À Potsdam, en Allemagne, la paix doit être rouge !
À l’invitation des camarades allemands de l’ABW (Arbeiterbund für den Wiederaufbau der Kommunistischen Partei Deutschlands – Union ouvrière pour la reconstruction du Parti communiste d’Allemagne), une délégation de camarades du PRCF a participé le 9 mai, à Potsdam, à la célébration de la victoire définitive sur le nazisme, en compagnie de plusieurs délégations internationales, politiques ou syndicales.
Le mot d’ordre central proposé par les camarades allemands pour cette manifestation était clair et irréfutable dans l’actuel contexte politique européen, où la menace fasciste et de nouvelle guerre mondiale relève la tête : « La paix est rouge ! Socialisme ou barbarie, vous ne passerez pas ! »
Sous un soleil éclatant, un cortège formé par les camarades de l’ABW et toutes les délégations étrangères portant leur drapeau, ouvert par les bannières des combattants européens ayant participé à la Résistance contre le nazisme (grecs, yougoslaves, français, espagnols…), est parti pour la ville de Potsdam du pont Glienicker, l’endroit exact séparant avant 1991 la République démocratique allemande et la République fédérale d’Allemagne. Le Groupe Agit-Prop de l’ABW, armé de bugles et d’accordéons alternait les slogans sur les salaires, les retraites, contre le fascisme et la guerre et appelant à la construction d’un front uni contre ces dangers avec des chansons révolutionnaires et de partisans, maintenant ainsi l’enthousiasme nécessaire pour parcourir les kilomètres séparant la manifestation du centre de la ville de Potsdam.
Le parcours, entrecoupé de plusieurs haltes, et notamment dans un parc abritant un monument à la gloire de l’Armée rouge couvert de fleurs et de nombreuses tombes de soldats soviétiques, s’est achevé au Cecilienhof, le château où s’est déroulée en août 1945 la conférence dite « de Potsdam », où Churchill, Roosevelt et Staline ont mis un terme à la Deuxième Guerre mondiale. C’est dans le parc du château, soigneusement protégé par des barrières de chantier installées in extremis par la police (il n’y a pas de petite mesquinerie…) afin d’empêcher les manifestants de visiter la salle – pourtant normalement accessible au public – où les trois puissances victorieuses sur l’Allemagne nazie s’étaient rassemblées, que les délégations internationales ont pu prendre la parole. Le PRCF a pu prononcer un discours de solidarité en allemand, ce qui a été très apprécié. Mais pas seulement du point de vue linguistique : les références à Ernst Thälmann, à Rosa Luxembourg et aux Résistants allemands dans le maquis français, le rappel des paroles de Karl Liebknecht que « l’ennemi principal est dans ton propre pays » nous ont valu des applaudissements et des remerciements.
Les camarades de l’ABW, comme le PRCF en France, travaillent activement à faire émerger en Allemagne un mouvement de masse contre la guerre et le fascisme. Comme nous, ils en voient l’urgence absolue.
La manifestation antifasciste s’est tenue dans un lourd climat répressif, la police encadrant sévèrement le cortège et filmant, cependant sans provocation.




Les marxistes-léninistes allemands et français doivent agir ensemble et reconstituer l’Axe rouge que construisirent jadis Maurice Thorez et Ernst Thälmann et qui continua d’exister dans les maquis de la Résistance communiste française.
Chers camarades allemands venus de toute l’Allemagne et de toute l’Europe antifasciste, chers hôtes de l’ABW-KPD,
C’est un honneur pour nous, délégués du Pôle de Renaissance communiste en France, que d’intervenir dans le cadre de cette manifestation 100% antifasciste et 100% anti-impérialiste
Notre présence ici est d’abord une manière, pour notre organisation, qui est liée par toutes ses fibres à l’histoire de la Résistance communiste française aux nazis, de dénoncer le négationnisme historique qui se développe dans toute l’Europe à l’invitation du soi-disant Parlement européen. En effet, pour nourrir la ruée vers l’Est de l’impérialisme euro-atlantique russophobe et sinophobe, ce pseudo-Parlement, pour lequel la majorité écrasante des ouvriers d’Europe s’est abstenue de voter, a adopté en septembre 2018 une prétendue résolution sur la « mémoire de l’Europe » qui ose placer sur le même plan le Troisième Reich exterminateur et l’Union des Républiques socialistes soviétiques, principal vainqueur historique de Hitler. Or, non seulement l’amalgame prétendument « antitotalitaire » entre les communistes et les nazis est une aberration morale et scientifique, non seulement elle renvoie odieusement dos à dos les vainqueurs de Stalingrad et les monstres nazis, mais en procédant de la sorte, il est clair que, d’un seul et même mouvement, cette résolution honteuse criminalise l’idéal humaniste des communistes tout en banalisant les auteurs du pire génocide de tous les temps. Après quoi nos médias bien-pensants, les mêmes qui feignent de ne pas voir les runes nazies dont sont tatouées les milices ukrainiennes admiratrices de Bandera, viendront gravement se demander comment il se fait que l’extrême droite monte partout en Europe ! Quelle hypocrisie ! La réalité, camarades, c’est que partout et toujours l’anticommunisme et l’antisoviétisme pavent la voie du fascisme, ce produit monstrueux de la contre-révolution et de l’impérialisme.
Une autre raison de notre présence ici, c’est que, en réalité, les marxistes-léninistes allemands et français doivent agir ensemble et reconstituer l’Axe rouge que construisirent jadis Maurice Thorez et Ernst Thälmann et qui continua d’exister dans les maquis de la Résistance communiste française. Sachez que le communiste allemand Norbert Kugler joua un rôle décisif dans la formation des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre immigrée que mit en place le PCF clandestin dirigé par Jacques Duclos, comme nous le rappelle souvent le président du PRCF, le camarade Léon Landini, ancien officier de la Résistance qui vous salue aujourd’hui. Sachez que le camarade allemand Gerhardt Leo a joué un grand rôle politique et militaire dans les Maquis de Corrèze animés par les Francs-Tireurs et Partisans Français formés par le PCF, ces FTPF dont fit partie notre regretté camarade Pierre Pranchère, qui vous avait rendu visite il y a plusieurs années. Sachez que les communistes français qui libérèrent la ville de Nîmes en 1944 insistèrent pour que le drapeau tricolore de la République française enfin restaurée fût porté par des camarades allemands présents dans nos maquis lors du défilé célébrant la Libération de cette ville méridionale. Sachez enfin que notre jeune camarade Jean-Pierre Timbaud, alors secrétaire général de la Métallurgie CGT, membre du Comité central du PCF, fusillé par la Wehrmacht à Chateaubriant à côté de Pierre Sémard, premier secrétaire général du PCF et secrétaire de la Fédération CGT des cheminots, mourut en criant « vive le parti communiste d’Allemagne ! » C’est dire que nous ne confondrons jamais le peuple d’Allemagne, qui a donné au monde certains des plus grands musiciens et philosophes, au nombre desquels Marx et Engels, avec l’impérialisme allemand qui veut aujourd’hui se saisir de la guerre russo-otanienne pour se remilitariser à fond avec la complicité, en France, de Macron et des pseudo-« socialistes », en Allemagne avec la collusion de la pseudo-écologiste Annalena Baerbock et du SPD.
Plus fondamentalement, pour nous léninistes, le patriotisme et l’internationalisme ne s’opposent pas dès lors qu’ils visent à cultiver à la fois la souveraineté de tous les peuples, revendication centrale de la Révolution démocratique bourgeoise française, et l’émancipation sociale universelle des travailleurs qui fut au cœur de la Commune de Paris, de la Révolution d’Octobre et de la construction de la République démocratique allemande, premier Etat socialiste édifié sur le sol allemand. En conséquence, nous, PRCF, n’opposons pas abstraitement « le » patriotisme et « l’ » internationalisme: nous défendons à la fois le patriotisme démocratique et populaire, que nous opposons à l’Union européenne supranationale et atlantique fauteuse de guerre, de misère et de fascisation, et l’internationalisme prolétarien que nous opposons à la mondialisation néolibérale, à l’OTAN et au cosmopolitisme de la haute finance.
Camarades, nous sommes aujourd’hui confrontés au plus grand danger qui ait jamais menacé l’humanité. En effet, l’impérialisme euro-atlantique sent qu’il perd pied mondialement et que les pays du Sud et de l’Eurasie en ont assez de la domination mondiale du dollar, de l’Union européenne prédatrice, du néocolonialisme français décadent, et un grand mouvement est enclenché pour mettre fin à cette hégémonie mortifère qui conduit le monde à la ruine. Certes, nous n’idéalisons nullement le régime russe contre-révolutionnaire issu de la félonie gorbatchévienne soumise à l’impérialisme américain, mais nous disons que l’impérialisme euro-atlantique est aujourd’hui, qu’il prenne un jour le visage de l’impérialisme états-unien et le lendemain celui de l’État européen fédéral en gestation, le danger principal pour tous les peuples, voire pour la paix mondiale à une époque où une guerre nucléaire pourrait s’achever en destruction générale du vivant. C’est pourquoi vous comme nous, nous devons nous souvenir de la juste parole de Karl Liebknecht s’écriant en 1915 « der Hauptfeind steht im eigenem Land ». Et face aux torrents de propagande de guerre qui déferlent sur l’Europe à l’initiative de Macron, d’Ursula von der Leyen et de Merz, nous nous souvenons aussi des mots de notre Jean Jaurès, assassiné en août 1914, qui déclarait « le courage, ce n’est pas d’adhérer au mensonge qui passe, le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». Ce que votre Rosa Luxemburg exprimait sous une forme plus directe encore : « il n’y a rien de plus révolutionnaire que de dire ce qui est ».
Camarades, face à l’Axe franco-allemand réactionnaire qui veut organiser une guerre de revanche contre le pays de Stalingrad, reconstruisons avec nos moyens, encore modestes en raison de la trahison opportuniste dont a été victime le Mouvement communiste international, l’Axe rouge franco-allemand. Refusons catégoriquement l’État fédéral européen, ce IVe Reich en construction, ainsi que l’armée européenne arrimée à l’OTAN. Refusons le piège énorme d’une force de frappe nucléaire française couvrant toute l’Europe car cet hubris ridicule et dangereux de Macron, président minoritaire et archi-détesté par la classe ouvrière française, est la recette pour la plus grande catastrophe qu’ait vécue notre continent.
À l’heure où la classe ouvrière et le monde du travail, frappés par la crise capitaliste mondiale que va encore renforcer la marche à la guerre, se réveille et mène ou prépare de très grandes grèves de l’Inde à la Grande-Bretagne, du Bangladesh au Mexique, du Québec à l’Italie, de la Corée du Sud aux USA en passant par la Belgique, faisons vivre l’espérance d’une nouvelle Internationale Communiste et Ouvrière. Et portons au présent le grand idéal antifasciste qui triompha les 8 et 9 mai 1945 et dont le triomphe définitif ne fait qu’un avec le triomphe à venir d’un socialisme-communisme de nouvelle génération fidèle aux idéaux d’Octobre et porteur de vie, là où le capitalisme-impérialisme n’apporte plus aux humains que la guerre, le fascisme et la mort.
La FSM présente à Berlin

Notre camarade Luc Wajs, syndicaliste, a participé en qualité de coordinateur des pays d’Europe pour l’UIS à la commémoration du 80e anniversaire de la
victoire contre le fascisme hitlérien par nos camarades du comité central de l’Arbeiterbund für den Wiederaufbau der KPD. Étaient présent pour la France, outre le PRCF et l’Union Internationale des pensionnés et retraités de la FSM, l’Union départementale du Val de Marne de la CGT, membre de notre FSM.
La mobilisation a permis en soirée la tenue d’une importante conférence. Les camarades allemands ont décrit la situation sociale en Allemagne, depuis la
« réunification » et le sort des travailleurs de la RDA plus qualifiés que ceux de la RFA qui se sont retrouvés affectés à des tâches subalternes, voire quelquefois dégradantes. Au sujet de la situation actuelle, est soulignée une forte inquiétude face à la montée du fascisme dans le pays et de montée du nationalisme dans l’esprit du peuple allemand. La discussion a montré le rôle de l’impérialisme européen et des problèmes liés aux retraites et à la santé et à la course à l’armement au plan de notre continent.
Luc Wajs a prononcé le discours suivant :
Chers amis, chers camarades, chers frères et sœurs,
En qualité de coordinateur pour les pays d’Europe des syndicats de pensionnés et retraités de notre Fédération Syndicale Mondiale je tiens à saluer chaleureusement les militants de la Ligue des travailleurs pour la renaissance du KPD, héritiers des plus grands noms de révolutionnaires que l’Europe et le monde aient connus pour cette initiative qui marquera l’histoire du mouvement ouvrier en Europe et au-delà. Je salue également tous les participants ici présents. Cette commémoration des 80 ans de la victoire contre le fascisme hitlérien nous donne l’occasion d’apporter un démenti aux allégations selon lesquelles cette victoire serait due à l’entrée en guerre des États-Unis d’Amérique venus en fait occuper à leur tour la France et les pays d’Europe libérés par la résistance parmi laquelle se trouvaient les communistes et les militants syndicaux de classe.
Cette commémoration est l’occasion, une fois de plus de rendre un chaleureux hommage à nos camarades soviétiques qui permirent la victoire contre le fascisme hitlérien, et ceci au prix du sacrifice d’un million d’entre eux lors de la bataille de Stalingrad. C’est l’occasion aussi de rappeler les ravages humains auxquels se sont livrés les tortionnaires nazis avec le soutien actif des dirigeants italiens, français, polonais, ukrainiens et autres, torturant et assassinant 6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants juifs, torturant et assassinant 250 000 hommes, femmes et enfants tsiganes, d’homosexuels, de résistants. Rappelons que pendant ces 6 ans de guerre mondiale, les USA n’ont cessé de pratiquer le commerce avec l’Allemagne nazie. En Europe et en France notamment le gouvernement constitué du Conseil National de la Résistance a nationalisé dès la Libération les entreprises capitalistes industrielles et financières qui avaient servi le Reich, parmi lesquelles les usines Renault et la Banque de France. La plupart de ces entreprises ont été depuis rendues par les gouvernements de droite comme de « gauche » aux exploiteurs.
Le fascisme hitlérien aura permis d’enrichir les capitalistes de la planète au prix de 50 à 80 millions de morts, de plusieurs millions de blessés et de 30 millions d’européens déplacés. Notons que c’est l’Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées aussi bien civiles que militaires évaluées à 21 millions de morts, soit 70 fois plus que les États-Unis.
La disparition de l’Union des Républiques socialistes soviétiques et de nombreux pays socialistes, la trahison des dirigeants d’ organisations communistes mutées en partis sociaux-démocrates et les organisations syndicales membres de la Confédération européenne des syndicats financée par l’UE adeptes de la collaboration de classes parmi lesquelles ce qui fut et sera la grande CGT, permet d’ouvrir au Capital de nouvelles sources de profits. Plus riches que jamais, ils doivent faire face à une systémique baisse tendancielle de leur taux de profits, ils s’organisent, se coordonnent au plan de l’Europe notamment, afin d’ouvrir de nouvelles voies, au détriment de l’indépendance des états membres, des conquis sociaux nationaux durement gagnés grâce aux puissantes luttes ouvrières depuis la victoire contre le nazisme, notamment le droit de tous les travailleurs à la santé et à une retraite par répartition, la casse des services publics, en particulier de l’hôpital public et de l’enseignement. Ils s’accaparent les médias audiovisuels afin de désinformer massivement, d’orienter les peuples vers la désespérance, En matière d’indépendance, Macron ne parle plus à présent de l’indépendance de la France, mais de l’indépendance .… DE L’UNION EUROPÉENNE, cette Union Européenne de malheur, nouvelle puissance impérialiste alliée à l’OTAN afin de piller les richesses de l’Ukraine avec la collaboration de Zelenski et de son gouvernement d’extrême-droite ou des territoires palestiniens notamment.
La Fédération syndicale mondiale et son Union internationale des syndicats de pensionnés et retraités tient du haut de cette tribune à réaffirmer leur soutien aux camarades palestiniens et notamment gazaouis ainsi qu’aux progressistes israéliens qui luttent contre la barbarie du régime fasciste de Netanyahou et pour la création d’un état palestinien indépendant. Nous ne pouvons qu’être fortement révoltés par les propos du fasciste Donald TRUMP suggérant de faire de Gaza une Riviera. Nous condamnons très fermement ces propos odieux. Nous exigeons que l’Organisation des Nations Unies joue son rôle et intervienne dans ces conflits, en particulier avec la présence des « casque bleus ». Nous exigeons que les résolutions régulièrement votées par la quasi unanimités des états membres de l’ONU au nombre de 187 sur 193 concernant le blocus économique et commercial qui dure depuis 63 ans contre le peuple cubain soit appliqué.
Nous exigeons, NOUS créateurs actifs des richesses du monde, le droit de nous soigner.
Nous exigeons, NOUS créateurs actifs des richesses du monde, de pouvoir jouir de salaires et de soins nous permettant de vivre et faire vivre nos familles dans les meilleures conditions, nous exigeons la retraite à 60 ans
Nous exigeons, NOUS retraités créateurs des richesses du monde de vivre les années de bonheur qui nous restent à vivre en nous permettant de nous soigner et de percevoir une pension égale à nos meilleurs salaires antérieurs.
Ensemble créateurs des richesses du monde exigeons que soient satisfaites nos revendications, refusons ENSEMBLE les guerres au profit des capitalistes, refusons le retour à l’obscurantisme.
Mais pour être entendus, amis,camarades, frères et sœurs, nous devons crier plus forts, plus nombreux et PLUS UNIS que jamais. Face à l’effacement des partis communistes en mutation, à la trahison des organisations syndicales ouvrières vendues au Capital qui attaque nos libertés, au racisme, au fascisme, quelle que soit la forme qu’il prenne, face l’accaparement des richesses de nos pays créés par les travailleurs, la casse de nos conquêtes sociales, parmi lesquelles le droit à la santé, les retraites et les pensions de retraite, nous, travailleurs actifs et travailleurs à la retraite nous rencontrer afin de coordonner nos luttes sur le thème de nos revendications sociales et de la paix. Nous refusons de voir nos frères, nos fils et petits-fils mourir pour le profit. Ces guerres n’ont jamais été, ne sont pas et ne seront jamais celles des travailleurs. La FSM et son Union Nationale des pensionnés et retraités, sa coordination européenne sont disponibles pour rencontrer où que ce soit les militants de classe. Elles appellent les organisations syndicales de classe à les rejoindre.
Rencontrons-nous, coordonnons nos luttes contre le fascisme car « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » écrivait le grand Bertolt Brecht, contre la casse de nos conquis et pour la paix.
Pour paraphraser le Che : « los pueblos unidos jamas seran vencidos, venceremos ! »