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Accueil articles 3-INTERNATIONAL

Luttes des classes en Belgique : peut-on encore faire reculer le gouvernement fédéral ? [PTB]

27 avril 2015
Temps de lecture5 mins de lecture
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Dans un communiqué, les camarades du PTB font le point sur la situation du mouvement social en Belgique, alors que les travailleurs y sont entrés en résistance contre le plan de casse sociale et d’euro-austérité. En construisant dans la durée un puissant mouvement social dans le pays, installant un rapport des forces pour défendre les intérêts de la classe des travailleurs, les travailleurs belges ont réussi à mettre en recul les plans de la classe capitaliste. la preuve que l’action sur des bases de classes mobilise et paye

ptb grève solidaire belgiqueLe 22 avril, les services publics étaient en grève. Précisément sept mois après que le mouvement citoyen Hart Boven Hard (le pendant néerlandophone de Tout autre chose) a mené ses premières actions contre l’austérité en Flandre. Le lendemain, le 23 septembre 2014, le front commun syndical organisait sa première concentration de militants. À l’époque, le gouvernement fédéral en était encore à ses premiers balbutiements. Où en est ce même gouvernement, après sept mois de résistance sociale ?

Le gouvernement fédéral a essayé de briser la résistance en mettant à mal les points forts du mouvement : le front commun syndical, la caractère interprofessionnel du mouvement, l’unité entre le Nord et le Sud du pays. Mais tout cela n’a pu empêcher le syndicat des services publics de lancer un appel à une grève de 24 heures. Pas plus que les 20 000 participants de la Grande Parade de Tout Autre Chose / Hart Boven Hard ne se sont laissé intimider le 29 mars. Ou les 35 000 militants à la semaine d’action syndicale du 30 mars au 1er avril. Voilà sept mois déjà que la résistance sociale tient bon. Aucun mouvement de lutte en Belgique n’a tenu le coup aussi longtemps.

Le gouvernement sous pression

Sept mois de lutte sociale ont mis ce gouvernement sous pression en permanence. La N-VA rêvait d’un gouvernement flamand et d’un gouvernement fédéral qui allaient appliquer rapidement et de façon draconienne toute une série de réformes fondamentales au niveau socioéconomique. Le gouvernement fédéral allait démarrer à la façon d’un bulldozer : saut d’index, blocage des salaires, relèvement à 67 ans de l’âge de la pension, démantèlement de tous les systèmes de pension anticipée, diminution des dotations des services publics (chemins de fer, culture…). Et tout cela, au profit du monde des entreprises et des super-riches.

Après sept mois de lutte sociale, le gouvernement a dû laisser son bulldozer au garage

Mais, après sept mois de lutte sociale, le gouvernement a quand même dû laisser son bulldozer au garage, lors du contrôle budgétaire de mars 2015. Pas de mesures draconiennes comme une hausse de la TVA, pas de 1,2 milliard de nouvelles économies.

Le gouvernement flamand – dirigé par le ministre président Bourgeois, de la N-VA – a même voulu permettre tout à coup un déficit budgétaire de 550 millions, alors que l’accord gouvernemental flamand prônait expressément un équilibre budgétaire. Sept mois de résistance sociale ont renvoyé la fameux discours du président de la N-VA de Bart De Wever – « ça ne figure pas dans l’accord gouvernemental » – à la poubelle.

Le gouvernement wallon font face à l’opposition du mouvement social à leurs mesures d’austérité, comme la décision de ne pas remplacer quatre fonctionnaires sur cinq.

Pourquoi ces gouvernements ont-ils dû freiner ? Pourquoi le bulldozer est-il resté au garage lors du récent contrôle budgétaire ? Pour une seule raison : la résistance sociale.

Les grands patrons aussi sont plus réservés à l’égard du gouvernement

Ce sont les grands patrons qui ont voulu ce gouvernement. Ce sont les fédérations patronales qui ont dicté l’accord de gouvernement. Mais les grèves leur ont valu la peur de leur vie. De Morgen le constatait aussi dans le dossier sur la disponibilité des prépensionnés : « En outre, la N-VA croyait avoir mis les employeurs dans sa proche. Ces derniers temps, cette alliance semble patauger quelque peu. (…) Il y a une divergence de vues sur la façon de donner forme à la politique. Si cela leur procure la paix sociale, les employeurs optent pour la voie de la progressivité. »

Le big bang n’a pas eu lieu

D’autres commentateurs de presse remarquent eux aussi ce changement. De Standaard écrivait le 5 mars : « La N-VA était convaincue qu’un gouvernement sans le Parti socialiste allait être en mesure d’appliquer d’importantes réformes socioéconomiques. Maintenant, il s’avère que le big bang ne marche pas. Tout au plus y a-t-il une possibilité d’avancée lente, pas à pas, via une voie détournée, apprenons-nous de la bouche même de Timmermans, le patron de la FEB. »

Chamailleries de cabinet et profilage

Une autre retombée de sept mois de lutte sociale, ce sont les chamailleries permanentes entre la N-VA et le CD&V. On a l’impression que, depuis la grève du 15 décembre, leurs avis diffèrent sur à peu près tout : activation des prépensionnés, saut d’index pour les loyers, tax-shift, hausse de la TVA, mistery calls, emplois de lancement, présence des paras dans les rues… Avec ces querelles intestines, le gouvernement tente d’atteindre deux choses.

La N-VA et le CD&V continuent ensemble à tenter de donner forme à leur politique antisociale

Un. Chacun joue son rôle pour servir sa base. La N-VA joue le rôle du défenseur conséquent d’une politique pure et dure d’austérité – malgré sa nouvelle tentative à 1 million d’euros de se donner une image plus sociale –, pendant que le CD&V assume le rôle social. Cela a également une dimension électorale. De Tijd explique par exemple comment les discours racistes de Bart De Wever sur les Berbères servaient « à garder à bord les électeurs qui, ces dernières années, avaient quitté le Vlaams Belang » pour la N-VA. De Tijd de poursuivre : « Mais il n’y a pas que les nationalistes flamands, qui pensent en termes de stratégie. L’Open VLD et le CD&V eux aussi ont la ferme intention de reconquérir une partie de leurs électeurs passés à la N-VA. Cela explique pourquoi non seulement l’opposition, mais aussi les partenaires de coalition ont tenu des propos venimeux à l’égard de De Wever. » Voici quelques jours, le ministre président flamand Geert Bourgeois déclarait soudainement qu’il voulait de nouveau examiner de près les transferts d’argent entre la Flandre et la Wallonie. Cet uppercut communautaire sert à garder à bord les électeurs du Vlaams Belang ou, comme le dit Le Soir : « Il [lui] faut s’adresser régulièrement à sa part d’électorat nationaliste. »

Deux. Toutes ces chamailleries servent également à flouer la résistance sociale. Pour camoufler le fait que la N-VA et le CD&V continuent ensemble à tenter de donner forme à leur politique antisociale.

On recherche : un nouveau plan d’action et une reconfirmation des points de rupture

Toute cette mystification montre également que ce gouvernement n’a pas encore obtenu gain de cause. Le Soir écrit : « Charles Michel a besoin de tout le monde pour faire face à un mouvement social qui n’explose pas vraiment, mais qui ne s’affaiblit pas non plus ; et qui reste donc un danger potentiel pour le gouvernement. »

C’est la force d’un nouveau plan d’action et d’une reconfirmation des quatre points de rupture afin de redonner vigueur au mouvement ou, pour le dire avec les mots du Soir : « le faire exploser » afin d’obliger le gouvernement à retirer ses mesures antisociales. Le mouvement social peut venir à bout de ce gouvernement.

Communiqué du PTB

Tags: austéritéBelgiqueeuro-austéritéEuropeluttes des classesPTB
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