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Accueil articles 2-lutte des classes et renaissance communiste

Accueil des chercheurs internationaux en France : de qui se moque-t-on ? [ appel de l’intersyndicale des étudiants, enseignants et chercheurs ]

16 mai 2025
Temps de lecture6 mins de lecture
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L’euro-austérité, renforcée par l’inscription de la France dans la procédure de déficit excessif par la Commission européenne, étrangle de plus en plus le financement de la recherche publique. Selon certaines sources, le régime Macron, avec le gouvernement Bayrou soutenu par Bardella se prépare ainsi à supprimer 930 millions d’euros supplémentaires de budget pour la recherche publique, qui viennent s’ajouter aux 904 millions d’euros de crédits annulés en 2024 pour financer la guerre en Ukraine. Tout cela se traduit par une précarisation et une diminution du nombre de chercheurs dans la recherche publique en France. Alors que la population française augmente, le nombre d’à peine 128 000 chercheurs dans les administrations ( comme évalué en 2013) stagne ou régresse, au prix d’une importante précarisation. Parmi eux, 29 000 précaires en 2023. Cette année-là, seulement 650 nouveaux postes ont été inscrits au budget 2023 ! Comparé à l’inflation, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche a diminué sous Macron. Pour répondre à ces coupes budgétaires, le CNRS, principal organisme de recherche, a décidé d’un plan social qui ne dit pas son nom. le plan KeyLabs, en anglais de Wall Street évidement.

À lire : Face au plan de définancement KeyLabs de 3/4 des laboratoires du CNRS, la recherche publique en action le 27 janvier

Alors que l’administration Trump s’en prend violemment à la recherche indépendante et libre aux États-Unis d’Amérique, illustrant une nouvelle fois la fuite en avant fascisante du capitalisme en crise, Macron a lancé un coup de propagandem se prononçant pour un plan de recrutement de ces chercheurs. Avec un plan, à nouveau en globish, Choose France for Science. Une propagande doublement hypocrite. Comme on l’a vu, la recherche publique manque de tout en France et des dizaines de milliers de chercheurs attendent des postes stables, des labos stables et dotés, pour mener leur recherche. Il n’y a dans les faits pas de budgets pour accueillir des chercheurs venus des USA. Ce plan pue également le mépris à l’égard des chercheurs de toutes les nationalités qui exercent en France.


Le N° 754 du 6 mai du bulletin d’information de la CGT SNTRS du CNRS, INSERM, INRIA, IRD, INED et IFREMER – parmi les principaux organismes de recherche publique en France, relaie une vigoureuse alerte de l’intersyndicale des étudiants, enseignants et chercheurs ( SNRTS CGT, CGT FERC SUP, CGT INRA, SNESUP FSU, FO ESR, SUD éducation et recherche, SNASUF FSU, SNCS FSU, SNPTES UNSA et des étudiants de la FSE, de l’UNEF et de Solidaires étudiant). À noter l’absence pas surprenante de la CFDT et de la CFTC.

Une explication de texte des plus complètes et éclairantes reproduite ci-dessous par www.initiative-communiste.fr

Le 5 mai Emmanuel Macron organise un ersatz de cérémonie d’accueil pour « les chercheurs du monde entier » qu’il appelle à rejoindre la France. Ce soudain intérêt du président pour la recherche, nationale ou internationale, questionne alors que l’enseignement supérieur et la recherche sont très brutalement attaqués aux États-Unis, avec une remise en cause tout à la fois des libertés qui président partout à la vie universitaire, de la libre détermination des sujets d’enseignement ou de recherche par les enseignants et les chercheurs, ou des financements permettant le plein fonctionnement des institutions d’enseignement et de recherche.

Des chercheurs sont brutalement licenciés, les budgets d’agences de recherche sur le climat comme la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), sur la santé comme la NIH (National Institutes of Health) ou sur l’espace comme la NASA (National Aeronautics and Space Administration) sont largement amputés, des bases de données sont fermées, les financements fédéraux de plusieurs universités sont gelés, des étudiants sont poursuivis par la justice. De nombreux projets de recherche internationaux sont à l’arrêt, les déplacements de chercheurs états-uniens sont entravés, leur participation à des groupes internationaux comme le GIEC remise en question.

Face à cette lame de fond à laquelle sont confrontées l’université et la recherche publiques, l’intersyndicale de l’ESR rappelle que pour lutter contre l’obscurantisme, il est urgent de défendre la liberté de production et de diffusion des savoirs, comme bien commun et facteur de progrès social. La solidarité envers la communauté de recherche mondiale s’impose et il est indispensable de pouvoir accueillir ces collègues tout comme celles et ceux empêchés de travailler ou persécutés dans leur pays, quel qu’il soit.

Dans ce contexte, la mise en place d’une plateforme “Choose France for Science” annoncée par le président de la République française, en réponse à la situation des chercheurs aux États-Unis, est choquante, voire indécente.

Indécente, car la politique du président Macron depuis 2017 a considérablement affaibli l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR) en France non seulement par un sous-financement chronique, des regroupements forcés et un pilotage accru, mais aussi par des atteintes quasi incessantes à la liberté académique : attaques sans fondement de la ministre Frédérique Vidal contre les sciences humaines et sociales, supposées gangrénées par de supposés chercheurs « wokistes » ou « islamo-gauchiste », sanctions disciplinaires contre des chercheurs qui ont exprimé leur solidarité au peuple palestinien, interdiction de conférences et de séminaires sur la situation à Gaza dans les universités de Lille, Lyon, Bordeaux, etc. S’y ajoutent les dispositions des Zones à régime restrictif (ZRR), qui conduisent à des dérives inquiétantes sur les libertés (dont celle de publication) et les recrutements, sous couvert de sécurité nationale.

Et bien sûr le meilleur moyen d’affaiblir la recherche et la diffusion des connaissances est tout simplement d’assécher les finances publiques des établissements concernés. Sous la présidence Macron (2017-2022), le nombre de personnels enseignants titulaires a continué de baisser (- 3,1% depuis 2015) tandis que celui des personnels enseignants contractuels explosait dans des proportions inquiétantes (+18,5%) et que le nombre d’étudiants augmentait (+325 000 / + 12,5%), la part de la richesse nationale consacrée à la recherche est passée de 2,25 % à 2,22 % (quand les États-Unis y consacrent 3,47 %), le bâti universitaire est en phase de délabrement accéléré (57 % de passoires énergétiques, 1/3 de bâtiments « vétustes »). Après les coupes brutales dans les budgets de l’ESR en février 2024 (-600M€), le gouvernement Macron a encore taillé 950 M€ en 2025 (dont -493 M€ sur la mission enseignement supérieur et recherche) …

Dans ce contexte, les annonces du gouvernement Macron-Baptiste (ministre de l’ESR) ainsi que de certains présidents d’université ne visent qu’à redorer leur image à peu de frais.

Loin de répondre aux besoins criants des travailleurs et des étudiants de l’ESR public, ces annonces sont choquantes : évoquer une enveloppe de plus de 300 000 € par an par chercheur états-unien accueilli, quand le salaire moyen d’un enseignant–chercheur en France s’élève à 63 000 € brut / an (rapport social unique 2022), quand des milliers d’ATER (attachés temporaires d’enseignement et de recherche) payés 22 % au-dessus du SMIC (ou 13 % en-dessous pour les 1/2 ATER), quand 170 000 vacataires sont payés sous le SMIC avec plusieurs mois de retard, quand 35 % des agents du secteur ont un statut précaire de contractuel. Et que dire de l’effondrement (-27 % depuis 2000 selon l’INSEE) du pouvoir d’achat des agents du secteur public, qui conduit à la paupérisation de toutes et tous, et en particulier des plus modestes (collègues de catégorie B et C notamment), qui assurent l’entretien et l’administration indispensables au fonctionnement de nos universités et organismes de recherche.

La recherche est œuvre collective, et la concentration des moyens sur quelques individus ou sur quelques laboratoires (comme le prévoyait le projet des Key Labs), dont la contrepartie est leur raréfaction pour la masse des autres, est en réalité un frein aux progrès indispensables.

Les organisations signataires, outre l’accueil décent de collègues empêchés ou persécutés dans leur pays, continuent de demander un budget ambitieux, à la hauteur des enjeux, pour le service public de l’ESR.
Paris, le 2 mai 2025

Tags: chercheursenseignement supérieurESRlutterecherche
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