
En mai 2025, le débat sur la fin de vie en France connaît une nouvelle étape législative après une interruption due à la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024. Deux propositions de loi distinctes sont examinées depuis le 12 mai : l’une, consensuelle, portée par Annie Vidal, vise à renforcer les soins palliatifs ; l’autre, plus controversée, déposée par Olivier Falorni, légalise l’aide à mourir sous des conditions strictes, autorisant le suicide assisté et, dans certains cas, l’euthanasie, pour les patients souffrant de douleurs physiques ou psychologiques incurables et capables d’exprimer clairement leur volonté. Ce texte, soutenu par une partie de la gauche et des macronistes, divise profondément, notamment la droite extrême et l’extrême droite. Ceux-ci plaident pour le statu quo, en se cachant derrière la demande d’un meilleur accès aux soins palliatifs, encore insuffisants—seuls 40 % des patients éligibles y accèdent à l’hôpital. On n’oubliera pas cependant que si les soins palliatifs sont insuffisants, c’est d’abord en raison de la politique conduite par tous ceux là, le parti maastrichien unique, qui du PS au RN ont refusé de censurer le budget d’euro austérité imposé par l’Union Européenne à la France. Ces budgets qui ont supprimé des centaines de milliers de lits d’hôpitaux et plongé l’hopital public dans une crise extrême…
Les débats, prolongés jusqu’au 27 mai, ont suscité des manifestations, comme celles d’Alliance Vita, dénonçant une législation permissive. Certains, comme le Collectif démocratie, éthique et solidarités, alertent sur les dérives observées à l’étranger, tandis que des voix déplorent le rejet d’amendements visant à protéger les patients vulnérables. Le vote solennel, prévu le 27 mai, s’annonce tendue.
Le régime Macron utilise cette question sociétale importante, pour faire diversion dans le débat politique des graves questions sociales d’une part, d’autre part de son alliance avec le bloc d’extrême droite avec qui il entretient une accélération de la fascisation de la France pour tenir les ordres d’austérité, de sur exploitation et de guerre qui sont passés par l’OTAN. De facto la vraie et seule question référendaire urgente à poser est comme l’indique le communiqué du PRCF au lendemain de la nauséabonde intervention télévisée de Macron sur TF1 la suivante : Face à Macron, UN seul référendum : pour le FREXIT PROGRESSISTE !
Il n’en est pas moins utile d’avoir une réflexion progressiste sur ces questions. C’est ce que propose la tribune suivante que nous avions publiée le 16 février dernier