
Communiqué du Secteur luttes du PRCF Le 10 septembre a marqué le coup d’envoi de la contre-offensive de classe contre la Macronie, l’UE et l’OTAN. Ce 18 doit être le début de son effondrement ! Déjà, des centaines de milliers de travailleurs ont montré la voie en manifestant et en faisant grève. Dans l’énergie, les transports, l’Éducation nationale, dans toutes les branches, la colère éclate et s’organise.
Ce 18 septembre, la mobilisation dépasse le million de manifestants, dans plus de 250 rassemblements partout en France. Les électriciens et gaziers, par leurs reconductions et leurs blocages, montrent l’exemple : c’est par la grève dure et organisée que se construit un véritable rapport de force.
Mais il ne suffit pas d’accumuler des journées éparpillées : ce calendrier de sauts de puce ne fait que lasser les travailleurs et permet à Macron, au MEDEF, à l’Union européenne et à l’OTAN de dérouler leurs contre-réformes de misère et de guerre.
C’est pourquoi le Secteur luttes du PRCF appelle le monde du travail, la classe ouvrière, et en premier lieu les syndicalistes les plus combatifs et résolus, à imposer aux directions syndicales confédérales et fédérales un véritable plan de bataille.

Nous disons aux militants et dirigeants sincères des syndicats CGT à tous les niveaux : il ne faut pas attendre seulement de l’intersyndicale. La CGT, fidèle à ses traditions de lutte, doit proposer un calendrier resserré de mobilisations et de grèves reconductibles, afin de préparer le blocage du pays et d’imposer enfin nos revendications, en s’appuyant sur la réussite de ce 18 septembre !

Face aux salaires bloqués, à la casse des retraites, conséquence de l’austérité imposée par l’UE et l’OTAN à notre pays pour réarmer l’Europe et l’entraîner dans une guerre potentiellement nucléaire contre la Fédération de Russie, il n’y a pas d’autre choix que la grève générale interprofessionnelle. C’est cette perspective que nous devons mettre en discussion et en action, dans toutes les entreprises, dans toutes les assemblées générales de travailleurs.
Le PRCF appelle tous les syndicalistes de combat à travailler ensemble pour construire l’unité d’action à la base, imposer la poursuite et l’amplification de la grève, et faire du 18 septembre non pas une fin en soi, mais un point de départ : celui du basculement du rapport de force en faveur du monde du travail.
Tous ensemble, contre le MEDEF, Macron, l’Union européenne et l’OTAN, imposons le camp du travail, de la paix, du progrès social et de l’indépendance nationale !
crédit photo : PRCF 69, 75 13 – le PRCF en action à Lyon, Paris, Marseille