2023 marque l’entrée dans la 9e année de guerre en Ukraine. Une année d’intensification de la confrontation militaire avec l’implication ouverte de la Russie. Une implication qui suit, comme l’ont désormais officiellement expliqué Merkel et Hollande, ainsi que Stoltenberg le dirigeant de l’OTAN, l’expansion militaire de l’Axe USA UE OTAN auprès de Kiev depuis le coup d’Etat de de 2014 : les accords de Minsk I et II qui comportaient les dispositions pour garantir la paix ont ainsi été systémiquement et systématiquement violé pour former une puissante armée au service de l’OTAN tournée contre la Russie. Une armée de la junte de Kiev qui n’a eu de cesse que d’attaquer le Donbass bombardant sans discontinuer les quartiers civils des agglomérations de Donetsk et Lougansk. Privant d’électricité et d’eau leurs habitants, comme ceux de la Crimée. Avec le résultat que l’ont connait depuis février 2022.
Pour 2023 pour qui fait résolution de paix, la solution est connue : désescalade et retour à la diplomatie, respect de la souveraineté des peuples de ces territoires qui formaient jadis un espace de paix et de coopération populaire, l’Union soviétique, et qui à la faveur de la contre révolution sont désormais déchirés par l’offensive des impérialismes occidentaux. Faut il rappeler que la plongée de l’Ukraine dans la guerre résulte de la poussée impérialiste continue par l’Union Européenne d’un traité de libre échange pour intégrer l’Ukraine au marché de l’Union Européenne, cela en dépit du vote majoritaire des ukrainiens ? Que cette poussée s’est fait au moyen des violences sanglantes de groupe ouvertement néonazis dont les premières revendications sont révisionnistes et anticommunistes avec le culte des collaborateurs nazis du IIIe Reich et la persécution des communistes ?
Tandis que le régime Macron, aux ordres de Washington et Bruxelles proclame le soutien « inconditionnel » à la junte d’un Zelenski élu pour appliquer les accords de Minsk mais qui leur a tourné le dos, épinglé par les pandora papers et servant ses oligarques, ce qui se traduit par le déversement de dizaines de milliards en armement et en alimentation des oligarques du régime de Kiev pour prolonger et escalader la guerre, les travailleurs de France subissent inflation de masse, explosion des prix de l’énergie, blocage des salaires, effondrements des services publics essentiels (hôpitaux, écoles…). Pour financer l’augmentation massive des budgets militaires prescrites par l’OTAN pour alimenter cette guerre, tout en respectant les traités européens et notamment l’euro imposant l’austérité budgétaire, le régime Macron applique les ordres de Bruxelles : réduire les pensions de retraites, privatiser les services publics.
C’est pourquoi le chemin de la paix c’est celui proclamant comme priorité que l’argent doit être pour les salaires, pas pour la guerre ni les actionnaires.
IC vous propose une carte actualisée de la situation de la ligne du front de la guerre en Ukraine, avec les principales zones de batailles. Il faut y ajouter les bombardements par des armes de précisions à longues distances (drones, missiles de croisières) conduit par la Russie sur des cibles dans la profondeur de l’Ukraine y compris à Kiev. Celles-ci concernent des équipements militaires (dépôts de munitions, industries militaires, système de défense anti aérien), ainsi que des équipements du réseau de distribution électrique (servant notamment à alimenter le réseau ferré qui est la base de la logisitique du soutien militaire de l’OTAN à Kiev) avec des conséquences importantes pour la population d’Ukraine. L’armée de Kiev OTAN a également mené des frappes à longues portées contre des bases nucléaires stratégiques en Russie, au risque d’une escalade majeure de la guerre.