
Francesca Albanese lors d’une conférence de presse à Genève le 15 septembre dernier. L’article sur le site de l’ONU https://www.un.org/unispal/document/press-briefing-francesca-albanese-16sep25/. Cette déclaration se passe de tout commentaire.
» C’est un honneur douloureux d’être ici à un moment aussi critique pour Gaza et pour les Palestiniens dans leur ensemble. Sept cent dix. C’est le nombre de jours d’horreur absolue que les habitants de Gaza ont endurés. 65 000, c’est le nombre de Palestiniens tués, dont plus de 75 % sont des femmes et des enfants.
En fait, nous commencerons à penser à 680 000, car c’est le nombre que certains universitaires et scientifiques prétendent être le véritable nombre de morts à Gaza.
Et il serait difficile de prouver ou d’infirmer ce chiffre, surtout si les enquêteurs et d’autres personnes restaient interdits d’entrée dans le territoire palestinien occupé, et en particulier dans la bande de Gaza. Mais si ce nombre est confirmé, 380 000 d’entre eux sont des nourrissons de moins de cinq ans. 1 581, c’est le nombre de personnels de santé tués à Gaza. 252 c’est le nombre de journalistes, vos collègues, tués à Gaza. Et 346, c’est le nombre de membres du personnel de l’ONU tués à Gaza. 10 000 Palestiniens ont été détenus, la plupart du temps arbitrairement, par une occupation illégale, qui a affamé, torturé et même violé des détenus, y compris des médecins et des patients. Soixante-quinze, c’est le nombre de détenus tués en détention israélienne au cours des 710 derniers jours. «