Danger pour le Venezuela, escalade dans la guerre mondiale : le porte avion USS Ford en mer des Caraïbes.

Ce dimanche 17 novembre 2025, le plus gros porte avion nucléaire américain est arrivé dans les eaux de la mer des Caraïbes avec son groupe aéronavale et sous marin, une action qui aggrave les provocations impérialistes contre le Venezuela et toute la région.

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L’entrée du porte-avions USS Gerald R. Ford dans la mer des Caraïbes marque une nouvelle escalade dans les menaces impérialistes des États-Unis contre les nations de la région, en particulier  le Venezuela . L’arrivée de ce navire – le plus moderne, le plus coûteux et le plus sophistiqué technologiquement de la flotte américaine – a été annoncée par le département de la Guerre dans le cadre d’une  prétendue opération de lutte contre le trafic de stupéfiants , tandis que de nombreuses organisations ont indiqué qu’il s’agissait d’une stratégie visant à envahir la République bolivarienne.

Selon la propagande développée par le régime Trump, le groupe aéronaval Ford, composé de destroyers lance-missiles, de frégates de soutien et d’escadrons d’avions de cinquième génération, a pour mission de « protéger la prospérité américaine du narcoterrorisme ». Mais les faits dressent un tableau différent : 
la Maison-Blanche a durci son discours à l’encontre du gouvernement vénézuélien, et ce déploiement coïncide avec les récentes déclarations du président Donald Trump laissant entendre que des « actions déjà décidées » contre Caracas.  Son ampleur, son emplacement et le contexte politique régional font craindre une possible provocation militaire .

Leur arrivée s’inscrit dans le cadre de l’opération Southern Spear , qui a déjà mobilisé près de 12 000 soldats et une douzaine de navires, ce qui en fait le plus important déploiement militaire américain dans les Caraïbes depuis des décennies. Depuis septembre, Washington justifie ses manœuvres par la lutte contre le trafic de drogue dans l’hémisphère occidental, qu’il qualifie de « son voisinage ».

En qualifiant la région de « voisinage » des États-Unis, l’administration Trump ravive les principes de la doctrine Monroe , une politique qui a historiquement servi de justification aux interventions politiques et militaires de Washington dans les affaires intérieures des nations souveraines d’Amérique latine et des Caraïbes.

En réalité, les récentes attaques américaines contre des navires non identifiés en mer des Caraïbes ont fait plus de 80 morts et se sont produites principalement dans des zones sensibles pour la sécurité vénézuélienne, révélant ainsi les véritables motivations de ce déploiement. De plus, l’ ONU a qualifié ces actions d’exécutions extrajudiciaires, en violation du droit international .

Alors que certains secteurs républicains célèbrent ouvertement la possibilité d’une intervention, le Sénat – contrôlé par ce même parti – a refusé il y a quelques semaines de limiter la capacité du président Trump à lancer des attaques sans l’approbation du Congrès, ce qui prouve le désintérêt des deux partis pour l’application de leur propre Constitution.

Le gouvernement vénézuélien a dénoncé les intérêts belliqueux et colonialistes qui sous-tendent ces déploiements, notamment celui du Commandement Sud, historiquement bras armé des attaques ordonnées par la CIA pour déstabiliser la paix dans la région. Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a déclaré que « la paix dans les Caraïbes est menacée » par un discours élaboré à Washington pour justifier l’agression.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, a déclaré que ces déploiements constituent « une tentative d’invasion et d’assujettissement » qui viole le droit international et met en danger toute la région.

Pendant que ces déploiements sont en cours, le peuple vénézuélien a commencé à se préparer et à s’entraîner pour défendre sa patrie contre toute attaque et protéger l’intégrité de son territoire. Il y a quelques jours à peine, il a lancé la phase avancée du Plan Independencia 200 , dans le cadre duquel la préparation du peuple à la lutte armée et non armée  pour  la défense  de la nation a été organisée de manière exhaustive  .

De même, de Caracas à San Cristóbal, des millions de Vénézuéliens sont descendus dans la rue pour rejeter ce qu’ils considèrent comme une menace directe d’intervention étrangère , dans un scénario sans précédent depuis les tentatives de coup d’État de 2019. Ces mobilisations expriment non seulement un soutien au gouvernement, mais aussi un sentiment historique profondément enraciné dans le peuple vénézuélien.

Plusieurs organisations ont souligné que le pays est confronté depuis plus de deux décennies à des blocus, des sanctions unilatérales, une déstabilisation économique et des campagnes médiatiques , et que le déploiement du porte-avions USS Gerald R. Ford confirme que la pression militaire demeure un instrument central de la politique américaine.

Dans ce contexte, l’alliance civique et militaire est devenue un pilier stratégique. La cohésion entre les Forces armées nationales bolivariennes (FANB) et le pouvoir populaire organisé constitue la principale garantie de dissuasion contre toute tentative d’agression , rappelant la résistance que le pays a opposée lors de la tentative de coup d’État de 2002 et des épisodes d’ingérence ultérieurs qui n’ont pas réussi à renverser la Révolution bolivarienne.

Les rangs de la Milice bolivarienne se sont considérablement renforcés ces dernières semaines avec l’intégration de milices de paysans, de pêcheurs, d’étudiants et de communautés indigènes, tous déterminés à faire face à toute provocation militaire menaçant leur vie. Face à ce climat de tensions militaires, le peuple vénézuélien répond par un esprit de préparation généralisée.

Dans le même temps, des groupes culturels, étudiants et syndicaux ont organisé des séances de débat, des forums, des concerts et des marches symboliques, soulignant que la défense de la souveraineté n’est pas seulement une question militaire, mais un projet national qui implique tous les niveaux de la société .

Bien que les opérations américaines dans les Caraïbes soient présentées comme faisant partie d’une campagne antidrogue, l’atmosphère au Venezuela reflète la perception majoritaire selon laquelle le véritable objectif est de créer les conditions d’une intervention ou d’une déstabilisation interne .

Ainsi, les expressions populaires acquièrent non seulement un caractère réactif, mais aussi stratégique : celui de manifester une capacité d’organisation, une cohésion interne et un soutien aux institutions démocratiques qui ont garanti la paix dans la nation et le développement de son économie, malgré les sanctions pénales.

A partir d’informations d’agence.