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Accueil articles 3-INTERNATIONAL

Madagascar vers sa seconde Indépendance et la souveraineté populaire ?

16 novembre 2025
Temps de lecture14 mins de lecture
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Le texte ci-dessous nous a été transmis par des représentants au sein de la diaspora malgache du Mouvement GenZ qui a secoué la Grande Île au cours des deux mois précédents. Ce mouvement, plutôt spontané et qui semble s’être crystalisé par l’émulation des évènements au Népal et au Maroc, travaille bien heureusement à sa concrétisation et à son organisation.

Quelques éléments supplémentaires:

La décolonisation inachevée dont parle le texte se manifeste très concrètement sur le plan économique. Madagascar figure parmi les seuls pays au monde à s’être appauvris sans discontinuer ces dernières décennies. Aujourd’hui, plus de 60% de sa population vit sans électricité et autour de 80% sous le seuil de pauvreté. Son économie présente les traits typiques d’une semi-colonie ou d’une néo-colonie. Elle reste bien entendu majoritairement agricole, et 4 malgaches sur 5 sont encore paysans. Une agriculture largement tournée vers l’exportation de ce que l’on peut appeler des “cultures de rente”: girofle, vanille (premier producteur mondial), cacao (non transformé à Madagascar) , sucre,  poivre, café, et qui peine en même temps à assurer la subsistance de sa propre population , ce qui oblige l’Etat à importer du riz de qualité douteuse tout en en exportant de qualité supérieure, par exemple, alors que la plupart des Malgaches ne mangent qu’à peine une fois par jour, du riz juste accompagné de sel.. Y compris la pêche et l’élevage crevettiers – les fameuses “crevettes roses de Madagascar” – est en grande partie tournée vers l’exportation.

L’industrialisation balbutiante a été entravée au début des années 2000. Le désengagement de l’Etat dans les quelques raffineries de sucre en a fait chuter la productivité, et en 2019 la production locale ne couvrait qu’à peine 50% de la demande. En 2004, sous la pression des institutions financières impérialistes, le secteur du coton a été privatisé. Signalons également qu’il n’y a toujours aucune entreprise malgache, même privée, pour s’occuper de l’exploitation minière d’un sous-sol bien garni…

C’est dans ce contexte économique qu’il faut placer les deux personnages politico-financiers – quand bien même l’un serait davantage politicien et l’autre davantage homme d’affaires – tellement fustigés par les manifestants qu’ils ont fini par prendre leurs jambes à leur cou: Andry Rajoelina, président de la République jusqu’au début du mois d’Octobre, et Mamy Ravatomanga, 2e plus riche du pays et très proche du premier. Les Malgaches ne s’y sont pas trompés en ciblant ces classiques relais de l’impérialisme, qui n’ont que le doux mot de développement à la bouche mais qui dans la pratique prennent bien soin d’enjamber le secteur secondaire, c’est à dire l’industrialisation, pour se consacrer soit au tertiaire soit à la gestion locale de l’exploitation des petits paysans.

Avant de devenir maire d’Antanarivo, la capitale, en 2007, puis président de la République, Andry Rajoelina était DJ, puis s’occupait d’évènementiel puis d’affichage publicitaire, avant de lancer sa propre chaîne de télévision. Significativement, il se heurte à la fin des années 2000 à des refus d’adjudication de marchés par le gouvernement, puis à la fermeture de sa chaîne de télévision durant sa mandature de maire. C’est cette fermeture qui le poussera à s’associer à un mouvement de contestation en cours à l’époque, mais dont le caractère composite empêchait toute rupture sérieuse, qui le portera au pouvoir national une première fois, dans un scénario typique de confrontation entre deux factions de bourgeoisie compradore – le président de l’époque était plutôt proche des américains et Andry Rajoelina des français. Il acquiert d’ailleurs la nationalité française en 2014, ce qui lui a beaucoup coûté en terme de popularité, résultat pourtant facile à prévoir d’une faute politique difficilement explicable hormis par l’arrogance et peut-être par la prévoyance d’un départ forcé…Notons que Rajoelina a instauré un système autoritaire avec emprisonnement arbitraire politique, basé sur une corruption intégrale et une garde prétoriennene issue de la Gendarmerie – celle qui a tué les manifestants.

Mamy Ravatomanga, quant à lui, est aujourd’hui à la tête d’un empire financier s’occupant aussi bien de sous-traitance pétrolière, de BTP, de presse, d’hôtellerie, de tourisme et de santé (entendez de poly-cliniques privées, de transport routier (monopole), et d’aérodromes. Ses pratiques monopolistes dans l’exportation agricole de rente  – en fait, toute production concurrente est impossible, le marché lui est fermé – achèvent de le faire détester par une population on l’a vu encore majoritairement paysanne, mais il a également été dans le viseur des justices malgaches et françaises, et aujourd’hui dans celui de la justice mauricienne, pour divers délits financiers et de la fraude fiscale. L’enquête ouverte à son encontre par le Parquet National Financier (français) a été annulée en 2023…Pierre Bleue, comme on l’appelle à Mada, a placé rien qu’à Maurice, 28 milliards d’euros volés au peuple tandis que la dette Malgache est de 10 milliards.

Après ce tableau rapidement brossé, on ne surprendra pas le lecteur avisé en affirmant que la plaine était prête à s’embraser à la moindre étincelle: ce furent les insuffisances aberrantes de la Jirama, sensée fournir eau et électricité à la population de Madagascar (du moins à une partie…), mais qui soumettait le peuple à des coupures de plus en plus longues, c’est-à-dire jusqu’à 12 heures par jour!

A Madagascar comme dans beaucoup de pays d’Afrique soumis à la poigne de fer impérialiste subsiste une entreprise publique chargée de fournir l’énergie; ce qui peut paraître fantaisiste au regard de la frénésie privatisante des organismes financiers qui dictent leur loi, mais qui s’explique aisément par deux fonctions: 1) fournir les monopoles étrangers opérant sur le territoire en énergie à un prix d’autant plus sympathique qu’il est subventionné par les deniers de l’Etat local, 2) offrir une source d’enrichissement à des membres de la clique dirigeante compradore à qui l’on confie ladite entreprise, et qui peuvent par exemple détourner une partie des fonds d’aide internationaux officiellement destinés à financer un développement promis la main sur le coeur…. Le FMI avait pourtant cet été félicité la bonne évolution de la gestion de la Jirama, mais il faut bien reconnaître que se fier entièrement au critère d’est-ce-que-ça-coûte-des-sous-il-faut-surveiller-la-dette ne permet pas d’avoir une vision très intéressante.

Fin Septembre, les masses malgaches n’en peuvent plus et descendent dans la rue pour réclamer de l’eau et de l’électricité. La situation se tend rapidement et la présidence, arguant de très louches pillages nocturnes effectués tranquillement sous les yeux de la police, fait donner la troupe; 22 morts, peut-être plus, et des dizaines de blessés. Le tournant sera la participation de certaines divisions de l’armée à des manifestations: le 11 Octobre, la CAPSAT refuse de tirer et rejoint le cortège, le lendemain Rajoelina est exfiltré par l’armée française.

Les militaires donc. “Encore” diront certains dans nos contrées, avec la moue habituelle et navrée, mais fort peu dialectique, du “démocrate” occidental qui ne s’occupe que fort peu de la situation concrète. Un pays pillé et brisé par la colonisation, maintenu dans le sous-développement depuis son Indépendance, une bourgeoisie qui semble avoir renoncé à toute dignité nationale, et une petite-bourgeoisie, c’est à dire des artisans, qui compose quotidiennement avec le va-et-vient de l’électricité qui fait tourner ses archaïques outils de travail, pas de parti communiste du moins de masse ni même finalement d’organisation nationaliste populaire… Les masses peuvent certes déclencer la crise; mais pour la sortie, c’est le coup d’Etat militaire ou l’intervention étrangère (les deux ne s’excluant pas mécaniquement bien entendu). Et quand nous disons que la bourgeoisie se vautre dans la course à l’opulence, sans aucun principe politique, confessons que c’est résumé, mais la suite des évènements l’a confirmé, et à l’étonnement du déjà ex président! Déjà hors du territoire, celui-ci annonce prendre un décret dissolvant une Assemblée où il dispose d’une large majorité. En réponse, celle-ci décide de le destituer par 130 voix sur 163 députés..et lui a retiré sa nationalité Malgache en vertu de la Constitution, il n’a donc même plus le droit de revenir !  Le poste, ses émoluments, et une nouvelle autorité sont des réalités devant lesquelles la fidélité romantique au leader éclairé en exil ne vaut pas grand-chose.

Alors, hourra pour les fils du peuple, ces militaires qui ont arraché le pouvoir au tyran? On peut déceler quelques signes encourageants. N’oublions pas pour commencer que c’est de Madagascar que Sankara était revenu initié au marxisme à l’occasion d’une formation militaire; que reste-t-il du bouillonnement révolutionnaire qui agitait le milieu des sous-officiers à l’époque, cela dépasse nos compétences. Mais le nouvel homme fort du régime, Michael Randrianirina, a étudié à l’Université d’Antsirabe, la même que celle par laquelle le dirigeant burkinabé était passé. Michael Randrianirina avait été sanctionné en 2023 pour incitation à la mutinerie et préparation d’un Coup d’Etat en 2023. Pourtant il avait été récemment nommé à la tête de la fameuse CAPSAT, qui a précipité le départ du président et avait joué le même rôle en 2009 pour l’installer à la tête du pays. Une nomination qui s’est avérée dangereuse pour le pouvoir, mais qui pourrait s’expliquer par une forte popularité au sein de l’armée. D’ailleurs, au moment où nous écrivons ces lignes, il n’y a pas eu d’affrontement entre factions des forces armées suite à la prise de pouvoir en tant que chef d’Etat-Mafor puis en tant que dirigeant national, de M. Randrianirina.

Néanmoins, il va falloir manoeuvrer avec tact pour garder à la fois le soutien populaire sans brusquer un appareil d’Etat quasi intact. C’est que la rapidité du processus de rupture des deux derniers mois laisse des lignes de front politiques chaotiques et floues. Le nouveau dirigeant a pu montrer d’ores et déjà une certaine habileté puisqu’il a obtenu sa nomination à la tête de la “Transition” par la Haute Cour Constitutionnelle après avoir menacé de la dissoudre. Il a en revanche du donner des gages aux institutions politiques internationales, comme l’Union Européenne ou l’Union Africaine, qui se piquent quand ça les arrange de “respect de l’ordre constitutionnel”, de “dialogue national inclusif” ou d’organisation d’élections “dans les plus brefs délais”, le tout surmonté de la délicate menace d’une suspension de l’aide internationale. Bref, les recettes habituelles pour que l’impérialisme reprenne la main.

Les militants de la GenZ ont donc raison de s’activer pour leur organisation et de revendiquer une vigilance sourcilleuse envers le pouvoir dit “de Transition”. Comme on dit: “la confiance n’exclut pas le contrôle”.

Hubbard

Madagascar : une décolonisation inachevée

Soixante-cinq ans après son indépendance, Madagascar reste prisonnière des structures héritées du colonialisme français. Si la décolonisation a bien été amorcée, elle n’a jamais été pleinement accomplie. Derrière l’image d’une souveraineté retrouvée, persiste une dépendance profonde — politique, économique et intellectuelle.

            L’histoire coloniale de Madagascar commence officiellement le 6 août 1896, lorsque la France met fin à la monarchie malgache et installe son administration. Cette île, riche en ressources naturelles et stratégiquement située, a depuis toujours attiré les convoitises.

            À la fin des années 1950, alors que soufflent les vents des mouvements anti-impérialistes et anticoloniaux, le général Charles de Gaulle comprend que la France ne peut contenir à la fois la guerre d’Indochine et la montée des revendications dans ses colonies africaines. Il choisit alors de promouvoir une indépendance négociée, sous la forme d’une continuité institutionnelle : la Communauté française. Le référendum du 14 octobre 1958 marque l’entrée de Madagascar dans cette Communauté, une autonomie sous tutelle où la France conserve la haute main sur l’économie, la défense et la diplomatie.

Les “gouverneurs noirs” et la continuité coloniale

            Les colonisateurs avaient déjà préparé des élites locales à prendre la relève. Ces collaborateurs, formés ou encadrés par l’administration française, prennent le pouvoir lors de l’accession à l’ indépendance. Les observateurs et chercheurs de la Françafrique parleront alors de « gouverneurs noirs » : les colons s’en vont, mais leurs relais demeurent.

Philibert Tsiranana en est l’exemple emblématique. Il a lui-même dit avec fierté qu’il était formé par le Général De Gaulle. Il fut l’un des fondateurs du PADESM, un parti politique soutenu par la France pour rivaliser avec le MDRM, mouvement nationaliste réprimé lors de l’insurrection de 1947.

            Derrière la façade de l’indépendance, la France maintient son influence à travers une série d’accords de coopération dans des secteurs clés : défense, justice, ressources stratégiques, enseignement supérieur et politique étrangère.

Indépendance sans rupture

            Le 26 juin 1960, Madagascar proclame son indépendance. Mais, comme le soulignait Frantz Fanon (Psychiatre et philosophe politique) dans Les Damnés de la Terre (1961), « la violence est nécessaire à la libération totale ». Autrement dit, il n’y a pas de rupture véritable sans conflit de fond.

Or, l’indépendance malgache fut négociée, pacifique, et donc incomplète. Il ne faut pas non plus oublier le détachement arbitraire des Îles Éparses, acté par décret le 1er avril 1960 — la veille même de la signature des accords d’indépendance. Cet épisode, souvent passé sous silence, montre combien cette indépendance fut juridiquement et symboliquement incomplète.
            Les luttes populaires, de 1947 à la révolution de 1972, ont exprimé le désir d’émancipation, sans toutefois renverser les structures profondes de dépendance.
Même après la signature de nouveaux accords par Didier Ratsiraka en 1973, la présence française demeure visible dans la vie politique, économique et culturelle du pays.

Madagascar continue d’évoluer dans un cadre institutionnel et mental largement hérité du modèle colonial. Cette dépendance, parfois invisible, s’est simplement adaptée aux temps modernes.

La décolonisation intellectuelle : un chantier oublié

            Au-delà de la domination politique, la colonisation a profondément marqué les mentalités. Elle a ancré dans la conscience collective une hiérarchie symbolique : le colon “supérieur”, le colonisé “inférieur”. Cette fracture, transmise de génération en génération, se manifeste encore dans la culture, la langue et les représentations.

Les penseurs postcoloniaux, tels qu’Edward Saïd (L’Orientalisme, 1978), ont appelé à une décolonisation intellectuelle : déconstruire le regard occidental, redonner voix et dignité à ceux qui ont été réduits au silence. Il faut déconstruire le regard binaire qui fixe de façon déséquilibrée et inégalitaire les identités entre l’Occident et l’Ailleurs. Comme le rappelait Saïd, les intellectuels ont la responsabilité de retrouver la mémoire, de réhabiliter l’histoire et de transmettre un savoir libéré des logiques coloniales.

            Fanon, de son côté, parle de désaliénation : un processus qui exige l’abandon du mode de pensée hérité du colon. Les intellectuels doivent combattre l’oppression culturelle et psychologique en changeant radicalement de perspective, en s’ancrant aux côtés du peuple dans sa lutte pour l’émancipation. Ce n’est qu’à cette condition que les séquelles psychosociales laissées par le système colonial — véritables pathologies de la domination — pourront être surmontées.

L’hégémonie persistante et les nouveaux rapports de force

            Pour la philosophe, spécialiste en études post-coloniales, Seloua Luste Boulbina, « l’hégémonie n’a pas disparu : l’indépendance n’a pas mis fin à l’inégalité entre les nations ». Elle rappelle également que « l’indépendance n’est pas la fin de la décolonisation, mais le début ». Cette réflexion souligne que la décolonisation n’est pas un événement ponctuel mais un processus —une transformation lente, politique, économique, culturelle et psychologique.

Comme le rappellent plusieurs juristes, la décolonisation véritable consiste à bâtir les conditions d’une souveraineté effective, et non simplement à proclamer une indépendance formelle. Le juriste Carré de Malberg affirmait déjà en 1920 que la souveraineté externe est, « en essence, synonyme d’indépendance ». Pourtant, comme l’a montré Stephen Krasner (1999), cette conception relève d’une « hypocrisie organisée » : les États invoquent la souveraineté dans le discours, mais son application dépend toujours des rapports de force et des intérêts stratégiques.

            Les anciennes puissances coloniales, dont la France, conservent une influence mondiale durable, notamment par leur rôle au Conseil de sécurité de l’ONU ou à travers leurs réseaux économiques et culturels. On parle de puissance pérenne des anciennes puissances coloniales. Mais cette asymétrie ne saurait condamner Madagascar à la soumission. Si le monde est régi par un rapport de forces, Madagascar doit s’allier avec une puissance capable d’équilibrer celle de la France sur le plan géopolitique — mais, bien sûr, dans un esprit de coopération équitable.

Pour une rupture totale et lucide

            La colonisation fut violente, et le néocolonialisme l’est encore, sous des formes plus subtiles. La France continue de tirer profit de la faiblesse institutionnelle, du désintérêt des élites intellectuelles et de la corruption des responsables politiques, tandis que la majorité du peuple reste enfermée dans la pauvreté et le désenchantement.

            Ainsi, la révolution actuelle à Madagascar, depuis le 25 septembre 2025, s’inscrit dans une volonté profonde de rupture et de libération totale, tant vis-à-vis du colonisateur que de ses relais locaux.Il est temps de prendre une décision claire et ferme : réaliser enfin cette rupture totale.

            Madagascar porte encore les traces d’une décolonisation incomplète, à la fois politique, économique et intellectuelle. Mais la conscience populaire se réveille.
Les Malgaches réclament aujourd’hui non plus une indépendance symbolique, mais une libération réelle, fondée sur la dignité, la mémoire et la justice. L’avenir du pays dépendra de sa capacité à penser par lui-même, à coopérer sans se soumettre, et à bâtir une force collective capable d’imposer le respect. Ce n’est qu’à ce prix que Madagascar pourra tourner la page du passé colonial et écrire enfin sa propre histoire, libre et souveraine.

L’heure est venue pour Madagascar de rompre avec la dépendance et d’assumer pleinement son destin : un changement radical, lucide et irréversible.

Repela Manankasy

25/10

Tags: colonialismeGenZimpérialismeinternationalMadagascar
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