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Accueil articles 3-INTERNATIONAL

80 ans après : Hiroshima le retour ! Danger de guerre nucléaire !

7 août 2025
Temps de lecture15 mins de lecture
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Par Gilda Guibert – 6 aout 2025 – Ce mercredi 6 août 2025, Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump (ce président américain qui se prend pour le représentant de Dieu sur terre) est arrivé à Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine, deux jours après le déploiement de deux sous-marins nucléaires américains dans des « zones appropriées ». D’ailleurs, le président des Etats-Unis n’a pas jugé bon de dire s’il s’agissait de sous-marins à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives nucléaires. L’important c’est encore une fois de semer la terreur, du moins croit-il.  Néanmoins il n’y a pas à dire : on vient de faire un pas en avant dans la guerre nucléaire exterminatrice de l’Humanité. Et en ce 6 août 2025, on ne peut que rappeler que le 6 août 1945 le feu de l’extinction de toute vie sur terre menaçait déjà l’Humanité.

8h25 ce matin du 6 août 1945 : le bombardier américain B-29 Enola Gay largue la bombe atomique surnommée Little Boy sur Hiroshima, ville militaire et industrielle au Japon. C’est le premier test grandeur nature de la part des Américains soi-disant désireux de hâter la fin du conflit contre l’ennemi japonais mais en réalité pour montrer leur supériorité militaire aux Soviétiques. La bombe contenant 64 kilos d’uranium 235, l’équivalent de 12 à 15000 tonnes de TNT explose alors à 600 mètres au-dessus de la ville d’environ 250 000 habitants pour maximiser les dégâts. Le champignon s’élève à 17 kms de hauteur. A l’épicentre, la température atteint 70000 degrés. La boule de feu calcine tout sur des kilomètres : 70 % des bâtiments sont détruits. Les gens, qui ne sont pas immédiatement désintégrés, sont mortellement brûlés sur un rayon de trois kilomètres, écrasés par l’effondrement des bâtiments en flammes.

Lorsqu’ils ne meurent pas dans les heures qui suivent, ils sont terriblement affectés par les radiations (brûlures, hémorragies, perte des cheveux, diarrhées) et décèdent dans les jours, les semaines, les mois d’après dans d’épouvantables souffrances. Et ceux qui semblent en avoir « réchappé », mais qui de près ou de loin ont été touchés par ces radiations ou par la contamination de l’eau et des vivres dues aux « pluies noires » radioactives, décèderont de leucémie ou cancers. Plus de 140 000 morts en une seule bombe (en fait on ne sait pas exactement le nombre de victimes car les archives ont brûlé et le nombre d’habitants n’est pas vraiment connu).

Trois jours plus tard le 9 août 1945, à 11h du matin, une seconde bombe atomique, « Fat man » (quel humour ces Américains !) est de nouveau larguée cette fois-ci sur Nagasaki, l’un des plus grands ports militaro-industriels japonais (où se trouvait l’usine d’armement Mitsubishi). En fait c’était la ville de Kokura, l’un des principaux arsenaux japonais qui était visée, mais les mauvaises conditions météorologiques et les nuages de fumée provoqués par les ouvriers qui avaient brûlé des barils de charbon afin de gêner d’éventuels bombardements, les en empêchèrent. Là encore la nouvelle bombe au plutonium dont la puissance est estimée à environ 20 000 tonnes de TNT a fait plus de 70000 victimes.

« Que toutes les âmes ici réunies reposent en paix, car jamais nous ne laisserons le pire advenir à nouveau », peut-on lire sur le monument aux morts érigé dans le parc du Mémorial pour la paix à Hiroshima. Et pourtant, comme l’a déclaré ce 6 août 2025 Kazumi Matsui, le maire d’Hiroshima,

« Certains dirigeants acceptent l’idée que « les armes nucléaires sont essentielles à leur défense nationale », ignorant de manière flagrante les leçons que la communauté internationale aurait dû tirer des tragédies de l’Histoire ».

C’est le moins qu’on puisse dire. Aussi avant de parler de l’épouvantable course aux armements nucléaires actuelle, faisons un petit retour sur l’Histoire.

A lire les écrits les très officiels historiens, les Etats-Unis voulaient en finir au plus tôt avec cette guerre meurtrière contre le Japon et épargner la vie de leurs soldats. C’est d’ailleurs toute la rhétorique employée par le Président Harry Truman, qui notait tout fièrement dans son Journal le 25 juillet 1945 : « Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire […]. Nous l’utiliserons contre le Japon d’ici le 10 août. C’est certainement une bonne chose pour le monde que la bande de Hitler ou celle de Staline n’aient pas mis au point cette bombe atomique. Il semble que ce soit l’invention la plus terrible qui ait jamais été faite, mais cela peut aussi être la plus utile. »[1]

Vous aurez immédiatement noté la mise sur un pied d’égalité entre Hitler et Staline, argument repris sans faillir depuis dans toutes nos écoles. Mais on peut tout de même se poser la question : était-ce vraiment utile ? Fallait-il absolument utiliser ces bombes dévastatrices contre le Japon ? Le pays du soleil levant aurait-il pu rester en guerre encore longtemps, alors que les principales villes nippones – en particulier Tokyo – avaient déjà été détruites dans des raids incendiaires au napalm (9 mars 1945 : plus de morts qu’à Hiroshima) ? Entre mars et août 1945, soixante-six villes japonaises furent la cible d’intenses bombardements. Il ne restait qu’onze villes de plus de 100 000 habitants. Fallait-il massacrer d’autres milliers de personnes innocentes – femmes, enfants, vieillards – pour « ramener sains et saufs les boys à la maison » ? Cette explication, devenue un véritable mythe, est-elle crédible ?

De nombreux historiens (en particulier américains) ont largement remis en cause l’efficacité de la bombe atomique dans la capitulation du Japon. Dès 1965, l’historien Gal Alperovitz affirmait que le Japon aurait capitulé avant la date prévue d’invasion et que les bombes n’étaient donc pas nécessaires[2].

Néanmoins, cela n’est toujours pas connu du grand public et la bombe garde toute sa place dans nos manuels scolaires dans lesquels elle reste la principale cause de la défaite et de la décision de reddition inconditionnelle du Japon. A l’heure où le contexte international devient de plus en plus tendu, où l’on assiste à l’accélération de la course à l’armement nucléaire, il faut rappeler tout ce qui n’est pas dit au grand public et qui renaît tel un phénix monstrueux de ses cendres : le pays visé par les bombes, c’était surtout l’URSS. Expliquons-nous.

L’historien Jacques Pauwels dans son ouvrage « Le mythe de la bonne guerre » [3], a largement réfuté cette thèse oiseuse de la nécessaire utilisation de l’arme atomique pour faire plier le Japon. Dès le printemps 1945 en effet, c’en était fini de l’Allemagne nazie, noyée sous un déluge de bombes, à l’instar de Dresde quelques jours après la conférence de Yalta par les bombardiers américains et britanniques dans le but peu avouable de jouer les gros bras face à l’Armée rouge. Pourtant Staline avait fait preuve de bonne volonté en promettant, suite à l’insistance de Roosevelt, de déclarer la guerre au Japon trois mois après la fin des hostilités avec l’Allemagne (le temps de faire rentrer ses troupes).

Rappelons ici que ce n’était pas une lubie de dernière minute, car dès la Conférence de Moscou en octobre 1943 les Soviétiques avaient annoncé à leurs alliés qu’ils les rejoindraient dans leur guerre contre le Japon dans les trois mois qui suivraient la défaite du Reich. Et ils avaient renouvelé leur proposition à la Conférence de Téhéran (28 novembre – 2 décembre 1943). La capitulation de l’armée allemande étant datée du 8 mai 1945, la date prévue était donc le 8 août. Ce n’était pas pour étendre le communisme comme on peut encore le lire sur certains sites mensongers. Les Soviétiques respectaient leur parole, même s’ils avaient tout comme leurs alliés des desiderata, en particulier (re)conquérir des terres afin de protéger les frontières de l’URSS, notamment avec la (re)prise des îles Kouriles et du sud de Sakhaline – requêtes acceptées par Roosevelt et Churchill à la Conférence de Yalta (du 4 au 11 février 1945).

Cette entrée en guerre de l’Armée rouge était, on l’imagine bien, redoutée des Japonais qui auraient dû dès lors combattre sur deux fronts. Ils étaient prêts à négocier avec les Soviétiques et à capituler mais pas de façon inconditionnelle, pas avec l’abdication de leur empereur, considéré comme un dieu vivant au Japon.

Or pour les Américains, même si cette entrée en guerre signifiait certes la fin de l’Empire japonais (Truman lui-même l’avait écrit dans son Journal : « C’en sera fini avec les Japonais quand les Russes attaqueront ») c’était surtout la perte de l’influence qu’ils avaient programmée en Extrême-Orient. Ils espéraient donc bien que les Soviétiques ne pourraient pas mener à bien trop rapidement ces nouveaux combats, tout épuisés qu’ils étaient après ces terribles années de grande guerre patriotique. Et pourtant ce fut bien l’entrée en guerre de l’URSS déclenchée durant la nuit du 8 au 9 août 1945 en Mandchourie qui mit fin aux combats contrairement à ce qui nous est assené depuis des lustres.

Entre-temps, c’est en arrivant à la Conférence de Potsdam en juillet-août 1945, que Truman (devenu 33e président des Etats-Unis le 12 janvier 1945 après la mort de Roosevelt) apprit que le projet « Manhattan » avait porté ses fruits : le test de l’arme nucléaire, Trinity, effectué à Alamogordo dans le Nouveau Mexique le 16 juillet 1945, avait réussi. Cette arme atomique était pour les Etats-Unis le meilleur moyen d’imposer leurs volontés à l’URSS.

Comme le disait Truman la bombe atomique constituait « un marteau » qu’il brandirait au-dessus de la tête « de ces gars du Kremlin »[4] afin de récolter tout seul les honneurs de la victoire. L’entrée en guerre de l’URSS contre le Japon ne lui convenait donc plus du tout. « Je n’avais pas envie de laisser la Russie cueillir les fruits d’efforts longs, âpres et courageux auxquels elle n’avait pris aucune part »[5]. Aussi les Américains posèrent-ils à Potsdam un ultimatum dans lequel la participation de l’URSS n’était plus évoquée pas plus que la possibilité pour les Japonais de garder leur empereur (qu’ils gardèrent pourtant précieusement en place après la guerre jusqu’à sa mort en 1989) et ils le publièrent dans la foulée. Ils étaient ainsi sûrs que l’ultimatum serait refusé et que l’utilisation de la bombe atomique serait de ce fait légitimée. D’autant que le seul ordre direct de larguer une bombe atomique fut donné le 25 juillet 1945, soit un jour avant que la déclaration de Potsdam ne soit publiée[6] ! vous voyez bien qu’on ne peut pas prétendre qu’Hiroshima fut bombardée à cause du refus du gouvernement japonais (qui espérait encore la neutralité et des négociations avec l’URSS dans cette affaire) de céder à l’ultimatum.

Staline, mis au courant par ses espions de l’existence de cette armée terrifiante, humilié, ne broncha pas car il avait compris les manœuvres américaines. La course entre la bombe et l’Armée rouge avait commencé. Durant ces trois mois en effet, plus d’un million et demi de soldats soviétiques, trente mille pièces d’artillerie et tubes lance-roquettes, environ 5.500 blindés et canons d’assaut, 86.000 véhicules divers et 3.800 avions furent acheminés à travers la Sibérie et massés à la frontière du Mandchoukouo, ce pseudo état indépendant crée en 1932 par les militaires japonais. Truman se dépêcha alors de faire la démonstration de visu de la force destructrice de cette nouvelle arme.  Le 6 août Hiroshima fut atomisée. Mais pour le gouvernement japonais, habitué depuis le début de l’année 1945 à d’effroyables bombardements sur ses plus grandes villes où plus de 300 000 victimes avaient péri (sans compter les innombrables blessés et sans-abris), cette attaque là n’en était qu’une de plus, même si l’arme atomique était plus puissante qu’un raid « conventionnel » (n’oublions pas que les autres bombes étaient au napalm et faisaient des dégâts considérables). Il ne capitula pas.

L’URSS, bien décidée à ne pas se laisser berner par les américains, entra donc en Mandchourie deux jours plus tard. « L’entrée en guerre des Soviétiques fut décisive pour la décision japonaise de capituler, elle eut plus d’influence que les deux bombes atomiques combinées ».[7]

 Les Américains rétorquèrent par la deuxième bombe atomique sur Nagasaki. On en revient donc à ce qu’on disait plus haut : c’était l’URSS qui était visée in fine par ces effroyables bombardements. Il fallait pour que les Américains puissent mettre la main basse sur l’Extrême-Orient faire capituler le Japon avant l’arrivée des troupes soviétiques. Vous rendez-vous compte que ce ne fut que le 14 août que le gouvernement japonais se décidât à enfin à capituler et ce malgré les bombardements incendiaires américains qui n’avaient pas cessé et l’avancée de l’Armée rouge ?

Le 15 août le discours diffusé de l’empereur annonçait la capitulation à la population nippone et l’ordre de cessez le feu fut donné le 17 août aux troupes japonaises en invoquant l’entrée en guerre de l’URSS (étonnement on ne trouve que fort rarement évoqué cet ordre pourtant plus clair que celui radiodiffusé du 15 août). Le 2 septembre 1945 le Japon signait enfin l’acte de capitulation.

Dire et redire que la bombe atomique a fait capituler le Japon a bien évidemment renforcé le prestige des États-Unis. Cela a flatté la fierté nationale américaine, et surtout justifié les deux milliards de dollars investis dans le projet et couvert la honte d’un tel projet. Mais Staline lui avait parfaitement compris que la bombe avait été créée pour intimider l’URSS et non pas le Japon. Et on ne peut que confirmer ses dires lorsqu’on connaît les projets fous, « impensables » (Unthinkable) des Britanniques et des américains qui prévoyaient de lancer des attaques nucléaires sur les plus grandes villes soviétiques dès le 1er juillet 1945 pour les premiers et dès le mois d’août pour les seconds (projet Totality)[8]

Aujourd’hui, quatre-vingt ans après, l’apocalypse nucléaire est de retour dans toutes les rhétoriques guerrières et particulièrement dans les discours de Trump qui compare les bombardements des sites nucléaires iraniens à celui d’Hiroshima et qui se vante d’envoyer des sous-marins nucléaires vers la Russie. C’est comme dire « on a loupé notre coup en 45, on le réussira en 2025 ». Mais le peuple français ne veut pas faire la guerre à la Russie qui a payé le plus lourd tribut de la Deuxième Guerre mondiale.

Surtout que depuis 1949, la Russie s’est dotée à son tour d’un nombre incalculable de bombes nucléaires. La puissance des armes atomiques actuelles a de quoi faire réfléchir quiconque aurait un poil de bon sens. La célèbre Tsar Bomba testée le 30 octobre 1961 était 3000 fois plus puissante que Little boy. Le Sarmat RS-28, surnommé Satan2 de la Russie actuelle contiendrait jusqu’à douze têtes nucléaires. A raison de sept kilomètres par seconde, il frapperait Paris ou Londres en moins de six minutes s’il était tiré de Moscou et pourrait raser un pays comme la France.

Et pourtant nos dirigeants continuent à pérorer sur « qui veut la paix prépare la guerre ». Et ils se sentent protégés (eux peut-être, mais pas nous) par ce que Macron, appelle encore bêtement « le parapluie nucléaire ». Et voilà que – sans demander l’avis de personne en France et surtout pas à l’Assemblée nationale – Adieu la souveraineté française – il décide de protéger les autres états européens sous le même parapluie, qui pour le coup devient un véritable paratonnerre. D’autant qu’un parapluie n’a jamais empêché la pluie de tomber, les bourrasques de l’emporter, et la grêle de le trouer ! Un parapluie nucléaire, ça n’existe que dans l’esprit de ces gens-là qui risquent ainsi la survie même de l’Humanité ! Nous sommes tous concernés par l’arme nucléaire : ne serait-ce que par son financement, sinon comme futures victimes atomisées ou survivants dans un hiver nucléaire.

« Beaucoup de gens semblent croire que l’idée vraiment épouvantable de tuer des centaines, des milliers, voire des millions de civils innocents, dissuaderait obligatoirement les dirigeants. Mais ce postulat n’a jamais été examiné en détail. […] Au fur et à mesure que les enjeux augmentent, l’importance des atrocités et de la moralité diminue ; l’accent est mis sur la nécessité ; et ceux qui prennent les décisions deviennent plus disposés à laisser des innocents souffrir. […] Aucune guerre […] n’a été gagnée en tuant des civils ou en détruisant des villes. »[9].

Il serait nécessaire de le rappeler à Netanyahou ou à nos députés qui appellent frénétiquement à l’attaque de la Russie, comme le fait le très mondain europhile Raphaël Glucksmann. Celui-ci voudrait lancer un emprunt de 500 milliards d’euros afin de financer le réarmement de l’Union européenne, bras armé de l’OTAN, alors que tous nos services publics sont en grand péril en raison des baisses successives des budgets de l’État : nos hôpitaux sont asphyxiés et manquent de tout, nos écoles sont en faillite, notre système judiciaire est en grand danger, notre secteur culturel traverse une crise sans précédent. On n’entend guère ces gens-là, ces classes privilégiées, sur ces sujets alors que les inégalités de plus en plus criantes mènent chaque jour des milliers de nos concitoyens au bord du gouffre.

Il est plus que temps de mettre en place une véritable alternative pacifique, populaire et patriotique n’en déplaise aux crétins qui se croient internationalistes en étant européens. L’argent pour nos salaires et nos retraites, pas pour la guerre ! Jeunes et moins jeunes, nous voulons vivre ensemble, nous ne voulons pas trembler en se demandant sans cesse quand « ça » va tomber.

Le PRCF est la jeunesse du monde ! il veut lier la défense de la paix et la souveraineté nationale. Non à l’OTAN ! Non à l’Union européenne ! Vive la paix !


[1] http://www.dannen.com/decision/hst-jl25.html, Harry Truman, Diary, July 25, 1945.

[2] Alperovitz Gar, Atomic Diplomacy : Hiroshima and Potsdam. The Use of Atomic Bomb and the American Confrontation with Soviet Power, nouvelle édition, Hardmondsworth, Middlesex, 1985 (édition originale 1965)

[3] Jacques Pauwels, Le mythe de la bonne guerre, Aden 2017.

[4] Cité par Jacques Pauwels, p.204.

[5] HASEGAWA Tsuyoshi, Staline, Truman et la capitulation du Japon – La course à la victoire, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2014 (1re éd. en langue anglaise, 2005), traduit par MAT Michèle p. 138

[6] http://www.dannen.com/decision/handy.html;

[7] HASEGAWA Tsuyoshi, op.cit, p. 264.

[8] « Du projet Unthinkable en 1945 à l’apocalypse nucléaire voulue par l’OTAN en 2024 », Gilda Guibert, Initiative communiste n°s 261 et 262.

[9] BASRUR Rajesh, COHEN Michael et WARD Wilson, « Do Small Arsenals Deter ? », dans International Security, vol. 32, n°3, Cambridge, The MIT Press, 2007-2008, 214 p., pp. 202-214, p. 213, https://www.jstor.org/stable/30130523?seq=1#metadata_info_tab_contents

Tags: arme atomiquebombe Abombe atomiquebombe HEtats-Unisgéopolitiquegilda landiniguerre mondialeguerre nucléaireHiroshimahistoirejaponNagasakinucléairepaixseconde guerre mondialeUSA
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