
La 9e Conférence Internationale Anti-impérialiste s’est ouverte à Caracas le 21 octobre 2025, sous l’organisation de la Plateforme Mondiale Anti-impérialiste. Le thème principal de cette première journée était « Comuna o Nada » (Commune ou Rien), mettant en lumière le rôle central des communes vénézuéliennes dans la résistance contre l’impérialisme, notamment face aux provocations croissantes des États-Unis.
Contexte et Participants
La conférence a réuni plus de 30 partis et organisations révolutionnaires, dont une délégation du PRCF, venus d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Afrique. Elle se déroule dans un contexte marqué par l’intensification des tensions géopolitiques et des provocations militaires des États-Unis contre le Venezuela, notamment sous couvert de prétextes comme la lutte contre le narcotrafic.
Des interventions, à la fois en personne et en vidéo, ont été faites par des représentants de divers partis communistes et anti-impérialistes, y compris de Russie, Bulgarie, Pakistan, France, Espagne, Arménie, ainsi que par des activistes des communes vénézuéliennes.

Déclaration Principale : « Le peuple vénézuélien uni autour de la commune vaincra »
La déclaration adoptée par la conférence retrace l’histoire des gouvernements populaires et révolutionnaires, en établissant un parallèle avec la situation actuelle au Venezuela :
- La Commune de Paris (1871) : Citée comme le premier gouvernement ouvrier et populaire, dont les leçons, notamment la nécessité d’un parti révolutionnaire et de l’alliance ouvrière-paysanne, sont jugées essentielles.
- Les Soviets russes (1917) : Exemples de la validité du modèle soviétique, avec le leadership de Lénine et des bolcheviks, ainsi que le mot d’ordre « Tout le pouvoir aux Soviets », considéré comme un modèle scientifique de la révolution prolétarienne.
- Les Communes vénézuéliennes : L’accent est mis sur l’héritage de Hugo Chávez et son testaments politique centré sur la construction des communes populaires. Le slogan « Comuna o Nada » est réaffirmé comme fondement du projet de transformation sociale et politique du Venezuela. Le gouvernement de Nicolás Maduro a institutionnalisé ce modèle à travers des lois sur le « Pouvoir Populaire ».
- Le Plan des 7 Transformations (7T) : Ce plan de souveraineté nationale, élaboré via des milliers d’assemblées populaires, est présenté comme l’incarnation de l’idée que « le Président, c’est le peuple », soulignant l’importance de la démocratie directe et participative.
- Résistance à l’impérialisme américain : Les États-Unis sont accusés de préparer une guerre contre le Venezuela sous de faux prétextes (notamment la lutte antidrogue) dans le but de s’emparer des ressources naturelles du pays, notamment le pétrole.
- La Défense populaire : La mesure « Casernes au Peuple », qui consiste à intégrer l’armée régulière et les milices populaires au sein des communes, a été saluée comme un exemple de solidarité nationale et de résistance. Le fait que 4,5 millions de Vénézuéliens se soient portés volontaires pour rejoindre les milices est présenté comme une preuve de l’unité du peuple et de son engagement face à l’impérialisme.






Conclusion
La conférence a conclu que le renforcement du gouvernement populaire autour des communes représente la « force motrice » et le « rempart » le plus puissant pour repousser les attaques impérialistes et fascistes. Le rassemblement s’est terminé par l’adoption unanime de la déclaration finale, suivie par le chant de « L’Internationale », symbole de solidarité internationale dans la lutte pour une nouvelle société centrée sur le peuple.





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