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Le bilan : Nicolas Hulot, vrai capitaliste faux écologiste

14 octobre 2018
Temps de lecture9 mins de lecture
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Alors que le régime Macron s’enfonce dans la crise à la suite des démissions en cascade des Hulots, Flessel et autres Collombs, ministres prenant sans doute peur devant l’impopularité record de leur gouvernement. www.initiative-communiste.fr revient en détail sur le bilan de Nicolas Hulot, vrai capitaliste, faux écologiste.

Le bilan : Nicolas Hulot, vrai capitaliste, faux écologiste

Enrôlé volontaire au sein du gouvernement Philippe au lendemain de la prise de l’Élysée par le banquier Macron sous la menace de sa comparse Le Pen, le ministre Nicolas Hulot a donc démissionné au début du mois de septembre. Une démission surprise pour celui qui avait annoncé dans les médias au début de l’été, avant de partir en vacances pour deux mois qu’il se devait de rester au gouvernement.

Ce n’est ni l’accord de libre-échange conclu par l’Union Européenne avec l’Indonésie pour importer massivement de l’huile de palme pour permettre à Total de faire du bio carburant à la Medde ou celui conclu par l’Union Européenne avec le Japon sans aucune consultation du peuple français, ni la non interdiction du glyphosate, ni la privatisation des barrages hydroélectriques sur ordre de l’UE, première et quasi unique source d’électricité verte et renouvelable en France, ni toutes les autres couleuvres taille anaconda qu’il a avalées avec plaisir pendant en an qui lui auront fait abandonner les ors de la charge. Les mauvaises langues diront qu’en s’accrochant ainsi durant un an l’ex-présentateur télé de Bouygues et vendeur de shampoing, n’aura pas fait que mousser dans les médias mais aura largement profité des émoluments de ministre et conquis le droit d’en conserver les privilèges à vie… Il est vrai qu’au ministère de la transition écologique – ministère regroupant les ministères de l’écologie, de l’équipement, du transport, du logement et de l’énergie – personne n’a été étourdit par la présence ou le dynamisme de l’occupant de l’hôtel Roquelaure, un ministre absent. Absent des instances ministérielles de discussions avec ses personnels, c’est un fait indiscutable. Et même pour certains, absent tout court…

Nicolas Hulot :  la téléréalité nature pour faire fortune

Né en 1955 dans une famille bourgeoise du nord de la France, Nicolas Hulot est d’abord reporter d’images avant de rejoindre, à la fin des années 1970, France Inter puis d’être transféré à la chaîne de télé TF1 tout juste privatisée en 1987. C’est là que la plupart des Français le découvre. Loin de militer pour l’écologie, l’animateur télé d’Ushuaia fait alors de l’audimat par ses prises de risques et les images spectaculaires de ses émissions, se mettant en scène dans un format d’émission de télé (Ushuahia) qui a plus à voir avec la téléréalité qu’avec une émission scientifique éducative.

Fort de sa popularité télévisuelle, l’homme lance une fondation généreusement dotée par les multinationales du CAC40,  et surfe sur la mousse Ushuaia, touchant les royalties de cette marque très en vue dans les rayons shampoings des supermarchés.

C’est ainsi que Nicolas Hulot fait fortune. À son entrée au gouvernement en 2017, il est deuxième ministre le plus riche derrière l’ex-DRH de Danone Murielle Pénicaud, avec une fortune de plus de 7 millions d’euros !

Nicolas Hulot : L’écolo désengagé ou l’art de faire passer une girouette pour une éolienne

Au cours des années 2000, Nicolas Hulot suit le sens du vent tout en se gardant bien de  jamais mettre en cause le système en place. Bien sûr, il est de ceux qui alertent sur les dangers du réchauffement climatique, sur les vagues de disparitions des espèces. Mais sans jamais mettre en cause le système capitaliste. Au contraire, il est pratiquant d’un discours culpabilisante des petits, mettant en cause des responsabilités individuelles, ne désignant comme solutions que les actes personnels d’achat dans la société de consommation, tout en ménageant les multinationales. Celles-là même qui financent sa fondation.

Tendance girouette plutôt qu’éolienne, pendant des années, Hulot se contente ainsi de suivre plutôt que de prendre ses responsabilités. Soutenant Chirac, puis Sarkozy, puis Hollande, ne se mouillant pas en refusant de devenir ministre, mais en accompagnant les gouvernements de droite successifs. Il est ainsi de ceux qui s’activent pour le Grenelle de l’environnement qui sous le régime Sarkozy saccage les ministères de l’Environnement et de l’Équipement, pourtant essentiels à la transition écologique et énergétique. Puis en 2017, à 62 ans, il accepte de devenir ministre du régime Macron. À son entrée au gouvernement comme ministre, si Nicolas Hulot peut s’appuyer sur sa cote de popularité et son image verte, son CV d’écolo apparaît inversement plus court que la liste des sponsors de sa fondation.

Démission de Hulot : à quel sens du terme

Tous les militants de la cause écologiste, communistes en tête ne sont pas dupes. Bien sûr. Que peut donc bien faire pour l’écologie, la transition énergétique et écologique Hulot comme ministre d’un régime tout entier acquis à la cause de l’ultra-libéralisme, de la défense des intérêts des milliardaires et de leurs banques et multinationales ?  Toujours est-il qu’Hulot apporte sa popularité à Macron, sème la confusion dans l’opinion et porte ainsi un coup redoutable aux mobilisations réelles pour l’environnement et les enjeux de transition écologique. C’est bien pour cela que dès sa nomination les annonces de sa démission se suivront à un rythme intense, c’est-à-dire à la fréquence des arbitrages gouvernementaux perdus par le ministère de la transition énergétique sur tous les sujets et dossiers durant plus d’un an.

Hulot, homme de communication, en est conscient, et distille les éléments de langage pour justifier sa présence. D’abord sur le mode laisser moi le temps vous allez voir ce que vous allez voir avec mon prochain grand plan (pour l’alimentation, la biodiversité etc.) ou stratégie. Les annonces médiatiques tapageuses, telles que celle de la suppression des centrales à charbon en France en 2022 , font office de rideaux de fumée dangereux pour masquer une politique qui n’est que le copié-collé des directives européennes, dans la droite ligne des desiderata du grand Capital. Rappelons que ces centrales à charbon ne représentent que moins de 2% de la production d’électricité mais permettent de répondre à l’équilibre critique du réseau, un outil qui dans un service public unifié de l’énergie serait bien utile – pour ne pas dire indispensable – pour développer les centrales à énergies intermittentes comme l’éolien et le photovoltaïque… Bref, entre fermeture des centrales à charbon et privatisation des barrages, financement d’EPR nucléaire en Grande Bretagne, la seule transition que mène Hulot c’est celle du service public vers la privatisation et le profit privé.  Si la politique de Hulot est une longue suite de démissions environnementales, elle s’accompagne aussi dans les faits de la casse des services publics de l’équipement, des transports et de l’écologie, son ministère étant celui qui appliquera la politique la plus austéritaire, la plus intense en suppression de postes des ministères du régime Macron.

Hulot accepte tout, endosse tout mais ne démissionne pas. Larmoyant, il fait part de ses états d’âme mais accepte, il se fait plaindre mais cautionne tout.  Jusqu’à devenir peu à peu la risée de tous, mettant en réalité en danger sa popularité, comme lorsqu’il est ainsi ouvertement et violemment humilié par Macron qui le convoque pour lui expliquer en présence du président du lobby de la chasse combien ce sont eux les premiers écologistes de France et le piétiner pour vanter les mérites de la chasse à cours… Dans la foulée, Hulot démissionne. Une démission symptomatique de ce qu’aura été le ministère de Hulot. De la communication.

Le bilan dramatique du ministre Hulot

Pour beaucoup, ce bilan peut sembler sévère. Après tout, Hulot n’a-t-il pas fait que ce qu’il pouvait dans un régime Macron qui a systémiquement en horreur l’écologie, lui qui n’est que le bras zélé de ce système capitaliste qui « épuise l’homme et la terre » ?  Ce fut le dernier axe de com’ de l’écolo fan d’hélico. Sans moi, cela aurait été pire, apparaît donc être son dernier slogan, après le avec moi vous aller voir que le capitalisme est écologique. Vraiment ?

Pour répondre à cette question, et même en partant du principe que Hulot n’aurait rien pu faire pour gagner aucun des arbitrages gouvernementaux, il reste que Hulot a été chef pendant plus d’un an d’un des ministère les plus puissants de l’appareil d’État. Un ministère ayant compétence sur l’énergie, les transports, les infrastructures, le logement, l’urbanisme et l’environnement. Un ministère stratégique, au cœur de l’appareil d’État et de la plupart des politiques publiques, celui de l’Équipement. Sans parler de vote de nouvelles lois écolo, on l’a compris, incompatibles avec la politique du gouvernement Macron, Hulot aurait pu s’appuyer sur son ministère pour défendre très concrètement biodiversité et transition écologique. À commencer par faire respecter les lois existantes : loi sur l’eau, loi littoral, loi montagne, code de l’urbanisme et de la construction etc. Mais Hulot en véritable ministre liquidateur a tout fait pour activer l’affaiblissement de son ministère. Refusant le dialogue avec les syndicats devant qui il pratique la chaise vide, il fait au contraire mener par ses hauts fonctionnaires une troisième vague de réorganisation en 10 ans. Dans un ministère qui a perdu en 10 ans près de la moitié de ses fonctionnaires, il pratique l’austérité la plus zélée, rendant le plus de crédit d’action sociale, supprimant le plus de postes, plus encore que ce que lui permet le pourtant très austéritaire ministère des finances. Ce sera son unique action tangible au sein du ministère de la transition écologique.

Vous voulez des exemples ?
Dans les médias, Hulot s’alarme des dangers de l’artificialisation des sols ? pourtant, ministre, il ne fait rien.  Il lui suffirait de signer une circulaire à ses services pour leur demander un contrôle rigoureux de l’ensemble des documents d’urbanismes (plan locaux d’urbanisme notamment) des collectivités lorsque ceux-ci rendent constructibles des espaces naturels ou agricoles. Rien. Les lois montagne, littorale ou loi sur l’eau sont des outils solides et ayant fait leur preuve pour protéger les espaces naturels et donc la biodiversité ? Hulot pouvait signer une circulaire, demander à ses services une application rigoureuse de la loi ? rien là non plus. Au contraire, les préfets reçoivent instruction de faire leur propre loi dans leur département, et le parlement LREM s’attaque à la destruction de la loi littoral avec la loi ELAN ! Il est vrai que Hulot ministre ne peut pas donner ce genre d’instruction alors que son ministère supprime à tour de bras les implantations locales et les postes de fonctionnaires assurant ces missions, liquidant les implantations départementales et infra départementales sur lesquelles Hulot pouvait compter pour passer à l’action.

Dans le domaine des transports, l’action de Hulot c’est

  • la privatisation rampante de Voies Navigables de France qui étranglé financièrement en est réduit pour se financer à brader son patrimoine foncier à la découpe et réduire le niveau de service des derniers canaux navigables. Il s’agit pourtant d’un des modes de transport les moins énergivores existant. Mais il est vrai peu compatible avec le flux tendu du mode de production capitaliste.
  • C’est l’application de la dernière étape de la privatisation de la SNCF avec la réforme ferroviaire en application des directives européennes.
  • Mais également le lancement de la privatisation des dernières routes nationales – avec le lancement de discussions opaques  pour transférer ou regrouper au sein d’une agence privatisable  – les milliers de kilomètres du réseau routier national sous gestion des directions interdépartementales des routes (DIR) en passent d’être confiés aux sociétés autoroutières privatisées en 2005.

En matière d’énergie, c’est la casse de l’outil de production du service public avec l’ordre de fermeture des centrales à charbon et la privatisation des barrages hydroélectriques, en application servile des directives européennes.

En matière de protection de l’environnement, chacun aura pu constater qu’Hulot aura avalisé la prolongation  des autorisations du glyphosate, symbole du soutien au vieux modèle capitaliste agro-industrie intensive en pesticides.

Au-delà des discours, des effets de com’ de la propagande du régime Macron, voilà le terrible et désastreux bilan de Hulot au gouvernement.
Un bilan qui fait la démonstration que pour répondre aux défis écologiques et environnementaux qui sont ceux du 21e siècle, il n’y a pas plus à attendre du recyclage d’un présentateur télé millionnaire que de celui du capitalisme. Au contraire, il est urgent de mener une véritable révolution, pour échapper au désastre de l’exterminisme capitaliste. La transition écologique et de progrès social, ce n’est pas le conservatisme du vieux monde capitaliste d’injustices, de prédations, de destruction environnementale, mais bien la révolution socialiste. Ce n’est pas un hasard si le seul pays ayant réussi à satisfaire aux critères de développement durable selon l’ONU est Cuba… socialiste.

JBC pour www.initiative-communiste.fr

A lire les communiqués de la CGT et de FO Equipement Ecologie lors de la démission de Nicolas Hulot

Fo demission hulot communique_fnee_demission_nicolas_hulot

Tags: chemin de ferecologieeneergieenvironnementéquipementgrenelle de l'environnementministère de l'équipementnicolas hulotSNCFtransition écologiquetransition énergétiquetransportsvert
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