Au soir du 29 mai 2005, la victoire politique populaire est éclatante. Les éditorialistes de France 2 sont obligés de reconnaitre que la bourgeoisie, son Union européenne et son euro ont été écrasés dans les urnes. Passés à un cheveu près grâce à l’aide des gauchistes et trotskystes en 1992, les traités européens sont cette fois-ci, alors que la France des travailleurs sait désormais d’expérience ce que sont l’Union européenne et l’euro, battus, rejetés, invalidés.
- le vote politique : la majorité des électeurs de gauche ont voté NON, démontrant l’opposition de la gauche populaire, la vraie gauche, à l’Union européenne du Capital et ses traités. À l’inverse des états-majors euro-alignés (y compris les dirigeants d’alors de la CGT sèchement battus par les syndicalistes au CCN !). Ceux-là même qui continuent aujourd’hui en 2025 d’écraser et d’interdire l’alternative politique progressiste en faisant primer le système Union européenne du Capital et ses traités contre la classe des travailleurs
- le vote populaire : 60% des salariés, 80% des ouvriers ont voté NON. Ceux-là mêmes qui, a l’exception du PRCF, se sont vu tourner le dos par le bloc PS EELV PCF défendant l’UE OTAN, ses guerres et ses délocalisations.
- le vote d’avenir de la jeunesse : les moins de 25 ans ont voté à 60% contre les traités européens qui massacrent aujourd’hui leurs vies à coup d’euro-austérité et d’euro vie chère, de dumping antisocial, d’évasion fiscale organisée, de libéralisation et de privatisation ainsi que d’une escalade guerrière accompagnant l’expansionnisme et l’élargissement de l’UE.

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