La violence des attaques de Macron UE MEDEF – un véritable coup d’état social – contre les travailleurs du public comme du privé aura réussi un tour de force, la mobilisation le même jour de l’ensemble des fonctionnaires des trois fonctions publics à l’appel de l’ensemble des confédérations syndicales. Y compris celles soutenant Macron, Berger de la CFDT et Mailly de FO étant obligé de suivre la très forte colère de leur base. Rappelons que le militant du PS Mailly et soutient de Macron a été totalement désavoué par le parlement de la confédération FO qui lui a ordonné un virage à 180° sur les ordonnances en appelant à une journée d’action pour le retrait des ordonnances loi travail et à se coordonner avec la CGT.
Avec la suppression de 130 000 emplois, les baisses massives de budgets d’investissement, la baisse des salaires à travers un train de mesures qui sont dans la continuité de la destruction méthododique du service public en vu de la finalisation de sa libéralisation et privatisation exigé par l’Union Européenne, les 100 premiers jours de Macron ont démasqué un pouvoir violemment anti social dont le seul but est de faire les poches du peuple pour remplir les coffres des riches et qui pour cela s’attaque aux jeunes, aux retraités, aux infirmières, aux enseignants, à tous les fonctionnaires.
Énormes plans de licenciement dans la Fonction Publique
Macron sous les ordres du MEDEF et de l’Union Européenne – afin de respecter les critères des 3% de déficit public imposant avec l’Euro une violente politique austéritaire anti populaire – poursuit les énormes plans de licenciement engagés par Sarkosy et poursuivis par Hollande dont il était le ministre.
Au delà des plus de 100 000 suppressions d’emploi aidés, des emplois publics et para publics dans les collectivités et le milieu associatif – c’est 130 000 suppression de postes qui vont frapper la fonction publique. Alors que notre peuple n’a jamais eu autant besoin d’enseignants, de personnels soignants, que les défis de la transition écologique nécessite des services publics de l’équipement et de l’environnement fort et présents sur tous le territoire, que les menaces terroristes exigent non pas des lois liberticides mais au contraire des moyens solides pour une force de police républicaine au service non pas de la répression anti sociale mais de la sécurité du peuple… etc.
C’est que Macron veut à toute force augmenter la mise en coupe réglée des recettes fiscales de l’état pour remplir les coffres des multinationales et des banques des oligarques capitalistes, ses commanditaires et amis. C’est ainsi qu’alors que son premier ministre vient larmoyer à la télé pour justifier que les caisses de l’état seraient vide et justifie de nouvelles baisses en réalité du salaires des fonctionnaires (qui rappelons le à qualification égale sont moins bien payés que leurs collègues du privés, générant désormais des difficultés de recrutements importantes), le même décide de la quasi suppression de l’ISF : 4 milliards d’euros donnés aux ultra riches. Mais également du renforcement des suppressions de cotisations sociales patronales, et la baisse massive de l’impôt sur les société !
Libéralisation, flexibilisation, précarisation : emplois statuts, salaires, code du travail, même bataille
La stratégie du gouvernement est claire : diviser pour mieux régner. Eclater les luttes, opposer les syndicats pour jouer les uns contres les autres, pour affaiblir le mouvement social et écraser chaque secteur, refuser les revendications catégoriel de chacun des métiers tour à tour..
Mais il n’a qu’une crainte, la convergence des luttes alors que près de deux français sur trois se déclarent opposés à la politique du gouvernement, rejettent les ordonnances loi travail et soutient le mouvement social.
Face à la frilosité des directions des confédérations syndicales – pourquoi rechercher l’unité avec des soutiens affichés de la politique anti sociale de MACROn UE MEDEF tels que Mailly ou Berger qui sont pourtant officiellement désavoué par leur base où n’appelent jamais à l’action ? – c’est sans aucun doute de la base, des assemblées générales interprofessionnelle dans chaque ville que la convergence des luttes peut s’organiser. Déjà dans des dizaines de départements, et avec le rassemblement du secteur publics et de nombreux secteurs du privés dès ce 10 octobre après les 12 septembre, 21 septembre et 23 septembre, la convergence des luttes, le tous ensemble et en même temps est en marche.
Face à la cohérence de l’offensive anti sociale lancée par le pouvoir Macron, reposant sur les directives européennes, sur les ordres donnés à travers les GOPE par la Commission Européenne, rejoignant le programme politique du MEDEF, c’est l’ensemble du monde du travail qui est visé. Dans le tract qui sera diffusé aujourd’hui à des milliers d’exemplaires dans toutes la France, le PRCF appelle à s’appuyer sur la résistance à cette politique de l’UE MEDEF qu’applique Macron pour construire rapidement et de façon très concrète la convergence des luttes. Pl
Une mobilisation très forte, au delà du public
Des dizaines de fédérations syndicales du privés (CGT transport, CGT chimie etc…) des dizaines d’unions départementales, comme celles du Havre, ont appelé le secteur privé à ce joindre à la journée d’action du public pour la convergence des luttes.
Dans le public, la mobilisation est massive, historique.
Dans l’Education Nationale, plus de la moitié des enseignants du primaire et du secondaire sont en grève, Et compte tenu de la grève des fonctionnaires territoriaux, il n’y aura bien souvent pas d’accueil ou de cantine pour les élèves.
Dans les hôpitaux c’est l’ensemble des syndicats, des personnels techniques aux médecins , qui appellent à la grève alors que l’euro austérité détruit l’hôpital public en même temps qu’elle liquide la sécu.
Dans les transports, la grève des l’aviation civile va conduire à l’annulation d’un vol sur trois. En revanche, en raison de l’incompréhensible refus de la CGT d’appeler à la grève à la RATP et à la SNCF – tout en appelant hypocritement à participer aux manifestations – la mobilisation devrait être plus faibles du coté des cheminots. Toutefois SUD et la CFDT ont appelé à la grève à la SNCF.
Les policiers également sont appelés à la manifestation et à la grève.
De nombreux salariés d’ex entreprises du secteur de service public des telecommunications (Poste, Orange, SFR, Free, Chronopost etc…) sont également mobilisés et appelés à la grève.