
Entré en agonie du fait de ses trahisons sociales à répétition (sous Mitterrand, Jospin et Hollande pour ne pas remonter plus haut…), le PS a été électoralement remis en selle en 2024 par l’état-major irréfléchi de LFI. Avec, pour tout résultat, un « nouveau front populaire » atone, euro-soumis, OTAN-compatible et que le parti d’Olivier Faure, Carole Delga et autres « éléphants » sur le retour s’est systèmatiquement employé à diviser.
Ce même parti « socialiste » n’a, par ailleurs, pas cessé de promouvoir le belliciste Raphaël Glucksmann, l’homme qui ne cesse de nourrir les croisades anti-russes et antichinoises depuis que ce gourou de la « gauche » atlantique a remplacé son papa, l’antisovietique de choc André, dans le rôle de prêcheur de guerre mondiale…
C’est ainsi que, ces derniers mois, le PS s’est subrepticement associé au RN pour empêcher le Parlement de censurer le gouvernement Bayrou de super-austérité liquidateur de tous nos acquis sociaux…
Allant encore plus loin dans le soutien à l’UE, à l’OTAN et à l’oligarchie atlantique française en graves difficultés politiques, le PS supplie désormais Macron de lui ouvrir la porte de Matignon pour poursuivre la même politique de casse sociale, de marche à la guerre et de construction d’un Empire européen co-pilote par Washington et Berlin…
Au lieu de se demander comment rétablir l’unité avec un PS qui a passé toute son histoire à dévoyer l’idée même de gauche, appliquons aux luttes le principe hippocratique « d’abord ne pas nuire ! ». Appliquons-le au PS ainsi qu’au syndicat jaune de Marylise Léon, qui vient encore de saboter la mobilisation en vue en recevant aimablement Bayrou lors de sa conférence de rentrée. Car on ne peut gagner aucun combat quand, sous couvert d’unité, on prend le risque de placer des traîtres professionnels à sa tête…
Par Georges Gastaud