INITIATIVE COMMUNISTE
Pas de résultat
Voir tout les résultats
  • PRCF
    • PRCF
    • Le Programme du PRCF : un programme communiste à 100%
    • PRCF 59 – 62
    • PRCF 81 – 12
  • JRCF
    • JRCF sur Initiative communiste
    • JRCF, le site
  • Rubriques IC
    • PRCF
    • JRCF
    • Lutte des classes et renaissance communiste
    • International
    • Europe: en sortir, s’en sortir !
    • Culture débats
  • Contactez-nous
    • Contactez-nous
    • Abonnez-vous
    • Abonnement Étincelles
    • Bibliothèque IC mensuel
  • Liens
    • Tags Sujets
    • Plan
    • Liens
jeudi, 22 mai, 2025
INITIATIVE COMMUNISTE
  • PRCF
    • PRCF
    • Le Programme du PRCF : un programme communiste à 100%
    • PRCF 59 – 62
    • PRCF 81 – 12
  • JRCF
    • JRCF sur Initiative communiste
    • JRCF, le site
  • Rubriques IC
    • PRCF
    • JRCF
    • Lutte des classes et renaissance communiste
    • International
    • Europe: en sortir, s’en sortir !
    • Culture débats
  • Contactez-nous
    • Contactez-nous
    • Abonnez-vous
    • Abonnement Étincelles
    • Bibliothèque IC mensuel
  • Liens
    • Tags Sujets
    • Plan
    • Liens
Pas de résultat
Voir tout les résultats
INITIATIVE COMMUNISTE
Pas de résultat
Voir tout les résultats
Accueil articles 5-CULTURE DEBATS

Cinéma : Drunk (Ivre) – un film en état d’ébriété à voir sans modération.

21 octobre 2020
Temps de lecture5 mins de lecture
A A
1
Share on FacebookShare on Twitter

Critique de film par V – Les salles de cinéma sont tristement vides en ce moment, si vous voulez vous détendre devant le 7ème art, je ne saurais trop vous recommander ce film qui est clairement une très belle peinture du peuple danois. Évidemment on ne saurait jamais assez rappeler les dangers de l’alcool, et notamment les dramatiques conséquences de l’alcoolisme et de la dépendance à l’alcool. Retrouvez ici toutes les informations utiles et pour la meilleure des préventions, évaluer ici votre consommation. L’alcool c’est avec prudence et modération : « maximum 2 verres par jour et pas tous les jours. »

https://www.allocine.fr/seance/film-275050/pres-de-115755/


Drunk
Drunk Bande-annonce VO

Drunk est un film danois nous racontant l’histoire de quatre professeurs de lycée en plein crise existentielle, galérant à trouver un second souffle à leur vie professionnelle mais aussi familiale. Rongés par l’âge, la famille ou le travail, les 4 amis vont tenter une mystérieuse expérience d’un sociologue danois : boire de l’alcool pour mieux travailler et être mieux dans leur peau. Sous ce pitch qui pourrait très bien être celui d’une énième comédie américaine débile, se cache un excellent film, traitant de la place de l’homme dans la société, de la joie de vivre au quotidien, de la patrie et bien évidemment de l’alcoolisme.

Un film réunissant patriotisme et internationalisme

Avant de passer au gros morceau du film, il est intéressant de revenir sur un thème important du film : le rapport à la patrie des personnages du film. Bien souvent dans le cinéma européen de ces dernières années, la patrie ou bien la nation n’est pas mise en avant, les lauriers reviennent souvent à l’Union Européenne ou bien à un certain « internationalisme » souvent mal placé. Ici le réalisateur danois, Thomas Vinterberg, montre une belle fresque danoise. De l’équipe poussin de football qui chante l’hymne du pays aux élèves de terminale qui chantent un chant patriotique en cours de musique, on voit des professeurs fiers d’enseigner ces chants danois à des élèves respectueux de les interpréter. Pourtant le film n’exclut pas l’immigration. On aperçoit plusieurs personnages visiblement non-danois d’origine : une jeune fille voilée, plusieurs personnes noires et cela n’entraîne pas de longs débats pénibles sur les origines, la patrie et l’identité comme on le voit bien trop souvent dans les films français, anglais ou américains. On voit un peuple fier de sa patrie, qui accueille l’étranger en l’incluant dans son pays en ne rejetant pas sa culture.

Un conte sur les joies et horreurs de l’alcool

Souvent le cinéma a eu une fâcheuse tendance à diaboliser l’alcool ou bien à l’inverse de le rendre « cool ». Nous sommes dans un cas de figure bien plus subtil et réaliste dans « Drunk ». L’alcool est montré comme un élément positif mais également avec ses aspects sombres. Déjà le discours générationnel est frappant : tout le monde boit au Danemark, les lycéens, les professeurs, les amis, la femme déprimée… C’est un fait, l’alcool fait partie de la société danoise (et européenne d’une manière générale) et c’est tout : c’est un fait établi. Sans le juger, le cacher ou bien le diaboliser, l’alcool est présenté comme un personnage à part entière du film. Il est montré comme un vecteur social entre les jeunes, les amis mais aussi comme un désinhibant efficace. Grâce à lui, les personnages principaux du film vont se lâcher, retrouver le grain de folie qu’ils avaient perdu. Le film n’est cependant pas une ode à l’alcoolisme. Les problèmes liés à une forte consommation d’alcool vont arriver progressivement pour certains personnages : problèmes familiaux, violence, alcoolisme profond, incapacité à travailler. La conclusion du film montrera l’équilibre qu’une société doit entretenir vis-à-vis de ce breuvage: en effet on a tendance à souvent l’oublier, mais tout n’est pas noir, tout n’est pas gris mais tout est une nuance de gris. L’alcool est comme cela dans la vraie vie: il peut être très cool comme mortel.

Une histoire de jazz

Dernier élément très intéressant du film : la danse jazz. Durant tout le long métrage, elle est amenée d’une manière subtile, comme un serpent de mer. Martin, le personnage principal explique qu’il était bon danseur dans sa jeunesse, mais qu’au fil des années son dos n’est plus en état pour tournoyer frénétiquement. Encore une fois, l’alcool va aider Martin à se désinhiber, mais également se rapprocher symboliquement de la jeunesse par la fête et la danse.

Un final fort et lourd de sens [attention ne pas lire si vous voulez ménager le suspens]

…….

….

…

…

…

…

…

…

Le final du film est très fort et lourd de sens : les deux générations (professeurs et élèves) se rencontrent pour célébrer l’examen de fin d’année des bacheliers. Avec une bouteille de champagne à la main, et de la musique de djeuns dans les enceintes, les professeurs rejoignent leurs élèves pour faire la fête. C’est ce rapprochement générationnel qui touche beaucoup en guise de final ; si l’alcool aide à cela, ce n’est pas lui qui fait le bonheur des protagonistes à l’écran. Martin se libère donc et entamera une très belle danse, pour le plaisir des yeux de la jeunesse danoise mais également pour se prouver à lui-même qu’il n’est pas un vieux con fini, comme il l’était en début de film. Une conclusion intelligente.

Tags: alcoocinémacritique de filmculturedanemarkpatrie
- -

- -

A lire sur le même thème

PLAN MARSHALL : LE MYTHE DE « L’AIDE » AMÉRICAINE – Conférence d’Annie LACROIX-RIZ

Aux origines du redéploiement impérialiste ! par Annie Lacroix-Riz

22 mai 2025
#1er mai 300 000 dans la rue pour la paix, les salaires et l’emploi Le PRCF au côté des ouvriers d’ArcellorMittal à Dunkerque

Tract : Ensemble à l’action pour la paix, le progrès social, la démocratie et l’indépendance nationale!

21 mai 2025
Pour la paix : les prises de paroles du meeting du 8 mai 2025 à Paris

Pour la paix : les prises de paroles du meeting du 8 mai 2025 à Paris

19 mai 2025
Les militants du PRCF comme poissons (rouges !) dans l’eau, au sein des magnifiques mobilisations du 5 décembre !

Ne pas relâcher la pression : seule une mobilisation nationale peut stopper la casse sociale !

19 mai 2025
Portugal : sur le résultat des élections par Paulo Raimundo (PCP)

Portugal : sur le résultat des élections par Paulo Raimundo (PCP)

19 mai 2025
Gaza, Palestine : trésors d’un territoire ou réalisations d’un peuple ?

Gaza, Palestine : trésors d’un territoire ou réalisations d’un peuple ?

19 mai 2025
Charger plus

Commentaires 1

  1. Le Serpent Rouge says:
    5 ans depuis

    « Oser, c’est perdre pied momentanément.
    Ne pas oser, c’est se perdre soi-même. »

    Telle est, juste un instant, la citation d’un des professeurs Danois de ce fabuleux film chroniqué par notre excellent camarade V..

    Elle est de KIERKEGAARD (il est non cité dans le film de Thomas Vinterberg, 2020).

    Dans ‘L’Ame & les formes’ (2011),
    Lukacs y glanait une ontologique détermination à l’engagement communiste.
    Même si cet écrit de jeunesse, berlinois à souhait, un tantinet idéaliste, formait les prémisses d’une oeuvre d’importance pour tout camarade.

    lE SerPent rOugE

  • Comité de rédaction et CGU
  • PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France)
  • Contactez-nous
  • Abonnez-vous à IC
  • Plan
Pas de résultat
Voir tout les résultats
  • PRCF
    • PRCF
    • Le Programme du PRCF : un programme communiste à 100%
    • PRCF 59 – 62
    • PRCF 81 – 12
  • JRCF
    • JRCF sur Initiative communiste
    • JRCF, le site
  • Rubriques IC
    • PRCF
    • JRCF
    • Lutte des classes et renaissance communiste
    • International
    • Europe: en sortir, s’en sortir !
    • Culture débats
  • Contactez-nous
    • Contactez-nous
    • Abonnez-vous
    • Abonnement Étincelles
    • Bibliothèque IC mensuel
  • Liens
    • Tags Sujets
    • Plan
    • Liens

© 2025 JNews - Premium WordPress news & magazine theme by Jegtheme.