Fier d’avoir résisté au travail de sape d’intrigants scissionnistes, le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) repart à l’offensive pour la paix, l’indépendance nationale, le progrès social, la démocratie et le socialisme
16 décembre 2025 – Par le secrétariat national et la présidence nationale unanimes du PRCF
Organisation entièrement dévouée au combat des travailleurs, à la défense de la paix, au rétablissement de l’indépendance nationale et à la reconstruction d’un Parti Communiste de combat luttant pour le socialisme, héritier revendiqué de Robespierre, de la Commune, de Jaurès et de la Révolution d’octobre, continuateur offensif de l’engagement franchement communiste de Paul et Marie-Claude Vaillant-Couturier, de Pierre Sémard, de Georges Politzer, de Missak Manouchian, de Maurice Thorez, Benoît Frachon, Jacques Duclos, Martha Desrumeaux, Marcel Paul et autre Ambroise Croizat, le PRCF n’a pas de secret pour les militants du monde du travail.
C’est pourquoi il a le devoir de les informer franchement du fait que notre organisation franchement communiste vient d’essuyer une attaque interne et externe en règle partant d’intrigants qui, non sans avoir trompé la confiance que mettaient en eux les dirigeants et les fondateurs du Pôle, ont tourné la direction de la JRCF contre le PRCF dont elle dépendait censément et tenté d’organiser un putsch interne qui s’est mué en scission planifiée à partir du moment où leur OPA a été démasquée et mise en échec par la large majorité du Comité central aguerri de notre organisation. Le but de ce putsch avorté avait du resté été avoué par l’un des leaders scissionnistes actuels qui déclarait sans ambages dès la fin de l’été 2025, qu’il fallait « approfondir les contacts entre les ARC (= les structures locales du PRCF) pour changer l’encadrement et les mentalités lors de la prochaine conférence nationale afin de doter enfin le PRCF d’une ligne correcte ». Tout cela s’accompagnant de coups de boutoir incessants contre le secrétaire national du PRCF (entièrement bénévole) avec la visée, réelle mais inavouée, d’un infléchissement gauchisant de la ligne équilibrée du Pôle… Et non sans doute quelques visées électoralistes et carriéristes s’agissant de quelques-uns de ces personnages emplis de vieille morgue bureaucratique !
D’ores et déjà, nous pouvons dire avec fierté que, après quelques semaines difficiles où il a fallu sans trêve expliquer la réalité de cette entreprise scissionniste, la direction du PRCF à l’unisson de la plupart de ses organisations locales et de ses commissions de travail, a su démasquer les imposteurs et contre-attaquer victorieusement : de Brest à Monaco, de Boulogne-sur-Mer à Toulouse en passant par Paris, Lyon, Avignon ou Annecy, nos camarades ont tenu bon et fait corps avec leur direction. Le lancement d’une « organisation communiste de France » (copiant le nom d’une organisation maoïste dont l’un des animateurs-fondateurs réside à… Fougères, où un ancien « camarade » du PRCF s’est présenté aux législatives de juin 2024), véritable Canada Dry politique feignant provisoirement de reprendre le vocabulaire du PRCF tout en démonisant son secrétaire national et son secrétaire national fondateur, et tout en feignant de se proclamer « parti » ou pré-parti alors que son seul exploit aura été de tenter de fracturer son ex-organisation, ne saurait faire illusion. En effet, on ne crée pas un Parti communiste reconnu par les masses en claquant des doigts ! Il y faut un travail méthodique pour mériter la confiance des communistes, des syndicalistes de lutte, du Mouvement communiste international et de la classe ouvrière de France. Les rodomontades gauchistes du style « faire de chaque entreprise de France une citadelle du PRCF » (il y a 600.000 entreprises en France…), le dénigrement gauchiste des mandats syndicaux fustigés comme autant de compromissions, le refus de fait du travail d’analyse théorique et du combat idéologique ingrat mais indispensable contre la criminalisation du communisme, l’illusion qu’il faut tout interrompre afin de « tout bloquer » un 10 septembre sans aucune conscience des rapports de forces idéologiques réels, l’idée méprisante que les dirigeants du PRCF qui, du côté des actifs, portent haut le syndicalisme de lutte sur leur lieu de travail, et du côté des retraités, ont mené, souvent dès leur jeunesse, des centaines de luttes, de grèves et de manifs ouvrières, étudiantes, enseignantes, etc., les flatteries envers la jeunesse invitée à s’asseoir sur le centralisme démocratique et à « faire feu sur le quartier général » à la manière de Trotsky en 1925 ou des maos lançant la prétendue « révolution culturelle » en 1966 :tout cela relève au mieux de ce que Lénine appelait la « maladie infantile du communisme ».
Ces comportements sont d’autant plus graves de nos jours que, contrairement aux « communistes de gauche » des années vingt qui avaient l’excuse de sortir d’une période authentiquement révolutionnaire, nous vivons encore sous des temps contre-révolutionnaires (1) où la fascisation de l’UE en marche vers la guerre continentale exigent des communistes – y compris jeunes – une extrême solidité politique, une courtoisie et une fraternité excluant les comportements hautains et bureaucratiques, un engagement à exécuter les décisions prises sans jeter le trouble une fois qu’elles ont été tranchées majoritairement par le congrès de l’organisation ou, entre deux congrès, par le Comité central du Pôle élu à l’unanimité. Telle est l’essence du bolchevisme, qui n’est pas affaire d’ostentation identitaire puérile, mais de patience révolutionnaire pour construire, non pas en paroles et en dévastant ce que les anciens ont construit à main nue, mais dans la vie et dans la pratique, le parti communiste de combat, une Alternative rouge tricolore menant au Frexit progressiste et à un socialisme-communisme de nouvelle génération indispensable à la jeunesse du monde pour peu qu’elle veuille échapper à la déchéance et à l’anéantissement auxquels les mène le capitalisme conduit par l’UE-OTAN servi par Macron, Bardella et par l’euro-gauche belliciste type PS et « Les Verts ».
On lira ci-dessous quelques-uns des messages de soutien qu’a reçus la direction du PRCF pendant que d’autres, qui avaient secrètement jeté les bases d’une organisation usurpatrice, s’ingéraient dans les affaires internes du PRCF, tentant d’en fracturer les organisations locales, voire d’en accaparer leurs finances. L’essentiel est que, désormais, le PRCF trempé par l’épreuve soit plus que jamais uni, fraternel et tourné vers ce terrain dont les scissionnistes ont tenté de le détourner en pleine marche à la guerre mondiale. Et ce, alors que Lecornu, ce proconsul de l’UE-OTAN, agresse les services publics, l’emploi industriel (Brandt…), le monde agricole, les salaires, remboursements Sécu et pensions de millions de travailleurs, notamment des jeunes travailleurs précaires et des étudiants pauvres vivant de plus en plus mal.
Loin des jeux politiciens, et certains du fait que la jeunesse franchement communiste de France saura vite y voir clair dans la manipulation dont elle a été la cible, le PRCF s’adressera dans les jours qui viennent à l’ensemble des amis de la paix pour les appeler à construire ensemble un grand meeting national et/ou une grande manif nationale plurielle pour la paix mondiale, pour la fin du génocide à Gaza, contre le blocus de Cuba et du Venezuela, pour que la France brise les chaînes mortelles de l’UE et de l’OTAN.
Plus que jamais, union et action avec les communistes !
- L’argent pour les salaires, pas pour la guerre !
- Europe atlantique ou monde pacifique, il faut choisir !
- Union, action, reconstruction du parti communiste de combat et du syndicalisme de classe dans notre pays !
Partout en France, les structures locales du PRCF (ARC) à l’occasion de leurs assemblées générales ou de la réunion de leurs instances dirigeantes ont pleinement confirmé leur continuité d’action, et l’engagement de la grande majorité de leurs adhérentes et adhérents au sein du PRCF. On peut ainsi citer de façon non exhaustive les messages très clairs des ARC d’Ile de France [ 75-92 (à la majorité de ses membres cotisants), 78 (avec le soutien d’Annie Lacroix-Riz), 77-93 ] 59 (nord) et 62 (Pas de Calais), 34 (Hérault), 13-30-84 (Bouches du Rhône, Vaucluse, Gard), 69 (Rhône), 01-73-74 ( Savoie Haute Savoie et Ain), 33-24 ( Gironde – Dordogne ), 31-82 (Garonne, Tarn et Garonne), 46 (Lot), 66 (Pyrénées Orientales), 67 (Alsace), 04-05 (Alpes de Hautes Provence), 19 (Limousin)
de fait, seuls l’ARC 94, et pas dans sa totalité comme en témoigne le message de soutien d’adhérents au comité central du PRCF, et l’ARC 42 ont fait scission
