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Accueil articles 2-lutte des classes et renaissance communiste

Dermatose nodulaire : c’est peut être la goutte qui fait déborder le vase, mais ce n’est pas elle qui l’a rempli

15 décembre 2025
Temps de lecture9 mins de lecture
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Ce n’est pas l’incompétence ou la préméditation haineuse de quelques personnes mal intentionnées qui ont amené l’exaspération du monde paysan, mais le lent et permanent essoufflement du modèle économique imposé par le capitalisme mondialisé, aujourd’hui en panique.

Tous les piliers de l’économie fondamentale de notre pays sont en état de délabrement avancé :

  • Agriculture
  • Industries
  • Santé
  • Education / Culture
  • Transports
  • Services publics

Etudiés de plus près, ces secteurs qui regroupent les travailleurs, c’est à dire ceux qui produisent concrètement les biens et services nécessaires au bien être de l’humanité, montrent qu’ils sont devenus les jouets d’une superstructure dont la vocation est de capter l’essentiel de la valeur produite et la détourner vers des intérêts et des pouvoirs particuliers qui ne servent plus la cause initiale de tant d’efforts.

Tous les producteurs du monde subissent ces mêmes entraves, il est temps qu’ensemble ils prennent conscience de leur aliénation imposée par les détenteurs du capital qui dans le seul but de générer toujours et encore plus de profit qu’évidemment ils s’accaparent sans intention de le partager, ont à travers l’appropriation des chaines de productions, la soumission à des règles de droits et des normes arbitraires ainsi que le pouvoir de financer ou non les entreprises, décident de leurs vies ou de leur morts.

Bien sûr, la révolte des acteurs agricoles, de surcroit en France, envoie un signal fort sur l’état de délabrement de notre société, car s’ils tombent, après eux, il n’y a plus rien.

En effet comment imaginer l’avenir d’une société incapable d’assurer l’indépendance et la sécurité alimentaire à sa population ?

A lire :

  • Monde paysan : une crise structurelle explosive
  • DNC : Stopper le régime Macron UE qui abat les troupeaux et agresse les paysans

En Ariège, à Borde sur Arize, 1000 à 1500 irréductibles paysans ont essayé de raisonner les représentants de la machine infernale que constitue le commerce internationalisé et non régulé.

Peine perdue, tous étaient inscrits sur la liste des abonnés absents… sauf les représentants de la force légale (mais pas tous!) qui après quelques instants d’hésitation, ont choisi leur camp… Bien sûr, c’était le parti de celui qui paye ou qui peut selon son humeur, détruire une carrière voire mettre dans la précarité toute une famille. Il y a là un réflexe humain, est-il condamnable ?

Derrière ce sacrifice de 208 bovins, dont un seul était contaminé, se cache la répétition du cycle caractéristique du capitalisme : La recherche effrénée du profit maximal par quelques privilégiés et ce jusqu’à épuisement des ressources terrestres, du vivant et pour finir, des hommes.

La fin de ce processus est connu, le capitalisme ne sait sortir de ses crises que par la guerre ou par l’exploitation d’une nouvelle population.

Nous avons à la tête de la France une élite qui a porté un diagnostic.

Pour elle, le peuple français appartient au folklore du passé car considéré comme vieux, dépassé et fatigué. Par conséquent il ne saura que vociférer, mais ne mordra pas au moment de recevoir l’estocade.

Cette élite n’est déjà plus parmi nous, complètement acculturée, elle se rêve nomade entre New York, Berlin, Londres, Milan et Paris. Elle se déplace en avion, en TGV, à la rigueur en auto sous condition de ne jamais quitter l’autoroute. Ce qu’il y a entre ces villes ou ailleurs, elle s’en fout et méprise.

Pourtant, pour la première fois depuis très longtemps, la France, a eu en 2024 un déficit de commerce extérieur avec sa filière agro-alimentaire.

Oui, nous parlons bien là de la France, pays qui s’enorgueillissait, il y a moins de 40 ans, de pouvoir à elle seule répondre aux besoins alimentaires de l’Europe.

Comment en sommes-nous arrivés à avoir des agriculteurs, des éleveurs, qui se suicident ou ne trouvent pas de successeurs, l’âge de la retraite arrivant?

L’explication se trouve dans les choix politiques imposés depuis 50 ans.

  • Soumission à l’UE,
  • libre circulation des marchandises et des capitaux,
  • hégémonie du capitalisme mondialisé.

Ainsi, aujourd’hui, les producteurs sont pressurisés par une cinquantaine d’entreprises qui contrôlent le marché mondial. ( Lactalis, Cargill, Nestlé, etc.)

Le métier de ces multinationales n’est pas de nourrir l’humanité, mais de faire du business et de dégager le profit financier le plus important possible.

La recette est toujours la même : Acheter le moins cher possible et faire un maximum de plus-value.

En conséquence :

  • Elles n’hésitent pas à casser la chaîne des tâches comprises dans le cycle économique (production > transformation > commercialisation) et d’y instaurer à chaque étape une concurrence mortifère dont les victimes sont toujours les producteurs.
  • Elles définissent leurs marchés sur la base d’une clientèle représentant une demande immédiate et solvable.

Cette façon de penser aboutie forcément à l’appauvrissement du savoir-faire et à la baisse de rentabilité de la filière. Le constat en France de cette dégradation est un modèle du genre.

Historiquement, la « révolution » agricole française a vraiment démarré dans les années 60. Il s’agissait alors de libérer de la main d’œuvre pour aller grossir les effectifs des usines industrielles en plein essor et favoriser, par de nouvelles demandes, de nouveaux besoins, l’expansion économique. Pour ce faire, les « paysans » ont été exhortés d’abandonner l’exploitation multi-cultures et à taille humaine pour s’engager dans des projets de très grandes exploitations, spécialisées et automatisées.

Cette transformation était encadrée par le « plan agricole quinquennal » validé par l’État, lequel disposait de leviers importants (définitions de prix directeurs, gestion des marchés, orientation du crédit, et des subventions aux investissements …). Cette politique a permis de définir des prévisions, de coordonner les différentes forces productives nécessaires, enfin de rechercher une efficacité sur le long terme.

En choisissant d’entrer quelques années plus tard dans, la Communauté économique européenne, l’État a accepté de perdre son autorité et son pouvoir d’encadrement, contraignant ainsi la filière a s’adapter aux exigences de la Politique agricole commune et, par voie de conséquences, aux fluctuations des marchés mondiaux livrés au libéralisme.

En 2009 l’UE a remplacé la CEE, officialisant le transfert définitif des compétences et de pouvoirs de décisions politiques économiques à « Bruxelles ». Cette nouvelle institution, extrêmement directive dans l’imposition de normes et de traités de libre-échange se révèle depuis lors particulièrement influencée par des opérations de lobbying défendant des intérêts hostiles engendrant des distorsions de concurrence et l’exécution faussée de marchés.

Le modèle agricole imposé par l’UE veut remplacer les exploitations familiales par des fermes industrielles géantes, automatisées, spécialisées et standardisées. Il est en recherche constante de nouvelles variétés de plantes, d’OGM dans le seul objectif d’augmenter le rendement à l’hectare en réduisant au maximum l’appel à la main-d’œuvre.

Les commerçants s’enrichissent (vendeurs de tracteurs, de robots, de produits…) pendant que les paysans mendient des subventions et que l’environnement est saccagé.

L’absurdité du système ne s’arrête pas là.

L’UE impose les conditions de traités internationaux qui mettent nos producteurs français en concurrence avec ceux du bout du monde.

Ces traités ont entre autres comme objectif supérieur de faciliter la commercialisations de produits de l’industrie chimique allemande ou suisse (Bayer, BASF, Sygenta…) destinés à doper les rendements agricoles et à prémunir les cultures contre les maladies… mais qui, parce qu’ils polluent durablement l’environnement, sont interdits d’emploi par nos agriculteurs.

En contrepartie, l’UE accepte des quotas d’importations de produits alimentaires venant de ces pays.

Ainsi non seulement, le consommateur européen se retrouve à consommer des aliments pollués par les chimistes européens, mais en plus nos producteurs sont pénalisés car amenés à obtenir une qualité supérieure tout en devant s’aligner sur les prix d’une filière à bas coûts ne respectant pas le même cahier des charges.

Pour ne pas disparaître, ils ont dû abandonner la maîtrise du processus complet de valorisation (production >transformation >commercialisation>livraison) à des acteurs tiers et privés.

Ces derniers n’hésitent plus à délocaliser les étapes de production ou de transformation vers des pays aux prix les plus bas (cette concurrence imposée se fait la plus part du temps entre pays européens).

C’est ainsi que l’on découvre que le bétail né en France part souvent, très rapidement à l’étranger, les producteurs n’ayant plus les capacités de l’engraisser.

Concernant les bovins, 1 300 000 têtes sont exportées vivantes chaque année, soit l’équivalent du cheptel de 10 000 exploitations françaises.

Autrement dit, dans le secteur agro-alimentaire, la plus grande part de la valeur ajoutée déclenchant rémunération est détenue par des acteurs tiers privés et se trouve réalisée en dehors de nos frontières.

L’intérêt de ces acteurs économiques n’est donc pas le même que ceux de nos éleveurs.

Les agents intermédiaires ne veulent prendre aucun risque pouvant nuire à leur business, c’est à dire à la rémunération de leurs actionnaires et autres « investisseurs financiers »

Nos éleveurs se préoccupent de leur survie et de la transmission d’un savoir faire intergénérationnel difficile à reconstituer si d’aventure il devait être amené à être détruit.

Cet antagonisme est mis en évidence par la crise engendrée par l’apparition de cas de « dermatose nodulaire »

Des épidémies de toutes natures, les éleveurs en ont connues. Celle ci n’est donc pas la première et ne sera pas la dernière.

Alors pourquoi ce raidissement des positions amenant des comportements radicaux aussi bien du côté des représentants de l’État, que de nos paysans ?

Les propriétaires du troupeau abattu vont être indemnisés, alors ? De quoi se plaignent-ils ?

Et tous ces gens qui sont venus empêchés les autorités légales de faire leur travail, quelle mouche les a piqués au point de déclencher chez eux une réaction épidermique les amenant à perdre la raison ? Faut-il appliquer sur eux la même procédure de dépeuplement que celle appliquée sur le bétail ?

Non, tous ces gens ne sont pas fous, bien au contraire, ils font preuve d’une prise de conscience des enjeux, et du non-sens des choix politiques décidés par les acteurs de la superstructure européenne. Ils assument leurs responsabilités en entrant en résistance.

Pierre (PRCF 38)

Tags: agricultureDNCPACpaysanUnion Européenne
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