Pour le gouvernement et le patronat seule la répression syndicale est la réponse aux revendications ouvrières.
Décidément, que ce soit dans les entreprises privées ou publiques, les dirigeants d’entreprise n’acceptent pas que les travailleurs se rebiffent en faisant grève pour leurs justes revendications ou pour s’opposer à la casse de leur outil de travail. Cette période de vacances est propice aux mauvais coups contre les syndicalistes et les travailleurs en grève. Après les sanctions infligées aux postiers de Laon, c’est la direction de la SNCF de Toulouse qui s’attaque aux cheminots grévistes de Midi-Pyrénées.
Comme nous l’indiquions dans notre message de soutien aux postiers de Laon, la politique du gouvernement « socialiste » qui offre des milliards d’euros ( argent du contribuable) au MEDEF, qui applique sans broncher les directives européennes en matière d’austérité, ouvre en grand la route aux dirigeants d’entreprises pour sanctionner ceux qui résistent.
Comble de l’insupportable, le premier ministre annonce qu’il ira confirmer à l’université d’été du MEDEF la poursuite de sa politique d’austérité pour les travailleurs et les cadeaux pour les actionnaires. Quand on sait qu’aujourd’hui un salarié français travaille 48 jours par an pour les actionnaires (14 jours en 1981) et que 80% des profits des entreprises (le coût du capital) alimentent directement les comptes de l’actionnariat pendant que le chômage continue de progresser, on a une fois de plus – comme s’il en était besoin, la preuve que ce gouvernement est du côté du MEDEF et des actionnaires, donc qu’il applique sans vergogne une politique ultra libérale sur le dos des travailleurs.
Pour le PRCF, qui réaffirme sa solidarité avec tous ceux qui luttent, seule une grande mobilisation nationale tous ensemble et en même temps fera reculer ce gouvernement. Il est pour cela nécessaire de surmonter les divisions, de combattre l’attentisme pour construire une dynamique de lutte unitaire,
Jo Hernandez
Responsable national de la commission lutte du PRCF
Bonjour.
J’ai lu en parti l’article sur » ….ce n’est pas notre Jean Jaurès » et écouter le vidéo » carcan européen » et ce court extrait » répression sur les travaileurs » ciphaut.
À titre de comprendre l’histoire contemporaine (pour moi ça comprend tout le dernier siècle) est essentiel pour nous conscientiser.
L’histoire doit être un élément important dans l’éducation.
En lien je conseille de lire l’article:
Crimes contre l’humanité : L’ultime retour des barbares
Par Fethi Gharbi
Mondialisation.ca, 06 août 2014
«« En 1258, Hulagu Khan, petit-fils de Gengis Khan décida de s’attaquer à l’empire abbasside alors sur le déclin. Bagdad qui demeurait néanmoins la capitale la plus florissante de l’époque comptait environ deux millions d’habitants. ……..800000 personnes passèrent au fil de l’épée.
«« Lors de la conquête fiévreuse du nouveau monde, les pays européens se livrèrent avec acharnement à la mise en valeur des territoires conquis. L’exigence d’une main d’œuvre abondante et à bon marché conduisit vers la solution la plus simple et la plus rentable : la traite des noirs. C’est donc la mise en place d’un système économique lucratif qui est à la base de la métamorphose d’une catégorie d’hommes en “nègres”.
«« Faut-il alors prêter foi aujourd’hui à toutes ses âmes sensibles horrifiées par les exactions nazies pendant la deuxième guerre mondiale?
«« Si l’armée secrète de l’OTAN, formée pour l’essentiel de fascistes er d’anciens nazis, avait pour mission de discréditer la gauche européenne pendant la guerre froide, les extrémistes islamistes ont quant à eux la double mission de diaboliser le monde arabo-musulman aux yeux de l’opinion publique et de déstabiliser par la violence les pays qui recomposeront le Nouveau Moyen-Orient. »»
http://www.mondialisation.ca/lultime-retour-des-barbares/5394869
Il est utile que des documents (résumé) servent à éveiller les consciences.
Dans un sens, nous participons (responsable) tous à la crise « multidimensionnelle » réelle ou créée, et au mouvement de déshumanisation qui couve.
Aussi, ne faudrait-il pas trouver des solutions concrètes autour desquelles nous pourrions tous nous retrouver ?
Dans l’article : votre J..Jaurès n’est pas le nôtre, L’analyse critique du personnage est intéressante, Mais Jaurès a signalé clairement que la solution social-économique résidait dans des politiques concrètes:
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
Qu’est-ce qui se passe au Vénézuéla?
En Argentine, les coopératives progressent ?
En UE, il ya des initiatives…
Il y a des travailleurs et des citoyens qui montrent la voie à suivre.
L’histoire a sa place, de même que les grands penseurs, mais en faire des idéologies qui de toute façon finissent par diviser au lieu de demeurer dans le champ de l’éducation là ou elles servent le mieux (prendre conscience).
Il y a deux piliers-solutions, si vous les examinez de près, le revenu de base couplé aux coopératives autgogérées à temps partagé. Leur potentiel et les avantages pour tous.
Mais l’auto-éducation et le questionnement doivent être au rendez-vous.
Comment conscientiser les populations ?
Que les communautés se rencontrent, se parlent, se fassent confiance pour leurs enfants.
Nous ne serons plus là, mais leurs enfants, oui.
Alors, c’est quoi les alternatives rassembleuses, des alternatives qui n’attendrons pas les calendes grecs !