Le prochain colloque organisé par l’association , « Les Amis d’Henri Guillemin », se tiendra le samedi 8 novembre à l’ENS.
Son thème est on ne peut plus d’actualité : « Gens de biens/Gens de rien, Réalités contemporaines du capitalisme ultralibéral ». Il s’agit d’une actualisation de l’expression fétiche de Guillemin quand il dénonçait la trahison des élites.
https://henriguillemin.org/evenements/les-inscriptions-sont-ouvertes

« Gens de biens, gens de rien ». Réalités contemporaines du capitalisme ultra libéral
Avec cette expression employée dans son pamphlet Silence aux pauvres, Henri Guillemin indiquait que la société moderne, issue de la Révolution française, est structurée par des rapports de classes, des rapports inégalitaires donc injustes ; rapports entre les possédants, ceux qui possèdent les moyens de production, une classe minoritaire mais déterminante, et ceux qui, ne les possédant pas, sont dépendants : la grande majorité qui subit.
Il dénonçait également l’acharnement déployé par les classes possédantes pour sauvegarder et accroître leurs richesses, utilisant pour cela un arsenal de stratagèmes, mensonges et compromissions bafouant toute éthique ; manœuvres dirigées contre le peuple pour le déposséder des moyens d’actions nécessaires pour établir une justice sociale et politique légitime. (cf ses analyses historiques de la Commune, le fascisme de Pétain, etc.).
Aujourd’hui, en 2025, on constate qu’une toute petite classe, devenue transnationale, uniquement parce qu’elle possède et contrôle l’activité financière, économique, politique et médiatique, détermine la vie et le destin de la très grande majorité.
Qui sont les « Gens de biens », les hyper riches ? D’où sortent-ils, comment agissent–ils ?
Quelle est la réalité des « Gens de rien ou de peu » ? Quelles sont leurs conditions de travail et de vie, au-delà des différentes strates sociales qui les distinguent ?
Le colloque visera à présenter en détail la réalité contemporaine de cette dualité.
Le programme est prêt. Pour le découvrir, cliquez ici