
Comment appellerait-t-on, dans un stade, le joueur fort en gueule et baraqué qui menacerait l’arbitre, voire qui le frapperait (pardon, qui le « sanctionnerait »…) quand la décision règlementairement fondée prise par l’homme en noir aurait déplu à l’équipe du butor en passe de perdre le match?
Eh bien, c’est ce comportement de voyou patenté qui est de plus en plus celui des USA et de leur exécrable chouchou isaélien sur la scène internationale. Parce qu’ils sont régulièrement écrasés à chaque AG de l’ONU lorsqu’y sont organisés des votes sur le blocus états-unien de Cuba, sur l’occupation de la Palestine, sur les innombrables agressions d’Israël contre ses voisins syriens, iraniens, yéménites, libanais, les USA de Trump ne cessent de définancer l’ONU, l’UNESCO, l’OMS et autres institutions internationales, de manière à torpiller les institutions sur lesquelles repose l’arbitraire international. Abusant de leur statut immérité d’hôtes de l’ONU, les USA se permettent de trier qui peut ou non atterrir à New York pour parler à l’ONU comme s’il revenait à l’Amérique de décider de qui peut ou non parler devant le plus grand cénacle international de la planète…
Dans le même ordre d’idées, c’est Netanyahou lui-même qui, lorsqu’il monte à la tribune de l’ONU et que les 3/4 des diplomates présents quittent ostensiblement leur place, ose alors insulter et menacer les Nations unies sans que, du reste, le veule secrétaire général de cette institution ne recadre sévèrement cet équarrisseur de peuples. Étranger à toute pudeur, le massacreur du Liban, de Gaza, du Sud syrien, de l’Iran, du Yémen, a même osé récemment proposé que l’Académie suédoise, qui n’est plus à ça près il est vrai (puisque feu Kissinger, le tortionnaire du Vietnam et du Chili a déjà obtenu cette distinction!), décerne à Trump le Nobel de la paix…
Et voici que maintenant, le secrétariat d’État américain ose ouvertement menacer de toutes sortes de sanctions (voire pire?) la Cour internationale de justice « coupable » d’avoir lancé un mandat d’arrêt mondial contre l’organisateur du génocide de Gaza. L’équipe de Rubio, celle-là même qui strangule Cuba, précise même à l’égard des magistrats internationaux que « toutes les options sont sur la table »… Va-t-on un jour ou l’autre voir des juges internationaux en parfaite santé physique et mentale retrouvés « suicidés » d’une balle dans le dos et sans lettre d’adieux destinée à leur famille ?
Et dire qu’il y a encore tant de benêts politiques de par le monde qui, y compris dans les rangs d’une certaine « gauche », comptent sur l’Oncle Sam et sur ses flancs-gardes de l’UE pour « défendre la démocratie » de l’Ukraine au Venezuela en passant par l’Asie-Pacifique !
Dès lors, autant confier à Dutroux ou à Weinstein la garde d’un pensionnat de jeunes filles, à Darmanin le soin de « faire barrage » aux lepénistes ou, pendant qu’on y est, au « président » terroriste non repenti Al Jolami le soin de rebâtir la Syrie avec l’entier soutien de Trump et de Macron…