Léon Landini, président du PRCF nous adresse ce message d’action faisant suite à la vidéo et tribune de Georges Gastaud parue hier Gaza un méga Guernica. Un appel à l’action.

C’est bouleversé que je viens de lire l’article de Georges Gastaud, Gaza un méga Guernica
Toute ma vie je me suis battu pour que les êtres humains puissent vivre dans un monde où il ferait bon vivre.
Pendant la Résistance, j’ai vu mes meilleurs camarades un jour disparaitre, sans que nous ne puissions savoir ce qu’ils étaient devenus et nous n’avons jamais pu retrouver leur corps.
Chaque fois que j’apprenais qu’un de mes amis était disparus, pendant plusieurs jours j’avais une boule dans la gorge.
Aujourd’hui, alors que dans quelques semaines je vais avoir 100 ans, il m’arrive encore parfois, (puisque je suis en train d’écrire une brochure relatant les combats et les sacrifices des FTP-MOI,) de me réveiller la nuit en sursaut, le cœur battant la chamade dans ma poitrine, comme si la disparition d’un de mes frères de combat venait de se faire arrêter quelques heures auparavant.
Cette épouvantable émotion ressenti bien longtemps après la Libération et que mes camarades me racontaient parfois, émus comme s’ils avaient assisté quelques heures auparavant au martyre de leur copain.
Et voici mon cher Georges que la lecture de ton article vient, par vagues, de me remémorer tout un tas de souvenirs que j’avais réussir à atténuer.
Mes camarades étaient en admiration devant mon stoïsisme, car j’arrivais dans des moments particuliers à cacher ma peine.
Et voici, que ces jours-ci en regardant la télé, j’ai vu des hommes, des femmes et surtout des enfants, faire en Palestine, la queue pour obtenir une casserole de soupe. Une gamine, plus petite que les autres, avait beau tendre sa marmite, mais elle n’arrivait à la tendre assez haut pour être servie et malgré tous ses efforts elle ne récoltait que quelques coups de casserole sur la tête. Moi le « dur », qui dans le passéne montrais pas mon émotion, je me suis surpris à m’essuyer les yeux devant cette image.
Comment peut-on placidement assister à de pareilles images sans qu’une volonté de retourner au combat ne vous prenne.
Bien sûr je n’ai plus la force de retourner au combat, mais je peux encore encourager les camarades qui continuent à se battre pour une France, Forte, Libre, Indépendante et leur dire un grand MERCI !
Léon LANDINI.
Le PRCF était en action ce week end partout en France, dans les manifestations, sur les marchés pour diffuser la presse.
A Marseille avec le PRCF 13
A Annecy avec le PRCF 74 :
A Villeurbane avec le PRCF 69 :
A Paris, une très grande manifestation place de la République