
Un demi million de manifestants et de grévistes, des cortèges déterminés massifs, jeunes et populaires dans les grandes villes, des actions partout pour bloquer l’économie mis en place sur les routes, dans les zones industrielles, mais aussi par les paysans. La France des travailleurs se lève en masse pour envoyer à la benne le régime de misère et d’exploitation, d’escalade guerrière et de fascisation de Macron Le Pen et Von der Leyen.
Les militantes et millitants du PRCF et des JRCF sont en action partout en France, à l’image de Fadi Kassem présent dans une manifestation très énergique et nombreuse à Lille, de Marseille à Paris, d’Annecy à Rennes, d’Abbeville à Nïmes, d’Avignon à Montpellier, de Nice à Bordeaux, etc…
Présents dans les manifestations pour porter avec des milliers de tracts, avec des banderoles, et surtout avec des slogans et des prises de paroles les solutions de l’alternative politique dont a besoin la France des travailleurs, celles qui désignent les causes premières de la politique du régime Macron appuyé par Le Pen, l’Union Européenne du Capital et son escalade vers la guerre mondiale et dans la fascisation.
On soulignera la grave responsabilité qu’endosse la partie de la direction confédérale de la CGT des Binet et Cie, alignée sur la CFDT et le parti socialiste qui à l’inverse de la plupart des syndicats CGT s’est mis en retrait de la très puissante mobilisation de classe et de masse.
Jusqu’à minorer à l’unissons de Retailleau les chiffres de la mobilisation (250 000 pour les caciques communicants de Montreuil et 200 000 pour Retailleau). Cela rappelle la stratégie similaire poursuivie en juin 2003 par Thibault pour permettre le passage de la contre réforme des retraites en cassant la plus puissante manifestation nationale à Paris qui lanceait potentiellement une grève générale victorieuse.
Etre avec la France des travailleurs, en action ce 10 septembre pour rejeter l’austérité et la guerre imposée par l’Union Européenne, ou courir sous les ordres de CFDT déjà en collaboration avec Lecornu ce 10 septembre tout en refusant de mettre en cause Bruxelles et l’OTAN, oui, il faut choisir. Honneur donc tout particulier à cette très large majorité des syndicalistes CGT qui comme le montre Jean Pierre Page, sont toujours du coté du syndicalisme de classe, du syndicalisme de lutte et qui par centaines de milliers ont fait le plus fort de la mobilisation de ce 10 septembre, tant dans le nombre, la détermination que l’organisation.
D’ores et déjà des actions sont lancées dans la suite du 10 septembre, notamment pour ce samedi et dimanche, et ensuite pour la journée de grève du 18 septembre. Une journée et un calendrier que tentent de récupérer pour s’en servir à la fois de marche pied à la fois pour lui faire perdre sa force les fauteurs d’austérité et soutien des guerres du bloc PS EELV et de leurs satellites, mais également leurs complices de la CFDT et compagnie
A Marseille : 80 000 manifestants avec l’UD CGT 13
Le mot d’ordre porté par le PRCF depuis désormais plusieurs mobilisations, notamment durant les puissantes actions contre la contre réforme des retraites en 2023 est désormais repris comme une évidence par les travailleurs et leurs organisations de luttes.
Dans la manifestation, la CGT énergie a annoncé la poursuite de la grève reconductible jusqu’au 18 septembre, la CGT chimie que trois raffineries Total sont en grève :
à Avignon
A Nîmes : 3000
A Paris :
A Lille : 40 000
A Douai
A Lyon : 10 000
A Saint Etienne 7000
A Annecy
A Grenoble 30 000
A Bordeaux : 20000
A Toulouse : 30 000
Dans le Lot et Garonne
En Normandie : 7000 à Rouen
A Strasbourg
A Rennes : 20 000 manifestants
A Nantes
A Saintes
A Montpellier
A Chambéry
A Limoge
La répression violente d’un régime policier Macron Le Pen
jbc pour www.initiative-communiste.fr