Comme nous l’alertons depuis des années, la marche en avant vers l’euro-balkanisation de la France et de la république, souhaitée par les gouvernements Sarkozy/Hollande/Macron, par le MEDEF et l’UE, entraîne comme une réaction en chaîne les exigences « régionales » des barons locaux euro-régionalistes.
🔻Mais quel mandat a t-il été donné aux élus de la @regionbretagne pour demander le démembrement de la #République une et indivisible ??#AutonomieNON #RepubliqueOUI https://t.co/EVNSi8AKkB
— Gilliatt DE STAËRCK (@GDestaerck) April 8, 2022
Et comme nous le redoutions, l’approbation récente et quasi sans réserve du gouvernement macroniste aux réclamations des euro-nationalistes corses ouvre la voie désormais aux exigences d’autonomie des agents politiques de l’Institut de Locarn (la branche « bretonne » du MEDEF) dont le meilleur ami reste le baron Le Drian, également membre du gouvernement et qui, pendant des années à la tête de la région Bretagne, n’a cessé de donner des gages au patronat européiste local et à ses alliés autonomistes de l’UDB.
C’est une véritable régression sociale et démocratique qui se met en place. Non seulement aucun mandat n’a été donné aux élus de la région Bretagne (à la quasi unanimité, élus PCF compris !) pour « entamer des discussions pour la définition d’un possible modèle d’autonomie pour la Bretagne » ; mais de plus c’est le démantèlement assuré des conventions collectives NATIONALES, des salaires NATIONAUX, de l’éducation NATIONALE, des statuts NATIONAUX de la fonction publique, de la langue française en tant que langue commune NATIONALE (un statut qui n’exclu pas l’organisation républicaine de l’apprentissage d’autres langues) ou encore ce qu’il reste des grandes NATIONALISATIONS (EDF-GDF, SNCF…) issues du programme « Les Jours heureux » du Conseil National de la Résistance et de son application en large partie par les ministres communistes de 1945-47, programme que Denis Kessler, ancien n°1 du MEDEF, appelait à « défaire méthodiquement » du temps de Sarkozy.
Le monde du travail, ses organisations syndicales attachées à la lutte des classes, les militants républicains et patriotes antifascistes, ainsi que les forces franchement communistes et progressistes, doivent se rassembler enfin pour faire front contre le démantèlement de la République une et indivisible issue de la Révolution française, des sans-culottes et des jacobins révolutionnaires, de Robespierre à Babeuf, et contre la régression sociale terrible que cela charrierait.
Aux forces politiques et syndicales de classe d’Ille-et-Vilaine, nous appelons à une prise de contact rapide pour dénoncer en commun ces manœuvres totalement anti-démocratiques et anti-populaires.
PRCF 35