Le PRCF appelle à participer à la campagne antifasciste internationale pour soutenir le parti communiste Tchèque contre la répression et la menace d’interdiction liberticide qui le cible.

Le 30 Mai 2025, la Chambre des Députés de République Tchèque, sous l’impulsion du Premier Ministre Petr Fiala, s’est vautrée dans l’anti-communisme le plus éhonté. Elle a en effet adopté un amendement au Code Criminel (!) rendant passible de cinq ans de prison la « promotion de l’idéologie communiste ».
Il convient de faire remarquer que cette modification du droit pénal s’appuie sur la fumeuse théorie des « deux extrêmes », elle-même en lien direct avec le concept dangereux et philo-fasciste dans les faits de « totalitarisme », pourtant largement décrié par les historiens comme absolument inefficient pour penser la réalité des phénomènes politiques du XXe siècle.
Il devient difficile, voire franchement suspect, de ne voir dans ce genre d’initiative réactionnaire que le fait de gouvernements nationaux particuliers. C’est en effet le Parlement Européen qui en 2019 adopta la scélérate résolution traçant un signe d’égalité entre communisme et nazisme, équivalence contre laquelle Thomas Mann, qui était loin d’être communiste, mettait en garde dès 1944 comme un masque fasciste. Les persécutions anti-communistes, à diverses échelles, s’accumulent depuis lors au sein de l’Union Européenne, sans provoquer le moins du monde son émoi, et particulièrement en Europe de l’Est, où il faut bien toute l’outrecuidance du mensonge pour faire oublier aux peuples la réalité catastrophique de leur passage à l’économie de marché au début des années 90. Il n’est que de voir le soutien enthousiaste et fanatique apporté par l’UE non pas au peuple ukrainien mais au régime de Kiev, noyauté en profondeur par le bandérisme, et qui a commis l’exploit très démocratique d’interdire 15 partis politiques, presque tous de gauche, depuis 2022.
Cet épisode révèle une fois de plus à quel point il est suicidaire pour tout progressiste sincère de considérer la fascisation de l’UE comme une évolution malheureuse. Projet monopoliste, capitaliste, impérialiste voire colonialiste, l’UE va ainsi vers ce à quoi la conduit son essence, c’est à dire selon les mots de Lénine « la réaction sur toute la ligne ».
Les camarades communistes de République Tchèque peuvent compter sur le soutien et l’appui du Pôle de Renaissance Communiste en France.
Le communisme est la jeunesse du Monde, l’avenir appartient aux révolutionnaires !
06/06/2025, Commission Internationale du PRCF – BD, secrétaire
Anti-communist hysteria in the Czech Republic: the fascization of the EU increasingly unmistakable
Solidarity with our Czech comrades!
On May 30, 2025, the Czech Republic’s Chamber of Deputies, under the impetus of Prime Minister Petr Fiala, wallowed in the most shameless anti-communism. It has adopted an amendment to the Criminal Code (!) making the “promotion of communist ideology” punishable by five years’ imprisonment.
It’s worth pointing out that this amendment to the criminal law is based on the absurd theory of the “two extremes”, itself directly linked to the dangerous and de facto philo-fascist concept of “totalitarianism”, widely decried by historians as absolutely ineffective for thinking about the reality of twentieth-century political phenomena.
It’s becoming difficult, if not frankly suspect, to see this kind of reactionary initiative as nothing more than the work of particular national governments. After all, it was the European Parliament that in 2019 adopted the nefarious resolution drawing an equal sign between Communism and Nazism, an equivalence against which Thomas Mann, who was far from being a Communist, warned as early as 1944 like a fascist mask. Since then, anti-Communist persecutions on various scales have been accumulating within the European Union, without causing its slightest stir, and particularly in Eastern Europe, where it takes all the audacity of lies to make people forget the catastrophic reality of their transition to a market economy in the early 90s. Just look at the enthusiastic and fanatical support given by the EU not to the Ukrainian people, but to the Kiev regime, which is deeply infiltrated by Banderism, and which has committed the very democratic feat of banning 15 political parties, almost all of them left-wing, since 2022.
This episode reveals once again how suicidal it is for any sincere progressive to consider the fascization of the EU as an unfortunate development. As a monopolist, capitalist, imperialist and even colonialist project, the EU is heading towards what its very essence leads it to, i.e., in Lenin’s words, “reaction all the way down the line”.
The communist comrades of the Czech Republic can count on the support and backing of the Pole for Communist Rebirth in France (PRCF). Communism is the youth of the world, the future belongs to revolutionaries!
06/06/2025, International Commission of the PRCF – BD secretary
Des décennies de répression anticommuniste du régime pro UE de Prague
La criminalisation de la promotion du communisme s’aligne sur les politiques de l’UE qui s’est étendue à l’Est en inféodant les pays de l’Est, et en y propageant son idéologie totalitaire. Notamment à travers la politique fascisante appuyé sur le rapport Lindblad réhabilitant le nazisme et ses collaborateurs pour mettre en avant l’anticommunisme.
Pétition du Sénat de 2008 : En novembre 2008, le Sénat tchèque a demandé à la Cour administrative suprême de dissoudre le KSČM, arguant que son programme, basé sur des principes marxistes, violait la Constitution et ne rejetait pas explicitement la violence comme moyen d’accéder au pouvoir. Cette requête était juridiquement infodé, car seul le gouvernement peut déposer une telle pétition, et elle n’a pas aboutie. Elle visait cependant à lancer, dans un cadre extra légale la criminalisation des communistes et du parti communiste
Interdiction de l’organisation de jeunesse (2006-2010) : L’aile jeunesse du KSČM, l’Union de la jeunesse communiste, a été interdite de 2006 à 2010 par le ministère de l’Intérieur pour avoir prôné le remplacement de la propriété privée par la propriété collective. L’interdiction a été levée après des protestations internationales auxquels les PRCF ainsi que le CISC ont largement participé en France et des recours judiciaires.
Amendement au Code pénal de 2025 : Le 30 mai 2025, la Chambre des députés tchèque a approuvé un amendement à l’article 403 du Code pénal, criminalisant « toutes formes de soutien et de promotion du mouvement communiste » avec une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Le KSČM a fermement dénoncé cette mesure comme discriminatoire et anti-démocratique, estimant qu’elle vise à réprimer les opposants politiques et à restreindre les libertés constitutionnelles. Cet amendement s’inscrit dans une politique plus large anti-communiste en République tchèque et dans l’UE, assimilant le communisme au fascisme. Le KSČM affirme qu’il ne se taira pas et continuera à défendre ses valeurs.
Le KSČM est un parti qui a conservé fermement son orientation « communiste », ce qui en fait une cible pour les régimes euro fasciste de Pragues, inféodés à l’Union Européenne du Capital. La loi de 1993 a interdit l’ancien Parti communiste de Tchécoslovaquie, sans affecter directement le statut légal du KSČM. la résistance populaire des travailleurs tchèques, la solidarité international antifasciste ont empêché une interdiction totale, d’autant que cette interdiction et la répression ne peut intervenir dans un cadre légal.
Le KSCM bénéficie d’un soutien solide dans les régions qui ont le plus été frappé par la désindustrialisation. Il a réalisé 3,6% aux élections de 2021. e KSČM reste actif, promouvant les valeurs socialistes, les droits des travailleurs et des politiques anti-capitalistes. Il a condamné l’amendement de 2025 comme une tentative d’intimider les critiques du gouvernement et de réprimer les idées de gauche. Le parti organise des manifestations, notamment contre la crise du coût de la vie et l’implication de l’OTAN, plaidant pour la paix et la justice sociale.

Vous ne ferez jamais taire les communistes – KSCM
La Chambre des députés a confirmé aujourd’hui qu’elle faisait systématiquement taire ses opposants en restreignant les droits et libertés constitutionnels lorsque, dans le cadre de la modification du Code pénal, elle a approuvé la criminalité de toutes les formes de soutien et de promotion du mouvement communiste.
Le gouvernement de Fiala est toujours responsable de l’introduction de la censure, de l’interdiction des sites web, des brimades et de la persécution des opposants politiques, et de les criminaliser, ainsi que d’avoir renvoyé les gens du travail pour des raisons politiques.
Elle rejette fermement un tel projet d’amendement au Code pénal et le juge utile et discriminatoire. Réinventés et, dans le passé, le public a rejeté à plusieurs reprises les efforts visant à faire sortir la KS-M de la loi, les pétitionnaires veulent satisfaire le reste de leurs électeurs et intimider quiconque critique le régime d’aujourd’hui.
Mais la vérité ne peut être réduite au silence ou interdite.
Personne ne fera de silence le KS-M, ainsi que les valeurs que les communistes détiennent – les valeurs de la coopération internationale, de la solidarité, du progrès et de la paix.
30 mai 2025
