Pour ceux qui imagineraient encore que l’UE est « démocratique » et que l’on peut changer quelque chose à ce machin totalitaire, la Commission Européenne vient de donner une réponse cinglante en jetant à la poubelle les millions de signature de la pétition Stop TAFTA.
Si on ne veut pas entrer dans le TAFTA/GMT/TTIP il n’y a qu’une solution, sortir de l’Union Européenne. En Sortir pour s’en sortir.
1 million de citoyens contre le TAFTA, la Commission jette la pétition à la poubelle : « Stop TAFTA », c’est d’abord « Stop UE » !
Article MA pour http://www.solidarite-
internationale-pcf.fr/ Ce 4 décembre, le collectif européen « Stop TAFTA » annonce fièrement qu’il a mobilisé 1 million de signatures. En vain, la Commission ne reconnaît pas cette « Initiative citoyenne européenne ». Les dernières illusions sur la démocratisation de l’Europe volent en éclats.
Il faut lire la presse belge, le Soir, pour avoir des nouvelles d’une pétition signée par 1 million de citoyens, de 21 pays différents, contre le Traité de libre-échange trans-atlantique (le TAFTA en anglais), qui devrait ouvrir une nouvelle phase de libéralisation des marchés intérieurs.
Cette pétition devait être livrée au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour ses 60 ans. Elle ne l’empêchera pas de dormir.
L’ICE, le cache-sexe démocratique du Traité Constitutionnel de 2005
314 organisations issues pour l’essentiel de la gauche alter-mondialiste européenne se sont mobilisés depuis septembre pour obtenir les signatures. ATTAC est au coeur du projet, mais on y retrouve aussi les Verts, le PGE (Parti de la gauche européenne) et Die Linke.
Ces organisations alter-européistes ont voulu jouer la carte légale, utiliser l’outil démocratique de l’ « Initiative citoyenne européenne » (ICE) tant vantée par les partisans du « Oui » lors du débat sur le Traité constitutionnel de 2005, intégrée finalement au Traité de Lisbonne.
Selon l’ICE, une pétition signée par 1 million de citoyens, venant d’1/4 des pays membres peut être déposée à la Commission européenne. Libre à elle de l’accepter d’abord, de le ré-élaborer éventuellement, et le cas échéant de le transposer en législation. Cela fait beaucoup de « si ».
Une initiative populaire bafouée par une institution anti-démocratique :
quel crédit démocratique y donner ?
C’est un paradoxe qu’on puisse trouver dans un article de Bernard Cassen (« Un déficit démocratique persistant » – figure tutélaire d’ATTAC – les raisons qui expliquaient en 2005 pourquoi l’ICE était un leurre, apportant une légitimité démocratique à une UE anti-démocratique. Le meilleur argumentaire à opposer à l’erreur politique de ses amis d’ATTAC, dix ans après.
L’acceptation de ces pétitions étant soumis au bon vouloir de sa Majesté Commission européenne, elle apporte des conditions de recevabilité d’une rigueur relative : (1) que la proposition ne soit pas en dehors des attributions de la Commission ; (2) qu’elle ne soit pas « manifestement abusive, fantaisiste, vexatoire » ; (3) qu’elle ne soit pas contraire aux valeurs de l’Union européenne.
La Commission a combiné ces motifs pour refuser dès le 11 septembre d’apporter le moindre crédit cette « Initiative citoyenne européenne », sous prétexte officiel que cette pétition est légalement irrecevable car ne concernant pas un acte légal mais un processus de négociation interne à l’UE.
Une justification peut-être foireuse, qui a emmené les organisateurs à s’entêter. D’une part, en apportant du crédit à la Cour de justice européenne pour déjuger la Commission. D’autre part, en persistant par une « Initiative citoyenne européenne » auto-organisée !
Les institutions de l’Union européenne affichent leur mépris pour la démocratie, leur hypocrisie. Ces organisations de gauche ne trouvent rien de mieux qu’à tenter de leur repeindre à tout prix son vernis démocratique craquelé, sur une UE de plus en plus nue.
Ce n’est pas la première pétition que la Commission jette à la poubelle
Peine perdue, selon le Soir, la Commission a confirmé qu’elle ne recevait pas l’Initiative citoyenne européenne. Frustrant.
Mais le résultat des premières ICE ne laissait pourtant aucune illusion, outre le fait qu’elle ouvre la voie, vu le rapport de forces idéologique actuel, aux propositions les plus réactionnaires. Comme le modèle suisse nous l’apprend.
Ainsi, la pétition contre la recherche sur les embryons humains (« Un de nous ») avait mobilisé près de 2 million de citoyens. Elle a été purement et simplement rejetée en mai 2014.
La pétition pour un « droit à l’eau » a connu un sort différent, elle aussi paraphée par 2 million de citoyens. La Commission l’a reçue, et y a répondu en mars 2014, en noyant le poisson.
Elle partage les préoccupations des pétitionnaires, rappelle l’importance de l’eau (sic) mais ne propose aucun enregistrement juridique du « droit à l’eau », ni aucun engagement sur une future libéralisation des services de l’eau, ni son exclusion du TAFTA. Une farce.
Porter une analyse critique sur le TAFTA et sur l’UE
On ne peut pas dire que les partis de gauche, y compris certains partis communistes dont le PCF, n’aient pas nourri de graves illusions à ce sujet.
Sous l’égide du PGE, une pétition avait été lancée à l’été 2012 pour une « banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire ». La Commission l’avait tout bonnement refusée. Une fois c’est une erreur, la deuxième fois c’est un choix.
La question même de l’analyse politique juste que nous devons avoir du TAFTA reste ouverte. On ne peut que s’y opposer, comme instrument de concentration monopolistique privée, de libéralisation-privatisation des marchés, de constitution d’un bloc impérialiste occidental unifié.
Mais on sent le prétexte utilisé par nos propres dirigeants, français et européens, pour justifier de nouvelles directives de libéralisation cassant les monopoles publics, d’extorsion de fonds publics par les entreprises privées, de poursuite d’une politique de casse sociale au nom de la compétitivité.
En cela, le TAFTA représente une nouvelle phase de ce processus capitalistique, de privatisation, paupérisation, exploitation, dont le coeur reste l’Union européenne du Capital qui depuis six décennies a déjà fait l’essentiel de la politique qui bride toute alternative.
Le marché commun libéralisé, politique commune de casse de l’agriculture (PAC) et de l’industrie lourde (CECA), directives de libéralisation, monnaie unique permettant d’imposer la même politique d’austérité partout : Voilà l’ennemi.
Un traité de libre-échange peut accentuer un processus de libéralisation de marchés, de paupérisation d’un territoire, de mise sous (inter-)dépendance d’une région. Seule une construction politique comme l’UE peut poser les bases d’une structure capable d’imposer une politique commune du capital financier européen contre les peuples.
Il n’y a plus le moindre crédit à apporter à cette Union européenne, en particulier dans son volet démocratique et social, tant vanté dans ses textes de référence, brandi par les illusionnistes de l’européisme de gauche, qu’on retrouve jusque dans le PGE et la CES.
Si on veut rejetter le Traité de libre-écchange trans-atlantique, il faut rejeter cette gigantesque zone de libre-échange – nous imposant d’autres contraintes politiques, économiques plus drastiques – qu’est l’UE. Stop TAFTA, c’est donc d’abord STOP UE !
Bonjour.
L’ UE jette à la poubelle comme elle jette dans la misère et dans les conflits.
La gauche se cherche, je le répète, elle a ses divisions, son idéologie et ses grilles d’analyse marxiste-léniniste ou / et trotskistes…….
«« 314 organisations issues pour l’essentiel de la gauche alter-mondialiste européenne se sont mobilisés depuis septembre pour obtenir les signatures. »»
Moi, je réitère ma sugestion des tables de réflexion informel à temps partagé. Un simple véhicule de conscientisation sur les deux fondamentaux. Il y a un travail de fond à faire dans la population.
Que la révolution démocratique et légale qu’a indiquée Jean Jaurès est l’avenue que les citoyens vont prendre, si et seulement si, les citoyens s’approprient l’agenda du changement politique qu’implique le changement du mode de travail, passer du mode privé-exploiteur-appropriation de la plus value des travailleurs pour passer aux coopératives autogérées à temps partagé; le changement au niveau du revenu, le revenu de base adéquat et indexable « selon » couplé aux coopératives autogérées à temps partagé. Voir les article et vidéo de Bernard Friot sur http://www.reseau-salariat.info/?lang=fr
La nouvelle économie, il faut y réféchir dès maintenant, des comités et des tables satellites.
Le potentiel de changement écolo-social-économique et de la structure du pouvoir.
Les avantages pour tous sans exception: le recul significatif de la criminalité, des maladies psychosomatiques induites et enrayer la pauvreté-misère; ……
««« La prise de « sa vie » pour chacun et la participation selon le sens de chacun induit par le recouvrement de « sa dignité humaine intrinsèque inconditionnelle » car le sentiment de dignité ouvre sur le sens des responsabilités et de la solidarité…Ici, la perspective de l’auto-éducation de chacun par chacun. Le questionnement est le levier des tables de réflexions, de leur animation.
Il s’agit de bien articuler les deux fondamentaux leur potentiel et les avantages pour tous.
Inviter chaque participant à énoncer un ou deux avantages, puis de se questionner sur leur pertinence sur nos vies…..
Se questionner sur le potentiel de changement…..
L’auto-éducation, qu’est-ce que cela implique sur nos mentalités.
Peut-on établir le coopératisme sans une philosophie de vie « nouvelle », mais sans contrainte en se basant sur notre réalité, notre condition humaine. Une compréhension des aspects fondamentaux humains.
Le questionnement est le meilleur moyen d’éviter les conflits d’opinions et les confrontations intempestives des égos.
314 organisations qui pourraient initier facilement, systématiquement les citoyens à animer les tables et faire boule de neige.
À partir de vos quartiers, vos pouvez initier systématiquement les tables, puis les rendre accessible dans les divers lieux abritant les organismes implantés dans les divers secteurs des cités pour rejoindre toute la population.
La première chose à faire c’est de reconnaître les fondamentaux et leurs potentiels et avantages.
Le revenu et le travail sont la base.
Et c’est à partir d’eux, leur appropriation par le peuple que le changement s’amorcera.
À travers ces tables, la partie du questionnement sur l’impacte sur nos vies ouvre sur l’auto-éducation, l’auto-questionnement qui impliquent l’éducation, l’instruction et la culture générale par « ricochet » et qui peuvent être misent en perspective ultérieurement dans d’autres tables élaborées par les citoyens eux-mêmes, mais en lien avec les fondamantaux qui dans nos sociétés (et celles d’hier) sont indissociables et fondent notre condition humaine: société de castes, de classes ou Société Humaine.
Éducation qui est en lien avec notre être conscient: connaissance de nous-mêmes…
Instruction qui est en lien avec les connaissances générales: histoire, évolution natrelle, condition humaine…
Nous devons entrer dans la lerspective du réel, du concret et quoi de mieux que d’initier parallèlement aux deux fondamentaux, les aspects pertinants de l’histoire, de l’évolution naturelle …De relever les notions de psychologies pertinentes: quand on parle de condition humaine, on parle du contexte dans lequel nous évoluons: mentalité, économie, éducation, croyance, cultures et origines….un vaste programme.
Condition humaine implique les habitudes de vie, la culture (ses aspects positifs et négatifs selon les contextes historiques et de faire du ménage….). Les habitudes peuvent être regardées comme saines ou conditionnantes. La perspective historique nous aide à y voir claire.
Mais d’abord, occupons-nous des fondamentaux et du consensus.
Le consensus nous permet de mettre les opinions et les arguments (coupe jambe) de côté.
Ultérieurement, nous pouvons aborder ces questions « de culture et d’identité » sur le moyen terme et le long terme selon. Sereinement.
Occupons-nous du concret, le consensus sur ces deux objets que sont les deux fondamentaux, permettra de rassembler le plus grand nombre de tout horizon.
En demeurant dans la perspective des fondamentaux, nous favorisons le consensus et l’appropriation des fondamentaux par les citoyens dans un premier temps. Puis les aspects secondaires fondamentaux comme les mécanismes économiques adéquats au service de la population, les questions de sécurité, la place de la justice, l’organisation de la santé et le mode de formation, etc..
Donc, des tables de seconde génération, une foi les fondamentaux clairement acceptés et en progression systématique.
La Constitution, le ciment des pays doit être souligner lors des rencontres sur les deux fondamentaux. Cet élément essentiel doit s’ancrer dans les moeurs.
Dans un deuxième temps, la formation des comités par les citoyens (à temps partagé: l’économiseur des énergies et d’empiètement sur le temps de vie, les citoyens ont bien d’autres chats à fouetter) nourris par les tables de réflexion, pourront élaborer l’agenda politique à mettte en place, choisir les représentants (conditions), …
Dans un troisième temps, des comités et des tables de réflexions sur les nuances des différents sujets. L’agenda politique du parti citoyen.
L’idée, c’est aussi d’établir une base durable d’implications citoyennes, qui est mobilisable. Et le temps partagé peut permettre cela.
Nous devons changer la structure du pouvoir politique et placer le citoyen au centre.
Le fait que lors d’un vote démocratique, c’est 50% +1 qui l’emporte concrétise l’importance de la personne et de son poid politique en même temps que celui du groupe.
Que le citoyen compte et que le groupe compte.
Il y a complémentarité. L’un n’est pas sans l’autre.
De même qu’il n’y a pas de contradiction dans les fondamentaux et dans les solutions adéquates que nous trouverons en chemin.
Appliquons nos énergies sur notre terrain, laissons tomber le terrain du néo-libéralisme, cessons de le nourrir.
Pourquoi, ne pas mettre en faillite coca cola, parallèlement. Il faut bien commencer quelque part.
Coca cola prive des centaines de milliers d’enfants d’eau potable. Il n’est pas le seul, mais il faut commencer quelque part. Priver d’eau des enfants est un crime contre l’humanité point.
Attention à la récupération.
J’y reviens avec certains articles à lire.