À l’occasion des fêtes de Pâques, la Russie avait déclaré de façon unilatérale un cessez-le-feu de 30 heures. Une initiative qui indéniablement aurait pu être le point de départ d’une désescalade militaire. Ce cessez-le-feu a cependant été torpillé, donnant lieu au contraire à une augmentation des attaques des forces du régime Zelenski-OTAN : plus de 5 000 violations du cessez-le-feu ont ainsi été enregistrées (d’après les autorités russes) sur l’ensemble de la ligne de front, qui ont fait face durant celui-ci à 444 attaques. Parmi celles-ci des attaques par des bombardements de missiles américains à longue portée HIMAR. L’urgence est pourtant à la paix, alors que la guerre continue de faire rage, avec d’affreux combats dans les tranchées qui s’étendent désormais sur 1000 km de front.
La situation militaire : les forces armées du régime de Kiev-OTAN sous pression reculent
Le Donbass reste le théâtre des combats les plus intenses, avec des avancées russes lentes mais continues. La Russie cherche à consolider son contrôle sur les régions annexées en 2022 (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson). En avril 2025, environ 26 % de l’oblast de Donetsk et 98 % de celui de Lougansk sont sous contrôle russe. Les principales zones de combats sont les suivantes :
- Pokrovsk : Une ville stratégique où les Russes ont progressé après la prise d’Avdiivka en février 2024. Cependant, les Ukrainiens ont stabilisé la situation grâce à des contre-attaques, reprenant des villages comme Kotlyne et Pichtchane. La 155e brigade mécanisée ukrainienne, formée et armée par la France, est active dans ce secteur.
- Chasiv Yar : Cette ville élevée est un point clé pour le contrôle du Donbass. Elle est le verrou d’accès à Konstantinovka et derrière à Kramatorsk et Slaviansk, la dernière grande ville du Donbass tenue par la junte de Kiev. Les armées du Donbass et de la Russie ont largement avancé dans cette ville, au prix de lourds et sanglants combats, et les armées de la junte de Kiev OTAN – notamment dans ce secteur les brigades néonazies Azov – s’accrochent à un périmètre désormais limité.
- Toretsk : Revendiquée par la Russie en février 2025, la ville n’est pas entièrement sous contrôle russe, car le régime de Kiev y mène des contre-attaques limitées. La poussée russe s’étant désormais sur les flancs, notamment ouest, de l’agglomération.
- Velyka Novosilka et Kourakhove : ces localités, verrou du sud du Donbass, ont été prise par les armées du Donbass et de Russie, permettant des avancées dans le sud. Les armées ruses progressent vers des villages comme Novyi Komar
- L’invasion en Russie en direction de Koursk, lancée avec un large renfort d’armes occidentale en mai 2024, a été, après près d’un an de combats sanglants, écrasée.
Dans le brouillard de la propagande de guerre, les pertes des deux cotés ne sont pas connues. Il est communément admis que plus d’un million de combattants ont été tués ou blessés sérieusement dans les combats.
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