Comme tout le monde le sait le régime terroriste de Netanyahou a lancé une attaque aérienne massive contre Téhéran le 12 juin 2025 dans le but d’assassiner des figures clés des institutions et du gouvernement iranien ainsi que de détruire des infrastructures nucléaires et militaires stratégiques.
Sans déclaration de guerre ni avertissement et en pleines négociations diplomatiques convoquées à Aman par Donald Trump, les avions israéliens, ravitaillés par les Etats-Unis sur le territoire du Qatar, ont bombardé lâchement la capitale perse massacrant au passage des dizaines de civils. Maintenant les deux pays se bombardent avec une intensité constante. Les images de Tel Aviv et d’ Haïfa prouvent que les israéliens découvrent pour la première fois le prix de la guerre sur leur sol.

L’ampleur de l’opération militaire et ses modalités peut rappeler l’opération militaire japonaise à Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Au moins le Japon d’Hirohito avait-il eu l’honnêteté de déclarer la guerre aux Etats-Unis les jours qui suivent. Ce n’est pas le cas du régime de Tel-Aviv. Aujourd’hui les guerres ne se déclarent plus. Cela donne l’avantage de ne jamais les terminer ! Aubaine pour le complexe militaro industriel capitaliste. Alors que le système est au bord de l’effondrement financier, la guerre permanente offre l’opportunité de profits constants sans avoir à payer le prix d’une guerre qui se mène jusqu’au bout. Que veut-on dire ?
Les capitalistes savent que les deux guerres mondiales précédentes ont eu pour conséquence de généraliser la révolution communiste contre la barbarie de leur système, en 1917 puis en 1945. Pourtant le système a besoin de cette grande liquidation des forces productives et de la richesse sociale pour repartir sur une nouvelle base.
Solution : la guerre hybride non déclarée, permanente, qui n’arrive pas à une conclusion définitive en provoquant une révolution mais qui permet de générer un profit constant pour l’industrie de l’armement revitalisée. Mais également de s’emparer de nouveaux marchés pour l’expansion impérialiste notamment en en privant les rivaux. Ils espèrent sauver ainsi l’économie capitaliste.
Impérialisme, danger atomique, exterministe
Deux problèmes : les représentants de ce qui pourrait être l’équivalent du nouvel Axe fasciste d’aujourd’hui à savoir Washington (et ses vassaux de l’UE OTAN) – Kiev – Tel Aviv sont en possession de l’arme atomique. Kiev compense son manque d’armes nucléaires par le bombardement des centrales nucléaires occupées par les russes à défaut d’autre chose.
Qui peut garantir que ces fous dangereux n’appuieront pas sur le bouton quand ils perdront la guerre ? Qui peut garantir que Netanyahou, après avoir conduit son pays à d’importantes destructions en ayant provoqué la puissance militaire perse, ne va-t-il pas faire « brûler » Téhéran et toutes les villes du Proche-Orient sous le feu nucléaire comme le suggère ouvertement le psychopathe qui lui sert de ministre de la défense Ben Gvir ?
Le deuxième problème est que les profits engendrés par la guerre permanente de l’Ukraine à l’Inde en passant par le Proche Orient ne suffiront jamais à endiguer la suraccumulation de Capital financier. Et personne ne vas continuer de payer la dette du pays guide de l’impérialisme/capitalisme, les Etats-Unis.
La solution de la guerre permanente non conclusive ne pourra donc pas satisfaire longtemps l’appétit de la Bête. L’escalade vers la guerre totale est donc inévitable. Et on ne peut pas attendre une nouvelle « libération » de l’extérieur comme en 1944, car à ce stade il n’y aura plus rien à libérer.
La mobilisation vitale des peuples : pour la paix
La conclusion ne peut venir que de la révolte des peuples qui sont sous le joug de l’Axe euro-atlantique, ce qui inclut la France. Ceci peut se traduire dans l’immédiat terme pas la chute du gouvernement Macron-Bayrou, leurs complices et comparses lepénistes discrédités et incapables de gagner une élection, une fenêtre d’opportunité qui se produit rarement peut permettre de faire table rase de la politique de collaboration en France.
Inutile de dire que tout pays qui se libère du bloc impérialiste euro-atlantique non seulement assurera sa propre survie mais portera un coup mortel à l’édifice tout entier. Les régimes fascistes de Tel Aviv et de Kiev et les guerres qu’ils réalisent sous les ordres de l’impérialisme euro atlantique ne tenant que grâce au soutien de l’arrière front, à la minute ou les euros et les dollars cesseront de couler à flot ils s’effondreront comme les châteaux de cartes qu’ils sont !
BD pour www.initiative-communiste.fr
Un premier bilan des plus flou
Dans le brouillard de la propagande de guerre, il est difficile de savoir avec certitude les dégâts causés par le conflit. Ce qui est certain c’est que des victimes civiles sont déjà à déplorer en Iran et semble t il dans une bien moindre mesure en Israël.
Les frappes israéliennes, lancées dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, ont ciblé des sites stratégiques, notamment nucléaires et militaires. Voici les éléments rapportés :
- Sites nucléaires : Le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans la province d’Ispahan, a été lourdement touché. La télévision d’État iranienne et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) confirment que la partie en surface de l’usine pilote de Natanz a été détruite, bien que les dégâts seraient principalement superficiels selon certaines sources iraniennes. D’autres sites, comme Fordow, auraient également été ciblés
- Infrastructures militaires : Israël revendique avoir frappé plus de 150 cibles militaires, incluant des usines de missiles balistiques, des bases de missiles, des radars et des lanceurs de missiles sol-air dans l’ouest de l’Iran. La destruction de ces infrastructures aurait affaibli les capacités de défense aérienne iranienne. Il n’existe à ce jour que peu d’images en sources ouvertes permettant de confirmer l’ampleur de ces assertions
- De hauts responsables militaires iraniens, ciblés dès le début de l’attaque y compris par des frappes menées depuis le sol iranien ont été tués. Notamment le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le chef d’état-major iranien Mohammad Bagheri, et le général Gholam Ali Rashid.
- Les victimes civiles sont déjà nombreuses. L’agence iranienne Isna rapporte au moins huit morts et 12 blessés dans la région de Tabriz (nord-ouest). La télévision iranienne mentionne 95 blessés dans 12 provinces, avec des femmes et des enfants touchés dans des immeubles résidentiels à Téhéran. Neuf scientifiques ou experts du programme nucléaire auraient été tués, selon des déclarations israéliennes et des rapports d’agences iraniennes comme Tasnim.
- Des infrastructures gazières, portuaires et des aéroports civils ont été ciblées. L’ampleur des dégats n’est pas connue
Le Yemen a également été fortement frappé
En riposte, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles et drones, notamment les 13 et 14 juin 2025, visant des villes comme Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa. Les rapports sur les dommages sont les suivants :
- Les dégats sur les infrastructures militaires israéliennes, que ce soit les bases militaires notamment aériennes, les installations nucléaires de Dimona, ou les centres stratégiques militaires placées au cœur des villes ne sont pas connus avec précision. Il est rapporté des frappes avec des dégâts significatifs à Tel Aviv et Haifa. Les images publiées en source ouverte montrent que de nombreux missiles iraniens ont percés les défenses aérienne opérés conjointement par Israel et les Etats Unis avec les soutien des aviations et forces radars de l’OTAN et des pays arabes.
- Un immeuble à Haïfa a été touché par un missile iranien le 14 juin, causant son effondrement partiel. Des survivants ont été coincés sous les décombres, et des images montrent des destructions à Tel-Aviv et Haïfa. On peut lire sur les réseaux sociaux le bilan de 10 morts et plus de 200 blessés depuis le 14 juin, mais ce bilan n’est pas confirmé par des sources officielles, qui évoquent plutôt trois morts pour les frappes du 13 juin