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Accueil articles 5-CULTURE DEBATS

Cinéma : Gloria Mundi, ainsi passe la gloire du monde

13 novembre 2019
Temps de lecture4 mins de lecture
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Ainsi passe la gloire du monde  

Gloria Mundi de Robert Guediguian

Sortie en salle le 26 novembre

Pour Guédiguian, présent  à Apt avec son double Gérard Meylan et le scénariste Serge Valetti lors  de l’avant première de son 21 eme  long métrage, Gloria Mundi devait être construit comme une  tragédie grecque .  Il revendique la filiation  antique pour cet opus récompensé  à la Mostra de Venise par le prix d’interprétation féminine décerné à Ariane Ascaride.


Gloria Mundi
Gloria Mundi Bande-annonce VF

Le film commence donc   par un prologue, long plan séquence sur une naissance, le nouveau né enveloppé par le regard caméra, dans un silence de fonds marins. Autour  du berceau, s’ assemblé    le chœur  des protagonistes que nous ne quitterons plus jusqu’à « l’exode », la sortie du film. Matilda qui vient de mettre  au monde Gloria, son compagnon  Nicolas, Aurore sa ( demie)   sœur et Bruno  son beau frère, Sylvie, la mère,  et le beau père,  Richard.  Quelques   répliques, regards,  gestes, mimiques, silences,   le climat est installé.

Seul manque à l’appel le père  de Matilda.   Daniel  purge une peine de prison. Bientôt libéré   et rentré au port, il  sera l’aède, celui raconte l’histoire.  « Daniel,  ´c’est  le regard du film » .  Dans la chambre miteuse louée à Belsunce – le Barbès marseillais- il écrit des haïkus. Inoccupé, il promène ses longues journées avec Gloria vers les terrasses du Port face à la mer,  lui parlant  incessamment, bâtissant pour elle des vies heureuses.

Dans cette famille recomposée, les deux couples des filles et de leurs compagnons, et celui des  parents Sylvie, femme de ménage éreintée et Richard survivent  tant bien que mal. Pris dans un engrenage de déboires ou  prêts à tout pour  satisfaire aux canons de la réussite , ils vont piétiner tout sentiment filial ou familial et se prêter à des calculs sordides, des trahisons, des mensonges, jusqu’au  dénouement dramatique. Si les trentenaires  cristallisent le cynisme et la  médiocrité,  le couple Daroussin Ascaride s’en tire guère mieux, elle est quand  même  briseuse de grève et un tantinet raciste, lui bonnasse, les deux rongés d’inquiétude pour leurs enfants. Dans la chambre de l’ap
partement de Sylvie et Richard, une austère  croix  de bois nu  rappelle  un temps où le culte n’était pas  au premier de cordée,  modèle repris par l’avide  Bruno, un temps où « les premiers seront les derniers ».  Guediguian ne nous épargne rien du tableau de vies sur lesquelles chacun a perdu la main. Il nous offre dans   une œuvre ample et grave, à travers la décomposition d’une famille celle du monde social. Au spectateur que nous sommes d’en tirer les leçons. Si la civilisation,  c’est la sélection des instincts sociaux d’entraide, de solidarité, de partage et de coopération, alors, la société basée sur le profit et l’argent, et donc la compétition de tous contre tous, c’est l’opposé de la civilisation. (1)

Le scénario regorge d’inventions qui donnent toute sa cohérence à l’histoire. Comme ce coup de fil de Richard – miné du sort de Matilda – à Aurore,  au volant de son bus.   La mise à pied suivra. Le  genre  d’expérience  inconnue  du  bourgeois. Le force du film, c’est bien de rendre compte dans l’infime des mécanismes qui privent les individus  jusque dans le quotidien le plus ordinaire de toute prise sur leur propre vie.  Expérience de la pauvreté de masse  dans le «  Capitalisme  de la séduction ». Seul Daniel, garde la main – et la tête-  y compris par le sacrifice qui rendra peut être les autres à plus d’humanité.

Le  film tourné entre  La Joliette, devenue « pôle touristique »,  surplombée par la tour CMA CGM et des rues restées à l’abandon,    et le miséreux  Plombières,  où Bruno et Aurore grugent les pauvres  et carottent les employés non déclarés de  leur cash center,  nous montre une autre Marseille que celle de l’Estaque avec la  même virtuosité amoureuse du réalisateur . Le quatuor des deux jeunes couples est exceptionnellement bien servi par Grégoire Leprince  Ringuet, Robinson Stevenin, Anaïs Demoustier et Lola Naymark. Nous retrouvons comme de vieilles connaissances le trio Daroussin Meylan  Ascaride.  

Cette avant première a rassemblé dans la petite ville d’Apt, à l’occasion de la réfection du cinéma Movida, un public affamé de 7eme art  puisque les trois salles ont du être réquisitionnées . L’occasion pour le réalisateur de se réjouir de cet engouement et paraphrasant Victor Hugo, d’affirmer « Quand on ouvre un cinéma, on ferme une prison ». (1) Dans « La filiation de l’Homme » de1871, œuvre délaissée au bénéfice de la seule  « L’origine des espèces » de 1859,   Darwin prolongeant son travail montre comment les faits de  civilisation sont  le produit de la sélection des instincts sociaux.

Tags: cinémaculturefilmMarseillerobert guediguian
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