Gaza un méga Guernica ! [ #Palestine #Gaza #Génocide ]

Cette vidéo dénonce le drame de #Gaza comme un véritable #génocide, un nouveau #Guernica de notre temps, et une honte pour l’humanité.

Georges Gastaud y analyse la manipulation médiatique autour du conflit et l’inscrit dans une logique d’#impérialisme conduisant à l’#extermination. Pour lui, Gaza est devenue un laboratoire d’expérimentation pour une guerre totale.

Défendre Gaza, c’est défendre la #paix mondiale face à l’escalade vers un conflit généralisé et à l’#unilatéralisme guerrier.

Bonjour

Cher Concitoyennes et concitoyens je voudrais aujourd’hui vous entretenir du scandale absolu de notre époque de la honte absolue pour  l’humanité qui est actuellement ce qui se passe à Gaza.

Le génocide qui se passe actuellement à Gaza et dont les médias font d’une façon tout à fait déformée tout à fait insuffisante et en employant pas pour le nommer les mots qui conviennent.

Gaza est pour notre  époque l’équivalent de ce qu’a été Guernica

Je voudrais en parler principalement  pour une raison qui est la suivante, c’est que Gaza me semble être pour notre  époque l’équivalent de ce qui a été Guernica à l’époque de la Seconde Guerre mondiale ou plutôt de la période précédent la Seconde Guerre mondiale.

Guernica ce n’est pas simplement la grande fresque de Pablo Picasso qui est conservé qui est exposé au musée du Prado à Madrid, c’est avant tout le massacre qu’a commis l’aviation allemande en bombardant le village basque de Guernica et en y massacrant toute la population civile.

A l’époque et bien il y a eu des gens comme Picasso qui ont dénoncé ce massacre mais d’autres qui ont fermé les yeux d’autres qui, comme le gouvernement français de l’époque pour sa grande  honte présidé alors par Léon Bloom ont décidé ce qu’on appelé à l’époque la non intervention. Autrement dit, ils ont laissé Hitler et Mussolini aider le général Franco à écraser la République espagnole et à faire des millions de morts en Espagne.

Et après qu’est-ce qu’il y a eu ? Et bien il y a eu bien entendu avec cet encouragement majeur vite suivi par le pacte de Munich où les gouvernements anglais et français ont laissé Hitler dépecer la Tchécoslovaquie. Puis il y a eu la Seconde Guerre mondiale. Hitler s’est senti bien sur des ailes et il est allé toujours plus loin. Et l’on a eu droit pour finir à l’extermination massive des Juifs bien entendu des Tziganes, d’un nombre colossal de civils soviétiques. Je rappelle qu’il y a eu 27 millions de morts à l’Union soviétique une majorité n’était pas des militaires et que donc on a eu affaire à la première forme de ce que j’appelle moi l’exterminisme.

Je prétends en effet que l’exterminisme est aujourd’hui le stade suprême d’un système capitaliste et impérialiste qui est arrivé à bout de souffle historiquement. Qui par conséquent est appelé à se survivre s’il se survit en mettant de plus en plus en cause l’existence même de l’espèce. Et en pratiquant une façon de plus en plus brutale, de plus en plus développée, de plus en plus débridée, une violence de masse ; qu’elle soit larvée ou qu’elle soit manifeste ou avérée. Tout cela qui plus est, à chaque fois en réclamant un statut d’exception, puisque le droit international, et bien, c’est pour tout le monde sauf pour les États-Unis et le bloc euro-impérialiste. C’est pour tout le monde sauf évidemment pour Israël.

Exceptionnalisme unilatéralisme et exterminisme marche logiquement du même pas

Exceptionnalisme unilatéralisme et exterminisme marche logiquement du même pas, puisque cela conduit à l’idée qu’il existe une véritable humanité mais que par ailleurs il y a, au fond, des sous-hommes, avec qui on peut tout se permettre. Alors je crois que c’est très important de le voir parce que cela change la manière – si on a bien cela en tête  – de défendre Gaza. Bien sûr il faut défendre Gaza comme on défend tout autre toute autre population menacée de génocide ou en en voie de génocide. Comme il aurait fallu défendre la population du Rwanda. Comme il aurait fallu défendre la population arménienne à l’époque où elle a été elle-même victime de génocide. Et ainsi de suite, mais il y a encore une dimension supplémentaire à cela, c’est que si on laisse faire ce qui se passe à Gaza et bien on laisse faire une sorte de ban d’essais, je le répète, de ce qui pourrait devenir en fait une guerre totalement débridée. Sans aucun horizon de droit international, où on peut s’avouer très clairement devant les peuples rassemblés du monde entier, devant l’ONU par exemple comme l’a fait Netanyahu, qu’on s’assoit sur toutes les règles, que l’on veut annexer un territoire, que l’on veut en chasser les habitants, que l’on peut effectivement couper toute aide alimentaire, qu’on peut affamer, qu’on peut bombarder, qu’on peut viser des journalistes, des employés de l’ONU, des reporters, des humanitaires, des familles entières, y compris des familles d’artistes qui devaient se rendre prochainement au festival de Cannes. et cela de façon non pas hasardeuse comme on le dit parfois, de façon tout à fait mensongère, mais de manière absolument ciblée.

« Je suis homme et rien de ce est humain ne  m’est étranger. »

C’est très important évidemment de dire ça et c’est très important aussi – non seulement pour le peuple de Gaza et pour l’Humanité en général – mais aussi pour l’honneur et pour la mémoire de tous ceux qui sont morts notamment dans les massacres hitlériens, dans le génocide hitlérien. Car évidemment, comment auraient-ils pu penser que des gens qui ont la l’impudeur de se réclamer d’eux,  puissent agir avec la population de Gaza exactement comme les bandéristes, par exemple, dans la partie de l’Ukraine alliée aux nazis pendant la deuxième guerre mondiale agissaient à l’époque à l’encontre des juifs d’Ukraine. Dont ils ont tué des dizaines de milliers et à l’encontre aussi des Polonais. Donc ce n’est pas possible de laisser faire ça.  J’ai en tête aussi, c’est ce grand apport à la culture mondiale, à la culture universelle, qui a été l’apport non pas des juifs fondamentalistes mais des juifs laïques, comme Marx évidemment – fondateur du matérialisme historique – de la critique de l’économie politique et j’en passe, comme Einstein père de la théorie de la relativité, comme Freud père de la psychanalyse et de toute une révolution en matière de psychologie ou comme notre maître à tous – nous autres philosophes – c’est-à-dire le grand Baruc Spinoza.

Voilà ce qui se passe à Gaza revient en fait à cracher sur leur mémoire car c’était des humanistes, des universalistes, des laïques, des gens pour qui – comme le disait Spinoza – l’homme est un Dieu pour l’homme, ou comme disait ,Marx qui empruntait cette devise à un auteur latin « Je suis homme et rien de ce est humain ne  m’est étranger. »

Le sophisme de l’excuse « oui mais Israël serait une démocratie… »

Cela étant précisé, il y a un argument ou plus exactement il y a un sophisme qui revient sans arrêt dans la bouche de certains commentateurs pour défendre ce que fait Israël en Palestine. C’est que voyez-vous, « il y a des aspects pas clairs » «  c’est pas très joli, mais que voulez-vous, ce n’est pas si grave que ça, parce que Israël est une grande démocratie » Ah la belle excuse ! Ah comme c’est merveilleux ! Supposons que ce soit vrai : que m’importe si je prends des bombes sur la tête que ce soit des bombes démocratiques ou des bombes non démocratiques. Surtout si pour finir, de façon ciblée, ces bombes viennent chercher la population civile, viennent en quelque sorte massacrer les enfants et les femmes ! Puisque on voit bien actuellement que la majorité des personnes tuées mutilées et cetera à Gaza, ce sont des femmes et des enfants. Eux qui ne peuvent rien à tout ce qui se passe là-bas et qui n’ont que faire des problèmes entre Israël et le Hamas. Donc effectivement nous sommes là devant quelque chose qui est proprement monstrueux. L’excuse démocratique n’est rien une excuse, d’une certaine façon c’est encore pire si un pays est véritablement démocratique – et par conséquent s’il se réfère à la raison et aux lumières – qu’il commette des horreurs pareilles ! C’est encore plus criminel de sa part, c’est encore plus honteux, c’est encore plus indigne. Cela étant dit est-ce qu’Israël est une grande démocratie ? est-ce que les États-Unis sont une grande démocratie ?  est-ce qu’on est une grande démocratie quand – comme c’est le cas en Israël actuellement – on fait en sorte que sur le même territoire, celui de la Palestine du mandat comme on dit avant 1945, et bien les Palestiniens qui sont nés là-bas depuis des générations et des générations sont traités comme les personnes de second ordre, que l’on vient de temps en temps avec des  bulldozers détruire leur maison, que l’on annexe des territoires entiers, qu’on leur prend l’eau, qu’on leur prend les territoires fertiles, que on leur impose milles et un tracas lorsqu’ils veulent se déplacer sur leur propre terre, et que comme c’est le cas actuellement à Gaza, on les prive de tout droit, on les menace d’annexion, on les menace tout simplement de déportation et on leur fait subir la famine. Je ne peux pas considérer que ce soit une véritable démocratie ce genre de chose. Ou alors effectivement l’Afrique du Sud de l’apartheid était une grande démocratie :  effectivement on y votait du moins les blancs à l’époque d’avant Nelson Mandela y  avaient tous les droits et les métis en avaient un peu moins et les noirs n’en avaient pas du tout. Ils étaient obligés dans leur propre pays d’origine, de venir travailler dans les grandes villes le matin et de repartir le soir dormir dans ce qu’on appelait à l’époque leur bantoustan. On peut toujours appeler ça une démocratie : effectivement démocratie pour les uns dictature oppression exploitation pour les autres,  ce n’est pas la démocratie ! La démocratie c’est pour tout le monde ou c’est pas la démocratie.

On voit bien ici que d’ailleurs à l’arrière-plan,  il y a le capitalisme qui se part des atours de la démocratie mais qui dans la mesure où il est fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme, il y a l’impérialisme qui dans la mesure où il est fondé sur l’oppression de certains peuples par des États très puissants, sont évidemment antinomiques dans leur principe avec toute idée de véritable démocratie . Celle-ci  suppose si on doit aller jusqu’au bout la fin de la fin des classes sociales, la fin de l’exploitation, la fin de l’inégalité entre les hommes, comme Rousseau l’explique si bien dans le contrat social.

Se lamenter et se solidariser face au génocide ne suffit pas : il faut attaquer ses causes véritables

C’est très important de le constater : il faut je pense aussi que la gauche la gauche notamment française réfléchisse à tout cela.

Car cette gauche peut – pour une partie d’entre elles au moins – disons se lamenter sur Gaza, se mobiliser sur Gaza  – et quand elle le fait, vraiment, honneur à elle : il ne faut négliger aucun effort qui soit fait dans ce sens, il faut encourager tous ceux qui actuellement effectivement se mobilisent pour la défense du peuple palestinien – mais en même temps et bien je crois qu’il faut que ces gens réfléchissent à la situation géopolitique actuelle sous deux angles.

Le premier angle c’est que le massacre actuel de Gaza ne serait pas possible s’il y avait encore je le dis clairement l’Union Soviétique et le camp socialiste :
Tous ceux qui ont applaudi à tout rompre, par bêtise, par naïveté – mais à certains moment la naïveté est elle-même criminelle notamment pour les dirigeants politiques ou syndicaux – et qui maintenant se lamentent n’ont plus aucun rempart face à l’impérialisme américain et à ses marionnettes, et à ses prolongements comme l’est l’État d’Israël. A partir de là, les peuples sont livrés tout cru à une période qui est une des plus contre révolutionnaire de l’histoire contemporaine

On ne peut pas à la fois se réjouir des causes et ensuite venir pleurnicher sur les conséquences.

Quand il y avait l’Union soviétique, l’impérialisme américain ne pouvait pas tout se permettre. Les peuples étaient défendus. Quelles qu’aient été les erreurs qu’éventuellement l’Union Soviétique a pu commettre au sujet d’Israël au sujet de la Palestine et cetera, elle n’était pas moins – l’Union soviétique – un rempart contre la toute puissance de l’impérialisme américain et de ces tentacules. Effectivement on voit bien que désormais le peuple palestinien est livré tout cru,  c’est dévastateur.
Il n’est que de penser à ce qui se passe par exemple aussi en Amérique latine avec la façon dont les États-Unis étranglent Cuba, étrangle le Venéuela. Mais je ne m’étends pas là-dessus pour ne pas sortir de mon sujet d’origine bien que ce soit les mêmes causes qui là-bas aussi produisent les mêmes effets. Cela c’est le premier aspect

Le deuxième aspect, peut-être encore plus important parce qu’il regarde moins l’histoire et le passé que le présent et l’avenir, c’est que on ne peut pas et je me tourne spécifiquement vers les militants dit pro palestiniens ; on ne peut pas défendre Gaza tout en encourageant Macron et compagnie dans leur grande croisade contre le peuple russe, contre la Chine

Très récemment la dirigeante de la diplomatie européenne, la balte Kaya Kalas a vendu la mèche en quelque sorte en prononçant cette phrase à la fois stupide et profondément révélatrice de l’impérialisme profond qui est dans les esprits des dirigeants européens et plus généralement des dirigeants occidentaux.  elle a dit « Si on ne peut même pas battre la Russie comment ferons-nous pour vaincre la Chine ? » Ils en sont là. 

Ils en sont là, ces gens, ils pensent une guerre avec la Russie, puissance nucléaire numéro 1 ou numéro 2 je ne fais pas ici de décomptes des missiles. Ils pensent à une gurre contre la Chine qui est évidemment le pays sinon le plus peuplé du moins presque le plus peuplé après l’Inde. C’est-à-dire la marche à une guerre mondiale : voilà ce que cela signifie et cela quel que soit les façons dont dont  les uns et les autres nous avons à interpréter et à comprendre le conflit entre la Russie et l’OTAN, par Ukraine interposée, ou même la Russie et le et et l’Ukraine si  vous préférez parce que je ne veux pas entrer dans le débat ici . Je veux juste ici dire que ces gens fomentent – quoi qu’en dise Macron l’autre jour  dans son interview à la télévision, ces gens fomentent une guerre mondiale.

S’ils envoient là-bas notamment un contingent français en Ukrainen et si pour finir ce contingent français nanti peut-être ensuite de contingents anglais ou peut-être même allemand – ce qu’a annoncé Pistorius ministre allemand pour 2029 , je n’invente rien. Ce sera la guerre mondial.

Car évidemment bien  sûr que si les armées  occidentales et l’armée russe en viennent directement au prise, il y aura une escalade, elle sera nucléaire, et l’Europe entière sera rayée de la carte d’abrd si ce n’est l’espèce  humaine entière. Voilà ce qu’il en est. C’est de la folie à l’état pur.

On ne peut pas isoler le conflit de Gaza de tout ce qui se passe dans le reste du monde

Prenez une carte du monde et l’on y aurait vu ce que j’appelle la grande faille ou le grand Rift mondial. Celui du prochain conflit de haute intensité qu’annonce d’ailleurs l’état l’état major général français lui-même. Un conflit qui se dessine en pointillés parfois mais à certains endroits en ligne continue. De la Baltique avec les pays Baltes à l’Ukraine,  de l’Ukraine au proche Orient  l’Iran Gaza bien entendu le Yémen la Mer Rouge. Puis je continue : on descend encore un petit peu plus vers l’Océan Indien et vers la Mer de Chine, et on fait le tour de l’Asie, et on a Taïwan, et ensuite on aboutit à la Corée où là aussi les choses se réchauffent de jour en jour vers quelque chose qui pourrait être très grave. D’imaginer que tous ces fronts fassent jonction précisément, et que les traits et les  pointillés deviennent un trait continu : là nous avons une guerre mondiale à côté de laquelle les deux précédentes feront figure elles aussi de simple préparation. A l’époque il y avait pas d’armes nucléaires : par conséquent l’humanité n’était pas encore – même si Hitler était une saloperie totale – en état de s’anéantir elle-même totalement ; ce qui est le cas aujourd’hui. L’Humanité peut s’anéantir il faut toujours avoir ça en tête 

Penser le conflit de Gaza isolément, c’est se tirer une balle dans le pied

il faut penser le conflit de Gaza – non pas isolément en se tirant une balle dans le pied lorsque certains militants propalestiniens disent « Gaza, Gaza on défend Gaza », mais encourageny Macron à envoyer des troupes en Ukraine, ou applaudissent quand il dit qu’il va y avoir une armée européenne arrimée à l’OTAN,ou quand ils sont très contents quand Macron dit que l’arme nucléaire française va couvrir l’ensemble du continent (ce qui est un véritable suicide pour la population française si jamais ensuite les Russes ripostent sur le territoire français prioritairement, comme ça semble logique du point de vue non pas de l’humanité mais du point de vue de la rationalité militaire) : il faut penser le conflit de Gaza dans un cadre géopolitique dans un cadre global ce qu’on ne fait pas suffisamment.

Si on le faisait, on s’apercevrait d’abord que l’ennemi principal des peuples est partout l’impérialisme euroatlantique :comme on le retrouve partout de la Baltique à la Corée.  Que font les troupes américaines en Corée du Sud hein ?  alors que précisément la question principale est là-bas de reconstituer une Corée unifiée fussent avec deux régimes comme il y en a deux en Chine par exemple avec un pays deux système en quelque sorte ; que font les croiseurs que font les porte-avions américains en mer de Chine ou dans le détroit de Taïwan ? si ce n’est effectivement provoquer la Chine en remettant en question le principe qui avait permis le rétablissement des relations diplomatiques entre Nixon et Mao à la fin des années 70, ce principe étant il n’y a qu’une seule Chine.  Les États-Unis le remettent en cause quand ils disent, quand ils envoient, des croiseurs ou des torpilleurs ou des porte-avions dans les  eaux que les Chinois considèrent comme étant des eaux chinoises effectivement. Mais également quand il s’agit de l’Ukraine : que fait l’OTAN en Ukraine alors que l’une des stipulations des  accords entre Gorbatchev et l’OTAN en 1991 c’était que l’OTAN ne s’étendrait pas à l’Est :  alors que depuis l’OTAN s’est étendu non seulement à l’Allemagne de l’Est mais à l’ensemble des ex-pays socialistes et pour finir à au trois Républiques baltes qui faisaient partie de l’URSS.  Puis a tenté de prendre pied en Géorgie, maintenant en Moldavie, maintenant en Ukraine.  Qui ne voit que tout cela conduit par une logique absolue à la 3e guerre mondiale, à un massacre sans précédent, dont je le répète Gaza est en quelque sorte la précession.

Comprendre qu’il ne s’agit pas simplement d’être solidaire de Gaza, de défendre Gaza !

Si on comprend cela, on comprend du même coup qu’il ne s’agit pas simplement d’être solidaire de Gaza mais que il s’agit plus profondément encore de comprendre qu’en défendant Gaza c’est nous-mêmes que nous défendons.  Nous-mêmes ici.

Parce que si une guerre mondiale a lieu, plus personne ne sera à  l’abri nulle part. Nous-même en tant que genre humain et nous-même en tant qu’être vivant sur terre. D’ailleurs, comment peut-on être écologiste tout en appelant à toute une série de dispositions militaires qui si elles sont mises en place jusqu’au bout conduisent effectivement à une guerre nucléaire. Ce qui réduit à zéro tous les efforts qui ont été faits auparavant pour réparer le climat pour sauver la biodiversité : quelle biodiversité après une guerre nucléaire ?  les rats et les virus et encore !

Donc, il faut bien ici saisir tout cela.

La bataille contre ce qui se passe à Gaza est universaliste, elle vaut pour toute l’Humanité : c’est la bataille contre l’unilatéralisme, l’exceptionalisme, l’exterminisme capitaliste.

Au fond la bataille contre ce qui se passe là-bas à Gaza : c’est-à-dire une extermination, cette bataille a un caractère disons universaliste.

Cette bataille vaut pour toute l’humanité : elle vaut pour toute l’humanité parce que son fond, c’est la bataille contre l’unilatéralisme. C’est-à-dire le fait que des États aient le droit de tout se permettre alors que d’autres sont asservis aux règles du droit international tel que les interprètent les Américains

C’est une bataille aussi contre l’exceptionnalisme, c’est-à-dire le fait que certains se considèrent comme des surhommes et regardent de haut le reste de l’humanité

Et c’est une bataille pour l’universalisme : sur l’idée que un homme égale un homme partout qu’il soit donc blanc noir jaune, qu’il soit juif, musulmans, chrétiens athées et ainsi de suite. Tout cela d’ailleurs dans le droit fil du de l’universalisme issu de ce grand penseur juif dont j’ai parlé tout à l’heure comme je le répète, Spinoza, ou comme Einstein par exemple.

Il faut avoir je crois encore une fois tout cela  présente à l’esprit. C’est donc un combat contre l’exterminisme.  L’exterminisme quand on le combat – directement ou indirectement – on combat aussi , puisque ça n’est la que sa source profonde,  le capitalisme et l’impérialisme.  Brecht disait « il est toujours fécond le ventre dont est sorti la bête immonde » en parlant  du nazisme  aujourd’hui le la bête immonde, c’est l’exterminisme et tout ce qui va avec : l’obscurantisme, l’unilatéralisme l’exceptionnalisme, l’obscurantisme religieux proprement dit et cetera.

Donc, ce qu’il faut mettre en avant ici c’est tout simplement l’unité du genre humain qui est portée par tous ceux qui d’une façon ou d’une autre combattent le capitalisme et l’impérialisme.  Qui divisent le genre humain entre exploiteur et exploités finalement. Soyons-en bien conscients. C’est cela la bataille  pour éviter que les 2 millions d’habitants s’ils sont encore 2 millions de la bande de Gaza ne soient exterminés, avec les femmes et les enfants. Les enfants notre bien le plus précieux : un enfant vaut un autre enfant qu’il soit gazaouis qu’il soit du Pas-de-Calais ou qu’il soit de Perpignan. Oui les enfants et tous ces gens doivent pouvoir vivre une vie digne au 21e siècle.

Autrement dit que la devise de Marx «  je suis homme et tout ce qui est humain et rien de ce qui est humain de m est étranger » puisse être réellement matérialisée par notre époque

II y a du boulot vous le constatez bien évidemment :  empêchons, ou plus exactement dénonçons par toute la force de nos poumons ce nouveau Guernica qui est en train de se dérouler sous nos yeux à Gaza. Gaza ce Guernica qui est le prodrome d’une 3e guerre mondiale exterminatrice.

La bataille contre l’exterminisme commence à Gaza

La bataille contre l’extermination de l’Humanité commence à Gaza : la bataille pour défendre Gaza signifie défendre toute l’humanité, signifie défendre la paix à l’échelle mondiale, signifie lier les mains partout à cet impérialisme euro-atlantique qui est la source profonde. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas d’autres problèmes au monde, que d’autres puissances ne puissent être critiquées mais bien qu’il y  à là  la source profonde qui est le facteur principal de l’exterminisme à notre époque

Je vous remercie d’avoir suivi cette vidéo et si vous l’avez approuvée,  diffusez-la mais surtout faites quelque chose. Ffaites quelque chose pour Gaza parce que écouter, avoir conscience, prendre des notes se dire cette vidéo elle est bien elle est pas bien je like ou je ne like pas pour parler avec les mots d’aujourd’hui c’est dérisoire. Ce n’est pas ça qu’il faut faire il faut agir : allez au manif, faites quelque chose !

Georges Gastaud – philosophe