Venezuela, à El Panal, c’est la « Commune ou rien ».

Le 19 octobre 2025, une délégation du PRCF, organisée par sa commission relation international, a pris part à un rassemblement de solidarité dans la Commune El Panal, au Venezuela, un lieu hautement symbolique de la résistance populaire. Cet événement s’inscrivait sous l’égide de la Plateforme Mondiale Anti-impérialiste, et a mobilisés des représentants internationalistes et antifascistes venus pour réaffirmer le soutien au peuple vénézuélien dans sa lutte contre l’impérialisme.

El Panal : Un Symbole de Résistance

La Commune El Panal est un lieu emblématique de la lutte anti-impérialiste et de la résistance historique. Fondée par des résistants ayant renversé la dictature de Marcos Pérez Jiménez en 1958, cette commune a toujours été à l’avant-garde de la lutte pour la souveraineté et l’autonomie populaire. En période de crise, elle a constamment organisé des milices populaires pour défendre la patrie, incarnant ainsi l’esprit de résistance active du peuple vénézuélien face à l’agression impérialiste, agression qui n’ont pas débuté avec Trump !

Le PRCF présent à Caracas dans la manifestation 4F en soutien contre l’agression américaine pour coloniser le Venezuela

Le slogan qui résume parfaitement l’âme de la Commune est : « La Comuna es la Milicia » (La Commune est la Milice), soulignant l’unité indissociable entre le pouvoir populaire et l’armement du peuple. Cette devise rappelle que la résistance populaire vénézuélienne n’est pas seulement idéologique, mais aussi organisée, militaire et prête à défendre la souveraineté du pays par tous les moyens nécessaires. Cela alors que les interventions armées, indirecte ou directe de l’impérialisme américain dans la région sont innombrables. Les menaces depuis la mer des caraïbles de l’armée aéronavale américaines sont ici l’écho de l’intervention de ses groupes paramilitaires et de ses phalanges putschistes.

Discours de Solidarité Internationale

Plusieurs représentants internationaux ont pris la parole lors du rassemblement pour exprimer leur solidarité avec le Venezuela et sa résistance anti-impérialiste.

• Fidel Andia Guzman (Pérou) a salué la Révolution bolivarienne comme un modèle pour l’Amérique latine et a souligné l’importance de la Commune El Panal comme étant la première ligne de défense contre une éventuelle invasion américaine. Pour lui, le Venezuela est un point d’espoir pour les peuples de la région.
• Camila Monge Pizarro (France), a établi un parallèle entre la Commune de Paris et les communes vénézuéliennes, voyant en El Panal la preuve vivante qu’un « autre monde est possible » grâce à l’organisation du pouvoir populaire.
• Robert Longa, représentant de la Commune El Panal, a rappelé que la lutte du Venezuela n’est pas isolée, mais s’inscrit dans une lutte mondiale contre l’empire. Il a exprimé son engagement pour l’évolution de la révolution vénézuélienne vers un État basé sur les communes, et a appelé à une résistance populaire de longue durée.

Déclaration de Solidarité : « Le Peuple Vénézuélien Uni à Travers les Communes Triomphera »

Une déclaration de solidarité a été lue lors du rassemblement, dans laquelle il a été affirmé que les communes sont la base de la guerre de résistance anti-impérialiste et du pouvoir populaire au Venezuela.

La déclaration mettait en lumière l’importance de l’unité entre l’armée régulière et les milices populaires, dans une union de la Nation pour sa souveraineté face à l’agression impérialiste. Elle appelle à renforcer cette alliance pour répondre aux tentatives de déclencher une Troisième Guerre mondiale et de piller les ressources naturelles appartenant au peuple du Venezuela. Le slogan « Casernes au Peuple » résume cet objectif : la défense nationale par le peuple pour défendre la souveraineté du pays.

La résistance vénézuélienne, à travers sa lutte pour l’émancipation du pillage impérialiste, est éminemment une lutte juste et légitime, non seulement pour le Venezuela, mais pour l’ensemble du camp anti-impérialiste et des peuples progressistes à travers le monde. Car en attaquant le Venezuela, il s’agit pour l’impérialisme et ses relais locaux de montrer par la mise en coupe réglée d’un pays d’Amérique Latine refusant sa vassalisation, que chacun des peuples doit se soumettre complètement, sous sa violence, à l’exploitation et à son hégémonie.

« Commune ou Rien » : El Pueblo unido jamas sera vencido

Le rassemblement s’est conclu sur des slogans puissants et mobilisateurs : « Commune ou Rien » et « Le peuple uni ne sera jamais vaincu », réaffirmant l’engagement des révolutionnaires présents à poursuivre la lutte pour un Venezuela libre, souverain et socialiste.

Cet événement a été une occasion de plus pour renforcer les liens de solidarité, internationaliste du PRCF avec les les peuples qui se battent contre l’impérialisme et d’agir pour le renforcement de l’indispensable front antifasciste, anti impérialiste, et pour celui ci du mouvement communiste international.

Commission internationale du PRCF