TRÈS GRAVES MENACES CONTRE LE VENEZUELA.
Déclaration de la Commission internationale du PRCF 02/02/2018
Le 1er février à la veille de son voyage en Amérique Latine où les États-Unis veulent constituer un front anti-bolivarien, Rex Tillerson, secrétaire d’ État aux affaires étrangères des États-Unis a menacé le Venezuela. Il a évoqué une intervention de l’armée vénézuélienne pour renverser «le régime corrompu et hostile» de Nicolas Maduro, qui a «déçu ses citoyens».
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a mentionné avec brutalité la possibilité d’y voir un changement de régime mené par l’armée : «Dans l’histoire du Venezuela et des pays d’Amérique du sud, l’armée s’est parfois comportée en agent du changement lorsque les choses allaient mal et que les dirigeants n’étaient plus en mesure de servir leur peuple».
Rex Tillerson a conclu que le président vénézuélien pourrait s’offrir une retraite paisible au soleil : «Je suis sûr qu’il a à Cuba, des amis qui sont disposés à lui offrir une belle villa sur la plage.»
Enfin et comble de cynisme, le secrétaire d’État a mis en garde contre la présence croissante et «alarmante» de la Chine et de la Russie sur le continent : «L’Amérique latine n’a pas besoin de nouvelles puissances impérialistes qui ne poursuivent que leur propre intérêt»,assurant que Washington n’avait qu’un but dans la région, « faire progresser la liberté».
Cette provocation est d’une extrême gravité et un encouragement aux Pinochet locaux et à l’oligarchie capitaliste vénézuélienne de franchir la ligne rouge et d’organiser un coup d’État fasciste pour renverser le pouvoir bolivarien.
Notre solidarité à l’ égard de nos camarades du PCV et du pouvoir bolivarien du président démocratique, élu du suffrage universel Nicolas Maduro, est sans faille.
Nous appelons les progressistes et les patriotes de France à serrer les rangs autour du Venezuela.