
C’est une très forte mobilisation ce 1er mai 2025 qui a eu lieu dans la rue avec 300 000 manifestants à travers près de 270 rassemblements et manifestations. Signe de la très profonde colère de la France des travailleurs, qui du refus de la contre réforme des retraites au refus des plans massifs de suppression d’emploi est gravement exaspérée. Une colère qui gronde à la mesure du souhait populaire profond de la paix et de la solidarité à l’encontre de l’escalade dans la guerre et la haine, la répression et la fascisation voulue par le duo Macron Le Pen pour répondre aux ordres de l’Union européenne du Capital et de l’OTAN, qui fracasse la France. Les militants communistes du PRCF se sont mobilisés pour apporter, avec la vente militante d’Initiative communiste, avec la proposition de rejoindre l’appel pour le retour à la base de la démocratie, la souveraineté du peuple, avec la pétition pour un nouveau référendum pour les 20 ans du NON de 2025 (Souhaitez-vous que la France reste dans le système actuel de l’Union européenne ? rejoignez l’appel pétition). Une mobilisation qui va se poursuivre dès ce 8 mai.
2000 à Dunkerque ; le PRCF présent avec Fadi Kassem pour soutenir les ouvriers d’ArcelorMittal et l’industrie en France

Plus de 2000 personnes, principalement de la CGT, ont défilé derrière le cortège d’ArcelorMittal à Dunkerque. L’aciérie de Dunkerque est l’une des dernières en France. Fadi Kassem secrétaire national du PRCF était présent pour leur apporter le soutien des communistes (À lire : Nationalisons ArcelorMittal, pour l’« expropriation des expropriateurs » #1ermai)
En 2019, il ne restait que huit hauts-fourneaux actifs en France, contre 152 en 1954 début de la construction européenne dite alors Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Le bilan, c’est qu’il n’y a plus de charbon et dans les années à venir plus d’acier. Selon des estimations, la France compte environ 20 à 30 sites sidérurgiques, incluant les usines intégrées (avec hauts-fourneaux) et les aciéries électriques (mini-mills). La majorité de la production est concentrée dans quelques grands sites, notamment ceux du groupe ArcelorMittal. Les usines les plus importantes en termes de production et d’emploi sont dominées par ArcelorMittal, qui représente environ les deux tiers de la production française d’acier. ArcelorMittal Dunkerque, qui est menacé de fermeture alors que les travailleurs de France ont subventionné le milliardaire indien Mittal à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros, est l’un des deux plus grands sites intégrés de France, spécialisé dans les aciers plats pour l’automobile, l’industrie et la construction. Cette usine, c’est le tiers de la production nationale. ArcelorMittal Fos-sur-Mer, second grand site intégré, également axé sur les aciers plats, produit l’autre tiers de la production française. Celle-ci n’est plus que de 14 millions de tonnes actuellement.

Cinq militants du PRCF du Nord ont tracté, diffusé Initiative communiste et lancé le slogan « de l’économie d’guerre, on n’en veut pas, l’argent pour les salaires et pour l’emploi ». Ils étaient bien les seuls dans le cortège à faire entendre des revendications anticapitalistes…
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé à poursuivre la mobilisation avec une date de grève nationale des fonctionnaires le 13 mai, suivant la grève le 5 mai des cheminots, puis une unique journée de grève générale le 5 juin pour l’abrogation de la contre réforme des retraites. La forte mobilisation populaire de ce 1er mai démontre qu’un calendrier de mobilisation et de luttes, actif, dynamique, offensif, doit se déployer pour protéger la France des travailleurs menacé par la fascisation, le racisme qui accompagne l’euro-austérité intensifiée de façon encore plus violente par l’escalade dans la guerre conduite par la classe capitaliste et son Union européenne. Ceux-là disent qu’il n’y a pas d’argent, mais ordonnent, commel Ursula von der Leyen, 800 milliards d’euros de dépenses militaires, tandis que son comparse Mark Rutte, chef de l’OTAN, affiche clairement la couleur : couper dans les dépenses sociales, vitales pour les travailleurs, pour aller vers la guerre mondiale (lire ici : Au Parlement européen, le secrétaire de l’OTAN ordonne, pour dépenser plus pour la guerre, de réduire notre santé, notre retraite et notre sécurité sociale !)
Dans le cortège parisien, toujours présents, les Gilets jaunes avec drapeau de la Palestine et de la paix
Un 1er mai combatif et déterminé pour l’emploi les salaires et la paix contre les milliardaires et leurs guerres !
À Paris, une mobilisation très forte :
A Bordeaux : 2 camarades adhèrent pour le 1er mai, en prenant leur carte dans le défilé
10000 personnes ont manifesté à Bordeaux. La présence organisée par le PRCF 33 a permis de vendre 6 initiative communiste et , 4 calendriers. Surtout cette présence militante active s’est vu renforcée par 2 adhésion : un exemple à suivre !

Nice : Stand et vente militantes
Le PRCF 06 a vendu pour 700€ de matériels militants et de café/thé (en mettant en avant les productions de la coopérative 1336). Une trentaine d’IC et JDM
Les 150 tracts distribués pour le référendum pour la sortie de l’UE ont permis des discussions fructueuses





15 000 manifestants à Marseille
Une délégation de militantes et militants du PRCF et des JRCF a tenu un point fixe au départ de la manifestation marseillaise du 1er mai. Drapeau rouge avec la faucille et le marteau, drapeau rouge de la victoire contre le fascisme, drapeau tricolore de la résistance populaire et une banderole faite d’affiches pour la paix et désigner les responsabilités écrasantes de l’Union européenne du Capital dans le saccage du pays, dans l’exploitation et la division des travailleurs, et dans la montée de la fascisation et de la guerre.
À noter que les quelques caciques en costumes chics du PS, venus prendre l’air dans la manifestation à la veille d’une année de campagne électoral municipal, n’ont pas été déçus par de vives interpellation sur leur appui au régime Macron et sur leur soutien effectif à la contre réforme des retraites !




Au départ de la manifestation, la vente militante d’Initiative communiste et de Jeunesse du monde a été l’occasion d’engager des discussions pour sensibiliser sur le lien entre casse sociale, fascisation et marche à la guerre.
Dans le long cortège de la CGT, c’est 800 tracts papillons appelant à rejoindre la campagne pour l’appel à un référendum sur l’appartenance de la France à l’Union européenne.
Au delà du cortège massif de la CGT constituant l’essentiel de la manifestation, la FSU, SUD, la CFDT et l’UNSA étaient également présents. À l’exception de SUD, les cortèges de la FSU, de la CFDT et de l’UNSA ne réunissaient que quelques dizaines de manifestants.
En queue de cortège, un dynamique cortège de la jeunesse lycéenne était suivi d’un très mobilisé cortège de solidarité avec la palestine.
Mégaphone en mains, les militants communistes du PRCF ont animé le cortège, d’abord depuis leur point fixe, puis en défilant, notamment avec le slogan très apprécié qui résume le sentiment pour ce premier mai « leur économie de guerre ne passera pas, notre argent pour les salaires et pour l’emploi »

Dans les Bouches-du-Rhône, le PRCF 13 était également présent à Salon de Provence. Dans cette ville moyenne des Bouches-du Rhône c’est 160 manifestants qui ont défilé avec une prise de parole de l’intersyndicale CGT et Sud, collectif actif depuis 2023. Dans les discussions avec les militants du PRCF, les guerres en préparation sont au centre des inquiétudes. Outre le PRCF, LFI était la principale force politique mobilisée et visible.




Ainsi qu’à Port de Bouc
Les militants du PRCF 13 30 84 étaient également présents et actifs dans les manifestations du 1er mai de Nîmes et d’Avignon. Un point de rassemblement interdépartemental a permis également aux militantes et militants du Vaucluse et des Alpes de Hautes Provence de se réunir en action à Manosque.

C’est donc une délégation de 7 camardes du PRCF 04 05 qui étaient présents parmi les 150 à 200 participants au rassemblement organisé par la CGT à Manosque. Présence remarqué avec une petite table de presse et café à partager. 10 initiative communiste ont été vendus et une centaine de tracts partagés.
2 autres camarades étaient à la manif de Gap (500 personnes environ) où ils ont vendu 4 Initiative Communiste et diffusés 100 tracts.
À Lyon : 10 000 manifestants. « Macon, l’OTAN et l’UE, c’est la guerre et la misère »… et la matraque !

En tête du cortège, à l’unisson du slogan politique porté par le PRCF 69, c’est bien une banderole de la CGT sans ambiguïté sur le mot d’ordre d’unité des travailleurs pour la paix, contre l’union sacrée pour la guerre construite par le Capital et ses partis et organisations :
Face à un cortège nombreux et dynamique, avec la présence organisée de nombreux antifascistes, les militants CGT ont dû faire face à des attaques à la matraque et à la grenade lacrymogène déchainées par la police aux ordres très politiques de Retailleau, le ministre d’extrême droite du gouvernement Bayrou Macron.
A Saint-Étienne : l’avenir appartient aux révolutionnaires
À Lille et Amiens avec le PRCF 80 et le PRCF 59
À Bourg en Bresse avec le PRCF 01 73 74


L’ARC 73-74 s’est rassemblée pour défiler dans les rues de Bourg-en-Bresse : distribution de tracts, les slogans du PRCF au porte-voix, notre pancarte « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre » tenue haut pendant tout le trajet du cortège – du Champ de Foire à la préfecture -, cortège qui a réuni près de 450 manifestants sous de nombreuses bannières; échanges avec des militants du NFP, assez fortement présents dans ce rassemblement, discussions avec des jeunes et des moins jeunes, tous regroupés derrière la banderole portant le message unitaire « pour la paix juste et durable, pour nos salaires et nos retraites »
Les militants du PRCF visibles dans la presse : photo du Progrès

A La Rochelle
À Nantes le cortège CGT attaqué par la police
À Toulon :
À Strasbourg :
Le 1er mai au niveau international :

À la Havane
La population est revenue aujourd’hui sur la Place de la Révolution de la capitale et dans d’autres lieux des provinces du pays avec des drapeaux, des banderoles et des slogans en soutien à la décision de résister aux attaques contre-révolutionnaires et a réaffirmé son engagement à maintenir l’unité interne et la solidarité avec les autres nations.
Dans son discours précédant le défilé, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs cubains, Ulises Guilarte, a souligné que les habitants de l’île sont conscients que la vérité, la raison et la justice sont de leur côté.
Il a souligné que les effets négatifs du blocus américain s’aggravent aujourd’hui avec la réintégration arbitraire de l’île sur la liste du département d’État des pays parrainant supposément le terrorisme, dans le but de provoquer des pénuries, de déstabiliser le pays et de réaliser le rêve raté de domination.
Il a également condamné la campagne américaine contre les programmes de coopération médicale de Cuba dans plus de 50 pays, qui tente d’effacer ses véritables exemples d’humanisme, de solidarité et de coopération.

Il a également réaffirmé son rejet absolu du génocide perpétré par le gouvernement sioniste d’Israël contre la population palestinienne, avec la complicité de Washington.
Le monde subit une offensive impérialiste renouvelée et dangereuse, avec des expressions néofascistes qui cherchent à remodeler le système international, ignorant les principes de coexistence pacifique et d’égalité souveraine entre les États, a affirmé Guilarte.
Face à un tel scénario, a-t-il dit, Cuba maintient sa détermination inébranlable à rester fidèle à nos héros et à préserver cette patrie, construite au prix d’énormes sacrifices et du sang de ses meilleurs fils.
Il a souligné que le slogan « Pour Cuba, ensemble nous créons », qui domine les célébrations des travailleurs de cette année, confirme la conviction que la garantie principale et décisive de la victoire est l’unité et la capacité de travailler, d’innover et de faire les choses différemment.
Guilarte a réitéré sa solidarité avec le mouvement ouvrier international et les travailleurs du monde entier qui souffrent d’exploitation en raison de la crise multidimensionnelle du capitalisme et de ses politiques néolibérales.
Peu importe les efforts de l’ennemi, il ne pourra pas cacher le fait que cette célébration de la Journée internationale des travailleurs à Cuba est une démonstration nouvelle et sans équivoque du soutien écrasant du peuple cubain héroïque à sa Révolution, a-t-il souligné.
A Athènes :
En Italie les manifestations se sont concentrées à Rome, à Montemurlo, où un ouvrier est mort en 2021, et à Casteldaccia, théâtre de cinq décès récents dans une usine industrielle. Les organisateurs italiens ont dénoncé ce qu’ils appellent « un massacre lié au travail », soulignant qu’au moins 1 090 travailleurs ont perdu la vie au travail en 2024, soit 5 % de plus que l’année précédente, soit près de trois décès par jour. Maurizio Landini, secrétaire général de la CGIL, a déclaré : « Il est clair que le gouvernement ne fait pas son devoir car le nombre de morts au travail augmente, au lieu de diminuer. Et ils augmentent parce que les accidents aussi. Nous sommes face à un véritable massacre qu’il faut arrêter . »

Le 1er mai au Brésil, des revendications pour de meilleures conditions de travail sont au coeur de manifestation, en particulier à Sao Paulo. Outre la Centrale syndicale des travailleurs du Brésil, la manifestation est organisée par la Centrale syndicale brésilienne, Força Sindical, l’Union générale des travailleurs, la Nouvelle centrale syndicale des travailleurs et le Syndicat public. La Centrale unifiée des travailleurs est entrée en tant qu’invitée.
Selon une déclaration commune publiée par les syndicats, le 1er mai « est une date pour les travailleurs de tout le Brésil pour réfléchir et célébrer les réalisations et discuter des nouveaux défis et des nouvelles luttes ».
L’un des sujets qui sera au centre des événements est la fin de l’horaire de travail dit 6 pour 1, la semaine de travail actuelle dans laquelle les gens travaillent six jours et n’ont qu’un seul jour de congé.
En Chine, le président Xi Jinping pour le 100e anniversaire de la Fédération panchinoise des syndicats a appelé au renforcement de l’unité entre la classe ouvrière et le Parti communiste chinois (PCC), soulignant son rôle central dans la construction d’un pays prospère et la revitalisation nationale.
Lors de la cérémonie qui s’est tenue au Grand Palais du Peuple , Xi Jinping a souligné que la fédération, fondée en 1925 , a joué un rôle clé dans la mobilisation des travailleurs pour faire avancer les tâches stratégiques du Parti à chaque étape historique. « La pratique des 100 dernières années a clairement démontré que la classe ouvrière est la fondation la plus solide et la plus fiable du PCC »
Xi Jinping a souligné l’importance pour les syndicats de guider les travailleurs dans la transformation des industries traditionnelles, le développement des secteurs émergents et l’exploration de nouvelles technologies pour stimuler la croissance économique. Il a également souligné la nécessité d’améliorer les conditions de travail et de veiller à ce que les efforts des travailleurs se reflètent dans la répartition des revenus, favorisant ainsi un plus grand sentiment de bonheur et de sécurité .