
C’est une indéniable victoire de l’antifascisme : la commission constitutionnelle du congrès des députés a rejeté la proposition de loi déposée par le Parti Populaire qui visait – dans la droite ligne de la résolution honteuse adoptée par le Parlement Européen – à condamner le communisme. Il s’agissait selon ce projet d’extrême droite de concrétiser en Espagne la résolution du parlement européen de septembre 2019 amalgamant de façon révisionniste le communisme au nazisme.
Par 20 voix contre (parmi lesquelles PSOE, Izquierda Unida, Podemos, indépendantistes basques & catalans) et 16 pour, la proposition de loi a été rejetée.
Le porte-parole adjoint d’Unidas Podemos au Congrès et Secrétaire général du Parti Communiste d’Espagne, Enrique Santiago, a rappelé à ses détracteurs et aux anticommunistes que « assimiler le nazisme à toute autre idéologie, c’est banaliser le mal et les crimes commis contre l’humanité par Hitler et Mussolini ».
« Le seul régime politique qui a planifié et exécuté l’élimination industrielle systématique de collectifs et des peuples entiers est le nazisme » déclare Santiago.

Il a accusé le PP de « tomber très bas », « d’avoir toujours refusé de condamner le franquisme » et d’être « complice des crimes contre l’humanité ». Le dirigeant communiste ajoute que « le Parti populaire a été fondé par des franquistes qui ont accepté la peine de mort contre les militant.e.s du PCE parce qu’ils s’opposaient à une dictature. Maintenant, ils essayent d’assimiler les victimes et les bourreaux pour les rendre responsable des crimes contre l’humanité ». Il ajoute que « trois fois en cent ans, la droite espagnole a interdit le Parti communiste, et maintenant elle veut évidemment préparer le terrain pour la quatrième interdiction ».
On rappelle les noms des eurodéputés français qui ont voté cette résolution en septembre 2019. Cette initiative législative de la droite espagnole demandait que le Congrès exigeât de l’exécutif gouvernemental (PSOE-Podemos-Izquierda Unida) de suivre les recommandations de la résolution du Parlement européen de Septembre 2019.
Ce texte, approuvé par 535 eurodéputé.e.s (66 contre et 52 abstentions), place le nazisme et le communisme sur un pied d’égalité et permet la criminalisation des Partis communistes. La droite espagnole demande « d’adopter des mesures conformes aux déclarations contenues dans la résolution du Parlement européen ».
Le 19 septembre 2019, le Parlement européen votait une résolution anticommuniste et qui réécrivait l’histoire.
Le texte promeut les conceptions et les falsifications les plus réactionnaires de l’histoire contemporaine dans une tentative déplorable d’assimiler fascisme et communisme, minimisant et justifiant les crimes du nazisme-fascisme et réduisant au silence les responsabilités des grandes puissances capitalistes – telles que le Royaume-Uni ou la France.
La résolution adoptée par la majorité du PE non seulement efface la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler, mais cherche également à effacer la contribution décisive des communistes et de l’Union soviétique à la défaite du fascisme nazi et à la libération des peuples du pouvoir colonial après la Seconde Guerre mondiale.
d’après les traductions proposées par : https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Le-Congres-espagnol-rejette-la-condamnation-du-communisme_a15448.html
Je demande la mise en accusation des députés européens ayant voté la résolution de septembre 2019 comme une mise en cause des procès de NUREMBERG et de la vérité historique et comme un soutien effectif au nazisme et au fascisme conformément aux lois interdisant en FRANCE ( dont la loi gayssot) la mise en valeur du nazisme et de ses idéaux.
Cette résolution européenne de plus fait des russes des asiates terme utilisé par HITLER ds mein kampf démontrant la proximité de ces députés avec les thèses mensongères du nazisme. De plus cette déclaration fait de l’union européenne un groupement racial( occidental donc blanc) par sa mention même d’asiate contraire à la vérité et aux intérets et libertés de tous les peuples.