Face au général Mandon, ombre portée de son maître Macron, qui vient d’appeler les Français à « perdre leurs enfants » pour faire la guerre à la Russie, Georges Gastaud répond au nom de l’intérêt national véritable et de la défense des acquis sociaux. Défense de la paix pour la France des travailleurs, ou union européenne de la guerre, il faut choisir, pour la paix, le frexit progressiste s’impose d’urgence.
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Les annonces de Macron : 3 milliards d’euros pour enrôler 100 000 jeunes dans le service militaire et les mobiliser à la guerre !
Emmanuel Macron a annoncé, lors d’un discours prononcé le 27 novembre 2025 à la base militaire de Varces-Allières-et-Risset (Isère), la création d’un nouveau service national purement militaire et volontaire, il se situe dans la continuité direct du Service national universel (SNU) dont le PRCF avait annoncé dès la création qu’il n’était que la première étape pour préparer les esprits vers le militarisme.
Ce dispositif, piloté par le ministère des Armées, vise à renforcer le nombre de jeunes français et françaises enrôlé dans l’armée – qui plus est à faible rétribution – , à accroître la force des armées pour permettre le déploiement hors des frontières de la France sur le front de l’Est ordonné par l’Union Européenne (article 42) et l’OTAN. et à embrigader dans le militarisme la jeunesse, qu’il décrit comme ayant « soif d’engagement » et prête à « se lever pour la patrie ». Chacun peut observer que ce n’est pas la patrie républicaine et la nation qui est en cause mais l’impérialisme supranational de l’Union Européenne sous domination de l’OTAN et de l’hégémonie guerrière agressive de Washington.
Voici les principaux points de ses déclarations :
- Volontariat et éligibilité : Le service est pour le moment annoncé comme volontaire, sans retour à une conscription obligatoire généralisée. Il cible principalement les jeunes de 18 à 19 ans (80 % des participants), mais peut s’ouvrir jusqu’à 25 ans pour des profils spécifiques (compétences en langues, cyber ou logistique). Les candidatures ouvriront mi-janvier 2026, avec une sélection basée sur les besoins des armées. Il pourra être étendu par voie réglementaire à l’ensemble de la population.
- Durée et modalités : D’une durée de dix mois (un mois de formation initiale suivi de neuf mois de mission dans une unité militaire), les participants porteront l’uniforme, seront logés, nourris et équipés. Ils percevront une solde minimale de 800 euros par mois. Les missions incluront la sécurisation, des patrouilles comme Sentinelle, l’assistance aux populations ou l’appui aux armées, sur le territoire national (métropole ou outre-mer), sans déploiement (pour le moment) à l’étranger ni en opérations extérieures.
- Montée en puissance : Le service débutera à l’été 2026 avec 3 000 volontaires, pour atteindre 10 000 en 2030 et jusqu’à 42 500 à 50 000 en 2035. À l’issue, les participants intègreront automatiquement la réserve de niveau 2 (cinq jours par an pendant cinq ans), avec option pour le niveau 1 (jusqu’à 60 jours par an).
- Cas de crise et obligation : En situation de crise majeure, le Parlement pourrait rendre le service obligatoire au-delà des volontaires, pour mobiliser des compétences repérées.
- Autres mesures : La Journée de défense et de citoyenneté (JDC) sera remplacée par une « Journée de mobilisation » généralisée dès 2026 pour les mineurs, incluant une initiation aux valeurs militaires, du tir laser et des jeux de stratégie. Le coût total est estimé à 2,3 milliards d’euros entre 2026 et 2030, avec des investissements en infrastructures.
Ce service coexistera avec d’autres dispositifs comme le Service militaire volontaire (SMV) ou adapté (SMA), pour encadrer au total 50 000 jeunes.




