque instant qui contribuent à banaliser le nazisme et qui visent à bloquer l’émergence d’un socialisme-communisme de nouvelle génération, seule issue de fond nationale et internationale à la crise de plus en plus mortifère du capitalisme.
Cependant, les forces existent pour contrer la marche fascisante à l’Etat raciste et policier. Des millions de gens, qui ont voté Non à la « Constitution européenne » en 2005, qui ont soutenu les Gilets jaunes et les luttes pour les retraites et qui ne supportent plus que Macron piétine le résultat des élections peuvent, faire irruption si on leur offre des perspectives politiques anticapitalistes, antifascistes et anti-impérialistes, à condition d’écarter les compromissions avec l’ordre dominant. Aux militants franchement communistes, aux syndicalistes de lutte, aux patriotes amis de la paix de travailler avec eux à la construction de l’indispensable « tous ensemble en même temps » !
2) L’enjeu du progrès social : abroger toutes les contre-« réformes » au nom de « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre ! »
La destruction patiente et méthodique de la souveraineté populaire par les oligarchies capitalistes au pouvoir va de pair avec la radicalisation de la guerre contre les travailleurs dans le monde entier. Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune tandis que, dans le même temps, la richesse cumulée de 5 milliards de personnes a baissé. Alors que la fortune d’Elon Musk pourrait dépasser 1.000 milliards de dollars d’ici 2027, la moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois. Alors que le CAC 40 a réalisé plus de 150 milliards d’euros de bénéfices en 2023, 35% des Français ne peuvent plus réaliser trois repas par jour.
La dynamique mortifère du capitalisme se traduit, dans une grande majorité de pays, par la misère, par l’explosion du coût de la vie, par le démantèlement des services publics et de la protection sociale, par l’exploitation accrue des travailleurs, par la hausse considérable des revenus du Capital aux dépens, notamment aux Etats-Unis et en Europe, du Travail. Il faut y ajouter le saccage continu de la planète, toujours plus marquée par les dérèglements climatiques et par la destruction de ses ressources sur fond de course au profit capitaliste maximal.
En conséquence, les révoltes des travailleurs se multiplient d’Ottawa à Delhi (où 250 millions de grévistes se sont soulevés à l’automne 2020 !), de Washington à Lagos, de Buenos Aires à Nairobi, de Londres à Bamako, de Séoul au Québec. Le récent succès des travailleurs états-uniens de l’automobile (25% de hausse de salaires après six semaines de grève dure), la récente grève chez Boeing à Seattle montrent que seule la confrontation déterminée avec le Capital fascisant peut mener à la victoire. De plus en plus se pose aussi la question de la renaissance du Mouvement communiste international, associé au syndicalisme de classe et impulsant de larges fronts anti-impérialistes, contre-hégémoniques et anti-exterministes. Et pourquoi pas d’une Internationale Communiste et Ouvrière continuant l’œuvre de l’Internationale communiste dans les formes d’aujourd’hui.
3) L’enjeu de la paix : défense de la paix, relance du socialisme, même combat !
La menace de guerre mondiale n’a jamais été aussi intense et, avec elle, les avertissements de nombreux dirigeants politiques, de Manuel Valls à Donald Trump, mais aussi du Pape, et, en France, de Ségolène Royal, de Dominique de Villepin, de Pierre de Gaulle, voire de Nicolas Sarkozy. Ce danger mortifère pour les êtres vivants doit être rattaché à la « grande faille » (le « rift ») creusé par les guerres ou menaces de guerre portées par l’Axe UE-OTAN et ses affidés – l’Ukraine pronazie et la « théocratie fasciste » israélienne en tête – de la Mer Noire à la Péninsule coréenne (où se constitue un Axe guerrier Etats-Unis/Japon/dictature capitaliste sud-coréenne), en passant par Gaza, la Cisjordanie colonisée, la Syrie, le Liban, l’Iran, la mer Rouge, le Détroit de Taiwan et la mer de Chine.
Cet Axe UE-OTAN, dominé par les Etats-Unis est le grand fauteur de guerres mondial, il encercle notamment la Russie et la Chine populaire, tandis que ses composantes renforcent leurs pratiques néocoloniales. Les tentacules du conflit mondial en germes entre l’UE-OTAN et les peuples récalcitrants touche aussi Cuba – littéralement assiégée par les USA –, le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, mais aussi les peuples d’Afrique, que ce soit ceux de l’ex-empire colonial français en rébellion contre la Françafrique et la Franceurope via le franc CFA, ou ceux du Congo démocratique ou du Soudan, harcelés et affamés par l’impérialisme par Etats africains vassaux interposés.
Le risque de conflagration est également nourri par l’alarmante course aux armement impulsée par l’hégémonisme états-unien et ses alliés. En harmonie avec le complexe militaro-médiatico-industriel français, la Macronie a adopté un plan de « modernisation des armées » de 413 milliards d’euros pour la période 2024-2030, symbolisant l’objectif de l’OTAN que des pays membres consacrent 2% de leur richesse nationale aux dépenses militaires. L’Allemagne et le Japon de plus en plus ouvertement revanchards atteignent des niveaux de réarmement inédits depuis les années 1930. Les Etats-Unis ont doublé leurs dépenses en armes nucléaires en 2023.
Le risque pur et simple de l’exterminisme, c’est-à-dire le risque assumé de la disparition de toute trace de vivant sur terre, est majeur. Déjà, la population palestinienne, bombardée, affamée et affaiblie par les maladies à Gaza – sans compter la colonisation en Cisjordanie –, est victime d’un « génocide » comme l’a affirmé la Cour internationale de justice (CIJ) en mai dernier. L’envoi d’armes et de soldats (comme l’a annoncé Macron en janvier dernier) au régime pronazi de Kiev et l’annonce du déploiement du parapluie nucléaire de la France à l’ensemble de l’Europe contre le régime contre-révolutionnaire et autocratique de la Russie sont des actes irresponsables menant le monde à un véritable « Gaza mondial » avec la population française en première ligne d’éventuelles frappes atomiques russes si les Occidentaux commettent la folie d’autoriser Kiev à frapper la Russie « en profondeur » avec des armes occidentales (et françaises !) de pointe !
Toutefois, d’importantes forces sociales peuvent contrer et bloquer le capitalisme-impérialisme-hégémonisme conduit par Washington et ses dépendances. Il s’agit notamment des BRICS, si composites et contradictoires qu’en soient les composantes, mais aussi et surtout des peuples en résistance, de la jeunesse du monde, qui refuse de mourir des suites d’une guerre mondiale ou du dérèglement environnemental global généré par la course au profit, et surtout du prolétariat international, dont le « réveil » sociopolitique est flagrant après des décennies de découragement consécutives à la victoire de la contre-révolution en URSS et en Europe de l’Est. Face à un capitalisme exterministe qui ne propose à l’humanité que diverses variantes de déchéance ou de mort universelle, la défense de la vie, de l’environnement, des souverainetés nationales, du progrès social et de la paix mondiale tendent à ne plus faire qu’un. C’est fondamentalement ce que signifie le mot d’ordre de Che Guevara et de Fidel Castro : « la patrie ou la mort, le socialisme ou mourir, nous vaincrons ! »
4) L’enjeu de l’indépendance nationale : « il n’y a pas de bien plus précieux que l’indépendance et la liberté » (Ho Chi Minh)
Pouvant apparaître subsidiaire, l’enjeu de l’indépendance nationale est en réalité central dans l’actuelle dynamique belliciste. La question est particulièrement aiguisée au sein de l’UE du Capital où, 70 ans après le rejet du projet de Communauté européenne de Défense (CED) par les parlementaires gaullistes et, plus encore, par les députés communistes, Ursula von der Leyen, Macron et Scholz appuient pour créer une « armée européenne ». Dans le même temps, l’UE réaffirme et renforce son « partenariat stratégique » avec l’OTAN et arme à tour de bras le régime pronazi de Kiev, nourrissant le risque de guerre nucléaire avec la Russie.
Cette « armée européenne » est le prélude à un « Etat fédéral européen » auquel appellent de leurs vœux Macron, partisan du « saut fédéral européen », et Mario Draghi, le banquier-eurocrate qui a la confiance de l’oligarchie euro-atlantiste. Un « saut » déjà bien entamé avec l’euro, monnaie austéritaire au service des forces du Capital s’appuyant sur la « Sainte-Alliance financière » Commission européenne-Banque centrale européenne (BCE)-Fonds monétaire international (FMI) – la sinistre Troïka – pour mettre en œuvre les « plans d’ajustement structurel » et l’ensemble des contre-« réformes » partout au sein de l’UE, et spécialement en France où la Troïka exige rien moins qu’un « rabot » budgétaire géant de 110 milliards d’euros en trois ans ! Ce saut fédéraliste signifiera la soumission définitive des peuples à un ordre réactionnaire puisque les armées de l’OTAN pourront se balader tranquillement de Lisbonne à Riga en passant par Paris, prêtes à écraser les mouvements populaires, à réprimer les pays du Sud et à mener les « guerres de haute intensité » contre les rivaux stratégiques que sont la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine.
La dissolution de l’indépendance nationale est synonyme de mise à mort de la souveraineté populaire et de la démocratie, et c’est déjà le cas en France. Adepte du « pacte girondin », Macron nourrit les euro-régionalismes en Bretagne, en Corse, en Alsace, en Savoie, en Flandre française, dans les Pays basque et catalan, etc. Ce faisant, il alimente la dynamique racialiste d’extrême droite – elle aussi farouchement antijacobine – et menace de faire éclater définitivement la République de moins en moins une, indivisible, sociale, souveraine et laïque. En outre, Macron accélère le passage au « tout-anglais » au détriment de la langue française – en dépit d’opérations de propagande à Villers-Cotterêts –, en voie de désétablissement en France, de marginalisation à Bruxelles (!) et de fragilisation dans l’espace francophone mondial, malgré les luttes de masse récemment menées au Québec dans une perspective à la fois sociale et indépendantiste.
La solution réside dans le peuple totalement souverain, donc franchement insoumis à l’Europe atlantique du Capital !
Face à une telle situation, des millions de travailleurs sont en colère mais résignés voire désemparés. Un nombre croissant cède – parfois par racisme, souvent par volonté de « tout changer » – aux sirènes mortifères de l’extrême droite, dont les résultats électoraux ne cessent de progresser. Une grande partie opte pour l’abstention, voire le boycott conscient des scrutins et de l’ensemble de « l’ordre établi », y compris les partis dits de « gauche » qui, depuis plus de 40 ans, ont mené les mêmes politiques euro-atlantiques qu’elles prétendent combattre une fois revenues dans « l’opposition ». C’est particulièrement vrai du Parti « socialiste » et d’EELV, tout aussi européistes, atlantistes, girondins, anticommunistes et capitalistes que leurs prétendus « ennemis », poussant même encore plus loin à la marche à la guerre à l’image de Raphaël Glucksmann.
Le « Nouveau Front populaire » a une nouvelle fois nourri cette euro-illusion, avec un programme à des années-lumière de « L’Avenir en commun » de 2017 qui proposait, non sans inconséquences, une voie réellement insoumise à l’UE et à l’OTAN, Jean-Luc Mélenchon ayant alors proclamé : « L’UE, on la change ou on la quitte ! ». Depuis, les reniements se sont multipliés (en particulier sur la question de l’UE et de l’indépendance nationale) et le choix d’une stratégie électorale de type Terra Nova – capter le seul vote des quartiers populaires sur des bases essentialistes – s’est affirmée, contribuant à la crise interne au sein du « mouvement gazeux » qu’est la France (de moins en moins) « insoumise » et à l’émergence, sur la droite de Mélenchon, d’un courant nostalgique de la défunte – et faillite ! – « gauche plurielle ». Quant au P« C »F, sous l’impulsion de Fabien Roussel, humilié dans sa propre circonscription, et qui préfère parader auprès de l’ancien président du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux et être ovationné aux Universités d’Eté du MEDEF (!) à défaut de l’être par les salariés des entreprises, il s’approche du stade terminal de l’euro-liquidation et de la complète soumission à la « social-démocratie ».
C’est pourquoi la seule solution afin de sortir de cette impasse inextricable pour les travailleurs est l’intervention du peuple souverain lui-même renouant avec l’histoire révolutionnaire de notre pays.
Cela signifie que les travailleurs les plus conscients doivent :
- Reconstruire un vrai PARTI COMMUNISTE. Assez de cette coquille bureaucratique et euro-otano-soumise qu’est le P« C »F ! Nombre de camarades et militants en son sein – sans compter nombre de JC sur des bases bien plus rouges et tricolores que la bande à Roussel – sont écœurés par cette dernière et souhaitent un véritable Parti appliquant les principes du marxisme-léninisme (et non un énième « mouvement gazeux » où l’on « palabre » à foison !), c’est-à-dire un Parti de COMBAT totalement indépendant de la « social-démocratie » et de toutes les structures financières du Capital (UE en tête). Un parti qui œuvre également à la reconstruction du Mouvement communiste international pour combattre le capitalisme-impérialisme à l’échelle planétaire. Un parti qui se tourne principalement vers la classe ouvrière, le monde du travail et la jeunesse populaire et qui s’attache à développer l’analyse marxiste-léniniste de la société actuelle. Dans le même esprit, il urge de construire une grande organisation de la Jeunesse franchement communiste, et c’est à quoi travaille la Jeunesse pour la Renaissance communiste en France (JRCF) en plein effort de bolchevisation.
- Reconstruire un SYNDICALISME DE COMBAT. Les illusions se dissipent petit à petit au sujet de la direction confédérale de la CGT élue en mars 2023. Les belles « promesses » comme celles d’actions lors des J.O. s’effacent devant la continuité de la ligne Thibault (lui aussi ami de Roux de Bézieux)-Lepaon-Martinez, celle du pseudo « dialogue social » et de la sacro-sainte « Intersyndicale » contrôlée par la CFDT qui a mené les travailleurs à l’échec sur les retraites en 2023. Il faut un syndicalisme réellement indépendant, refusant les superstructures du Capital que sont la Confédération européenne des syndicats (qui a invité von der Leyen à son congrès de mai 2023 !) et la Confédération internationale des syndicats « libres » d’obédience euro-atlantique. Et donc un syndicalisme de classe, comme le réclament de plus en plus de bases syndicales rouges et de travailleurs en colère. N’est-il pas temps en particulier que, comme ce fut le cas à Gardanne en 2021, les syndicalistes de classe du pays se retrouvent pour débattre librement et indépendamment des états-majors assoupis des confédérations ?
- Porter une perspective de rupture avec l’ordre établi. La « rupture » ne saurait être une énième alternance dite « de gauche » dans le cadre de l’UE-OTAN, avec des promesses intenables et mensongères d’« Europe sociale » ou autres fadaises du genre. Les travailleurs ont suffisamment donné avec Mitterrand, Jospin et Hollande et l’ensemble de leurs alliés – P« C »F inclus. La rupture doit être radicale et passe par la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme, avec en particulier la nationalisation des secteurs-clés de l’économie, alors même que, de l’avis d’européistes convaincus comme Julien Dray commentant l’arrivée de Michel Barnier, « c’est désormais la Commission européenne qui prend les commandes de la France ».
Cette triple perspective, le PRCF et la JRCF la portent offensivement. Ils ne s’étaient pas trompés en affirmant que la France deviendrait ingouvernable (du moins en tant que pays souverain) et que la grande explication de classes avec les oligarchies se profilerait dans le monde entier – jusqu’au danger ultime de guerre mondiale. C’est pourquoi nous appelons à construire l’Alternative Rouge et Tricolore, franchement communiste et franchement souveraine, pour une France Franchement Insoumise à l’ordre capitaliste et euro-atlantiste. Alors que le camp du Capital se radicalise, l’heure n’est pas aux demi-mesures irréalisables et à l’idée irréaliste d’une cohabitation possible avec Macron, l’UE et l’OTAN, et le gouvernement Barnier otage de Le Pen. Et alors que le spectre du fascisme est plus que jamais menaçant, l’heure est à un projet véritablement antifasciste, patriotique, populaire, pacifique, soucieux de l’avenir de la planète et de la coopération entre les peuples souverains sur des bases égales et fraternelles.
Dans la perspective du 20e anniversaire de la victoire du NON au référendum du 29 mai 2005, travailleuses et travailleurs, citoyennes et citoyens, ami(e)s et camarades, faites le choix du Frexit progressiste, du socialisme-communisme de nouvelle génération et d’une reconstruction sérieuse du Parti communiste de combat. Et pour cela, SOUTENEZ ET REJOIGNER LE PRCF ET LA JRCF !