Encore une fois une enseignante a été agressée en exerçant son métier.
La commission éducation du PRCF apporte un total soutien aux enseignants et aux personnels d’éducation qui assurent un service public essentiel pour l’avenir de la France et de sa jeunesse. Elle adresse toutes ses pensées à l’enseignante poignardée au visage en plein cours d’éducation musicale aujourd’hui, ainsi qu’à ses collègues et élèves témoins de cette grave agression.
Les éléments de ce drame survenu dans le collège Robert Schuman de Benfeld le mercredi 2 septembre 2025 montrent qu’il ne s’agit pas là d’une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire. Il s’agit encore moins « d’un ensauvagement » spontané de la société contre lequel il faudrait se résoudre à réduire encore davantage les droits et les libertés des citoyens comme le gouvernement en place ne cesse de le hurler dans une escalade toujours plus fascisante et dangereuse.
Non il s’agit là des fruits pourris de décennies d’obéissance servile et volontaire de gouvernements européistes aux injonctions de l’Union européenne pour appauvrir nos services publics d’éducation, d’enseignement et de santé afin de les livrer à la rapine des capitalistes spéculateurs.
Il s’agit des fruits pourris de l’austérité budgétaire imposée par l’UE depuis Maastricht et le TFUE (Traité de fonctionnennement de l’UE qui a pris la place de la constitution reejetée par 55% des français en 2005) afin de payer la convergence vers l’euro-mark et de permettre la dissolution de la République française dans un Etat fédéral européen impérialiste.
Il s’agit des fruits pourris des coupes budgétaires imposées à la santé et à l’éducation afin de financer l’expansion de l’UE et de l’OTAN en Ukraine par les armes.
Il s’agit des fruits pourris de la propagande anti-communiste honteuse dont la conséquence inévitable est la résurgence de l’immonde idéologie nazie. Résurgence alimentée par la fourniture de milliards en armes et en capitaux à un régime se réclamant de Bandera, l’exterminateur de juifs, à Kiev.
En effet ce mercredi 25 septembre, après qu’une enseignante a été poignardée dans un lycée agricole d’Antibes le 10 septembre et qu’un enseignant a été blessé au couteau le 3 septembre par un enseignant contractuel en décompensation psychiatrique non suivie dans un lycée de Martigues, une enseignante
- – âgée de 66 ans
- – exerçant un service partagé sur trois établissements différents
- – a été agressée
- – au couteau
- – par un collégien
- – connu pour des actes néo-nazi
- – placé en foyer
- – et souffrant de troubles psychiatriques
VOILÀ DANS QUEL ETAT MACRON A MIS NOTRE PAYS AFIN DE GAVER LES MILLIARDAIRES AVEC 211 MILLIARDS D’EUROS DE CADEAUX PAR AN, POUR FINANCER SA GUERRE EN UKRAINE À COUPS DE DIZAINES DE MILLIARDS D’EUROS PAR AN ET OBEIR AU RACKET DE L’OTAN, ET POUR OBEIR AUX INJONCTIONS DE L’UNION EUROPEENNE SUPRANATIONALE.
Bien sûr des mesures immédiates de sécurité doivent être prises dans les établissements scolaires, sans angélisme et sans céder au « pas de vague » qui n’est qu’un moyen d’exploiter davantage les personnels. Les élèves dangereux doivent être repérés, exclus et SUIVIS médicalement set socialement afin de permettre leur réinsertion future. Cela exige l’ouverture de de places en pédopsychiatrie-psychiatrie, le recrutement de personnel de protection judiciaire de la jeunesse et de l’ASE et le recrutement de personnel d’enseignement et de vie scolaire en nombre suffisant.
Mais cela n’est pas possible sans sortir du carcan imposé par les règles européennes du Traité de Fonctionnement de l’Union européenne. Cela n’est pas possible en continuant de financer la marche folle à la guerre mondiale voulu par Macron dont le premier ministre ex-ministre de la Guerre (et non de la Défense) a écrit un livre s’intitulant Vers la guerre. Cela n’est pas possible sans affronter la classe capitaliste avide d’exploitation et de guerre.
