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Accueil articles 3-INTERNATIONAL

María Corina Machado, prix Nobel de la Guerre contre le Venezuela bolivarien et pour l’offensive impérialiste de Trump contre l’Amérique Latine

10 octobre 2025
Temps de lecture17 mins de lecture
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L’attribution du prix Nobel de la Paix 2025 à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado tonne comme une déclaration de guerre impérialiste ouverte de Trump et de l’impérialisme américain contre le Venezuela bolivarien et plus largement contre l’Amérique Latine. Elle intervient directement en écho du déploiement des troupes, de la marine et des avions bombardiers américain en mer des Caraïbes, à Trinidad et Tobago et en Grenade, et des attaques létales d’ores et déjà portées dans les eaux territoriales vénézuéliennes. Un prix délivré le jour même où le Venezuela demande en conseil de sécurité de l’ONU, une résolution pour que soit respecté la souveraineté l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République Bolivarienne et que l’ONU stoppe ainsi l’agression militaire en préparation par les Etats Unis d’Amérique contre le Venezuela. Samuel Moncada, reprépsentant permanent du Venezuela auprès des Nations Unies souligne ainsi ce 10 octobre 2025 devant le Conseil de Sécurité : « nous sommes confrontés à une situation dans laquelle il est rationnel de penser qu’une attaque armée contre le Venezuela sera menée très prochainement ».

A l’image du prix Nobel décerné à Obama, c’est bien le prix de l’impérialisme américain et de ses guerres qui est délivré de façon la plus ouverte.

A lire : Stop à l’escalade guerrière de Trump contre le Venezuela ! déclaration du PRCF

Si cette nomination peut évidemment surprendre les naïfs – on aurait légitiment pu attendre au regard du contexte géopolitique internationale la nomination de la figure palestinienne Marwan Bargouti – elle n’a donc rien de surprenante. Ce prix nobel a évidemment de quoi scandaliser tout défenseur sincère de la paix mondiale. Présentée en Occident comme une « championne de la démocratie », Machado est en réalité l’égérie de la droite extrême anti-chaviste et une militante anticommuniste notoire. Son sacre par le Comité Nobel intervient en pleine campagne de propagande hostile visant le Venezuela bolivarien, alors que Washington et ses alliés multiplient les sanctions et menaces à peine voilées d’intervention militaire contre la patrie de Bolivar et de Chávez. Plutôt qu’un hommage à la paix, ce Nobel apparaît comme un acte de guerre symbolique en tant qu’énième tentative de légitimer sur la scène internationale un changement de régime par la force au Venezuela. Rappelons que Mme Machado n’en est pas à sa première récompense délivrée par les tenants de l’ordre euro-atlantique. En 2024 déjà, les institutions européistes l’avaient portée aux nues coup sur coup en lui décernant deux prestigieux prix largement teintés d’anticommunisme : le prix Václav-Havel du Conseil de l’Europe et le prix Sakharov du « Parlement » européen. La consécration médiatique dans l’espace de propagande de guerre occidental que constitue le Nobel de la Paix s’inscrit donc dans la continuité d’un soutien du bloc euro-occidental de longue date à cette figure de proue de l’opposition vénézuélienne la plus radicale. Mais qu’on ne s’y trompe pas : récompenser Machado, ce n’est pas récompenser la « paix » ; c’est récompenser une protagoniste majeure des tentatives violentes de déstabilisation du Venezuela

Indignation mondiale

The Nobel Peace Prize is a farce, given to war criminals (like Obama and Kissinger) and coup-plotters.

María Corina Machado is a far-right coup-plotter whose has been funded by the US gov't for years.

She asked the US and Israel to INVADE Venezuela to overthrow President Maduro https://t.co/ZVCWcDrxlK pic.twitter.com/4eIbtPhUG1

— Ben Norton (@BenjaminNorton) October 10, 2025

Le journaliste spécialiste de l’amérique latine et longtemp dirigeant du Monde diplomatique Ignacio Ramonet résume ce prix comme « la nécrose d’un lauréat du prix Nobel ». « Décerner le Prix Nobel de la paix à quelqu’un qui a constamment appelé à des invasions militaires, des coups d’État, des émeutes et des guerres est une nouvelle aberration du désordre international actuel. C’est le monde à l’envers. Cela transforme la dystopie orwellienne de 1984 en réalité, où la vérité est un mensonge et la paix une guerre . Un prix Nobel triste et pourri »

De son côté, le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez a déclaré que « la politisation, la partialité et le discrédit du Comité Nobel norvégien de la paix ont atteint des limites inimaginables » .

Le dirigeant cubain a qualifié de « honteuse » l’attribution de ce prix en 2025 à « une personne qui incite à une intervention militaire dans sa patrie » , qu’il a qualifiée de « manœuvre politique » visant à affaiblir le leadership bolivarien.

De son côté, l’ancien président hondurien Manuel Zelaya Rosales a déclaré que « l’attribution du prix Nobel de la paix à María Corina Machado est un affront à l’histoire et aux peuples qui luttent pour leur souveraineté. Décerner ce prix à un putschiste, allié des élites financières et des intérêts étrangers, revient à transformer le symbole de la paix en instrument de colonialisme moderne. »

« Il n’y a jamais de paix lorsque ceux qui encouragent les sanctions, les blocus et les guerres économiques contre leur propre peuple sont récompensés », a souligné Zelaya.

Le prix Nobel de la paix (1980), Adolfo Pérez Esquivel, a souligné que « Corina Machado fait partie de la politique américaine contre le gouvernement vénézuélien ».

Elle a reçu ce prix « non pas pour avoir œuvré pour la paix et pour le peuple vénézuélien. Je suis préoccupé par la décision du comité Nobel », a-t-il déclaré.

Le véritable visage de María Corina Machado

Pour qui suit la politique vénézuélienne, María Corina Machado est tout sauf une artisane de paix. Issue de la bourgeoisie d’affaires de Caracas, elle s’est illustrée en appuyant le coup d’État d’avril 2002 contre le président Hugo Chávez. Elle figurait parmi les signataires de l’illégal « Décret Carmona » – ce texte infâme par lequel les putschistes ont suspendu la Constitution bolivarienne et dissous toutes les institutions démocratiques pendant les deux jours qu’a duré leur éphémère junte[1]. En d’autres termes, la lauréate du Nobel de la « Paix » a activement contribué à renverser par la force un gouvernement légitime et à anéantir l’état de droit, plongeant le pays dans le chaos jusqu’à ce que le peuple vénézuélien rétablisse Chávez dans ses fonctions.

L’échec du coup d’État ne l’a pas découragée de poursuivre son entreprise de sabotage contre la Révolution bolivarienne. Élue députée en 2011, Machado a profité de son mandat pour relayer la propagande anti-chaviste sur la scène internationale. Elle est allée jusqu’à usurper en 2014 un siège d’ambassadeur suppléant du Panama auprès de l’Organisation des États Américains afin d’y plaider l’isolement diplomatique du Venezuela[2]. Cette même année 2014, elle fut l’une des architectes de “La Salida”, le plan insurrectionnel de l’opposition radicale visant à chasser le président Maduro par des émeutes de rue. Sous couvert de « manifestations pacifiques », ces protestations ont dégénéré en violences extrêmes : barrages routiers armés (guarimbas), saccages d’infrastructures publiques, attaques contre des bus de travailleurs et même lynchages de passants présumés chavistes. Au total, cette vague de violences a fait plusieurs dizaines de morts en 2014, parmi lesquels des innocents brûlés vifs par les émeutiers d’extrême droite. Plutôt que de condamner ces actes, Machado les a encouragés, qualifiant de « résistance » ce qui n’était qu’une tentative de déstabilisation sanglante du pays[3].

Fidèle à sa ligne putschiste, Machado a ensuite soutenu la fronde armée de 2017, nouvelle série de violences oppositionnelles ayant endeuillé le Venezuela. Elle n’a eu de cesse aussi d’alimenter la fable d’un régime dictatorial à Caracas, espérant ainsi justifier une intervention étrangère. Déjà en mai 2005, lors de sa visite à George W. Bush, Machado sollicitait ouvertement l’aide des États-Unis pour « mettre fin au régime » de Chávez[4]. Plus récemment, elle a appelé à l’aide militaire d’Israël : on a découvert qu’elle a écrit au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou afin de lui demander d’« libérer le Venezuela » par une action militaire contre Maduro[5]. La lauréate du Nobel n’hésite pas à réclamer le bombardement son propre pays au nom de la « démocratie ».

Marionnette de Washington et championne des sanctions

María Corina Machado (à gauche) accueillie par son commanditaire, le président américain George W. Bush dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche en mai 2005. Très tôt, la cofondatrice de l’ONG Súmate a démontrée prendre ses ordres dans un alignement complet sur Washington pour développer ses attaques contre le gouvernement Chávez.

Il ne faut pas s’étonner que Washington salue en Machado une « patriote vénézuélienne ». Sous des discours de façade sur la « liberté », Machado promeut la reprise en main de l’Amérique Latine par Washington. Elle a ovationné Donald Trump lorsqu’en 2017-2018 celui-ci brandissait publiquement la menace d’une intervention militaire US contre le Venezuela. Quand l’administration Trump a dépêché des navires de guerre au large des côtes vénézuéliennes sous prétexte de « lutte anti-drogue », Machado s’est tenue prête à servir de relais local de l’invasion, promettant de livrer le Venezuela à l’occupant sur un plateau d’argent.

De même, María Corina Machado a été l’une des promotrices acharnées du régime de sanctions économiques imposé par les États-Unis et l’Union européenne contre son pays. Elle a personnellement fait du lobbying pour que Washington multiplie les mesures coercitives unilatérales afin d’« étrangler » l’économie vénézuélienne et provoquer la chute du gouvernement Maduro. Ces sanctions – qualifiées à juste titre de « guerre silencieuse » – ont eu des conséquences humanitaires catastrophiques. Le Venezuela a vu ses revenus chuter de 95 % en quelques années[6], plongeant la population dans une grave crise. L’accès aux médicaments vitaux a été entravé par un véritable blocus financier, qui a causé la mort de dizaines de milliers de personnes faute de soins. Une étude publiée par le Center for Economic and Policy Research a estimé à 40 000 le nombre de morts additionnelles rien que sur les deux premières années des sanctions de Trump[7]. Mme Machado, parfaitement consciente que ces mesures punissent d’abord « les pauvres, les malades et les travailleurs » de son pays, a néanmoins continué d’en réclamer le durcissement. Voilà la « paix » version Machado : une paix de cimetière obtenue par l’asphyxie économique et la souffrance de tout un peuple.

Parallèlement, Machado a soutenu la farce de la « présidence intérimaire » autoproclamée en 2019 par Juan Guaidó et encouragée par Washington. Elle a activement participé à ce « gouvernement » fantoche, non élu et entièrement téléguidé par la Maison-Blanche, dont le seul but était de détourner les avoirs du Venezuela à l’étranger. Sous couvert de légalité alternative, cette opération a spolié des milliards de dollars appartenant à l’État vénézuélien – citons le cas de la société pétrolière CITGO et des réserves d’or vénézuélien saisies par la Banque d’Angleterre. Tandis que les enfants vénézuéliens mouraient de faim du fait des sanctions, Mme Machado et ses collègues de l’« intérim » se partageaient le butin. On est loin, très loin, d’une quelconque démarche de paix ou de bien-être pour le peuple vénézuélien.

Enfin, il convient de souligner l’idéologie ultra-réactionnaire de María Corina Machado. Icône de l’oligarchie locale, elle prône un programme ultra-libéral éhonté : privatisations tous azimuts des richesses nationales (pétrole, eau, infrastructures…) et démantèlement des acquis sociaux de la révolution. Elle s’aligne même sur l’extrême droite internationale la plus belliciste, affichant son affinité avec le sionisme radical – elle promet par exemple de rapatrier l’ambassade du Venezuela à Jérusalem pour soutenir la politique israélienne dans le contexte du génocide du peuple gazaoui. Machado incarne ainsi une alliance idéologique entre néolibéralisme sauvage, fascisme et impérialisme, le tout maquillé du discours trompeur de la « démocratie » et de la « liberté ». Son anticommunisme viscéral la conduit à applaudir les pires violences tant qu’elles servent les intérêts de Washington et des multinationales. En somme, Machado se situe dans la droite lignée de la réaction latinoaméricaine, de Pinochet à Uribe, en passant par Fujimori et consorts.

Hypocrisie occidentale et propagande de guerre

Au vu de ce parcours, chacun mesure l’hypocrisie monumentale qu’il y a à décerner le Nobel de la « Paix » à María Corina Machado. Ce n’est hélas pas la première fois que le Comité Nobel sacre ainsi un fauteur de chaos sous couvert de « paix ». Rappelons-nous que Henry Kissinger – architecte de coups d’État sanglants et de guerres dévastatrices au Vietnam, au Cambodge ou au Chili – fut lui aussi Nobelisé en son temps. À l’instar de Kissinger, Machado a les mains couvertes de sang et ne demande qu’à en rajouter une couche. La récompenser aujourd’hui revient à légitimer la politique de destruction du socialisme vénézuélien promue par les États-Unis depuis l’accession au pouvoir de Chávez.

A lire : Venezuela : l’imagination très limitée d’un certain Donald T.

Comment les USA utilisent leur trafic de drogue pour attaquer le Venezuela.

Il est d’autant plus significatif que ce Nobel survienne alors que Washington, après avoir échoué à provoquer la chute de Maduro par les sanctions, tentatives de coup d’État et manœuvres politiques, brandit de nouveau la menace d’une intervention armée. En 2017, Donald Trump évoquait déjà « l’option militaire » contre Caracas. Machado, loin de s’en offusquer, réclamait ouvertement une intervention militaire étrangère. Aujourd’hui, en faisant d’elle une lauréate de la paix, les puissances occidentales cherchent à diaboliser un peu plus le gouvernement bolivarien et à préparer les esprits à une possible escalade. C’est là une vieille recette : peindre l’ingérence et l’agression sous les couleurs trompeuses de la « défense des droits de l’Homme ». Le peuples Irakien, Lybien, etc. peuvent témoigner des résultats d’une telle politique. Sous pretexte de lutte contre le trafic de drogue, Washington cible Caracas, alors même que le venezuela est à l’écart des routes de la production et du trafic de drogue, à l’inverse d’une Colombie voisine après des décennies de dictatures d’extrême droite sous l’égide des USA et de leurs paramilitaires.

En définitive, ce Nobel de la Paix attribué à María Corina Machado s’apparente surtout à un Nobel de la guerre. Il insulte tous les véritables combattants de la paix – celle qu’essaie de préserver le peuple vénézuélien en défendant sa souveraineté face aux ingérences. Il jette le discrédit sur la récompense elle-même, en vidant le mot « paix » de son sens. Car comment qualifier de « pacifique » une militante qui n’a cessé d’appeler à la confrontation, au blocus et au golpe ? Cette décision du Comité Nobel illustre surtout la partialité flagrante des institutions atlantistes, promptes à canoniser quiconque sert leurs desseins géopolitiques. La paix des bourgeois n’est pas la paix des peuples : au Venezuela comme ailleurs, elle n’est qu’un slogan cynique couvrant les bruits de bottes et le fracas des bombes. Les véritables artisans de la paix, eux, sont ceux qui résistent aux interventions impérialistes et construisent la solidarité entre les peuples, loin des lambris d’Oslo. Et ceux-là, bien sûr, n’auront jamais droit aux honneurs des Nobel.

Antonio Bermudez, JBC pour www.initiative-communiste.fr


[1] http://cubasi.cu/en/world/item/11073-5-venezuela-opposition-leaders-who-took-part-in-2002-coup#:~:text=Machado%2C%20just%20like%20Capriles%20Radonski,the%20coup%20against%20Chavez%20occurred    

[2] https://orinocotribune.com/maria-corina-machado-and-high-treason-against-the-homeland/#:~:text=Let%E2%80%99s%20go%20back%20to%20Venezuela,requesting%20more%20aggressive%20action%20from           

[3] https://www.codepink.org/nobel_peace_prize_peace_has_lost_its_meaning#:~:text=Machado%20was%20also%20one%20of,hostage%20by%20fear%20while%20opposition           

[4] https://orinocotribune.com/maria-corina-machado-and-high-treason-against-the-homeland/#:~:text=Let%E2%80%99s%20go%20back%20to%20Venezuela,requesting%20more%20aggressive%20action%20from           

[5] https://www.telecinco.es/noticias/internacional/20251010/maria-corina-machado-nobel-de-la-paz-confia-trump-e-israel-liberar-venezuela_18_016826430.html         

[6] https://www.resumenlatinoamericano.org/2025/04/02/venezuela-onu-reconoce-impacto-negativo-de-las-medidas-coercitivas-unilaterales-de-ee-uu/          

[7] https://orinocotribune.com/maria-corina-machado-and-high-treason-against-the-homeland/#:~:text=government%3B%20%2410%20billion%20of%20CITGO,administration%20alone%20reached%2040%2C000%20lives      


Qui est Machado, la marionnette d’extrême droite de l’impérialisme américain.

Le leader d’extrême droite vénézuélien, qui a tenté sans succès de prendre le pouvoir par des moyens violents, illégaux et antipopulaires, a reçu le prix Nobel de la paix le 10 octobre 2025, après une carrière marquée par des coups d’État, des actions déstabilisatrices et des appels à une intervention militaire.

Le leader d’extrême droite vénézuélien, qui a tenté sans succès de prendre le pouvoir par des moyens non institutionnels, a reçu le prix Nobel de la paix le 10 octobre 2025, après une carrière marquée par des coups d’État, des actions déstabilisatrices et des appels à une intervention militaire.

Au cours de la même année, de violentes manifestations, connues sous le nom de « guarimbas », ont eu lieu dans tout le pays . Plusieurs agences de sécurité ont signalé des attaques contre des institutions, des barrages routiers, des incendies et des agressions physiques contre des personnes identifiées comme des sympathisants chavistes . Plusieurs rapports officiels ont fait état de citoyens brûlés vifs. Aucune déclaration condamnant les événements n’a été enregistrée de la part de Machado.

En 2017, une nouvelle vague de manifestations aux caractéristiques similaires a éclaté . Ces manifestations ont donné lieu à des actes de violence dans plusieurs régions du pays. Le gouvernement vénézuélien a exprimé l’absence de condamnation publique de Machado face à ces incidents.

La même année, le Bureau du Contrôleur général a prononcé une interdiction administrative à l’encontre de María Corina Machado, l’empêchant d’exercer une fonction publique. En 2024, cette décision a été confirmée par la Cour suprême de justice après un contrôle juridictionnel.

Tout au long de son histoire, le MCM a maintenu une politique axée sur la promotion de sanctions internationales contre le Venezuela, qui ont entraîné des revers importants dans l’État-providence et violé les droits humains de millions de Vénézuéliens.

Selon les chiffres présentés par le gouvernement vénézuélien, plus de mille mesures coercitives unilatérales ont été appliquées par des gouvernements étrangers. Machado a notamment lancé ces appels devant l’OEA, le Parlement européen et le Congrès des États-Unis.

Ces mesures ont affecté des secteurs sensibles tels que l’approvisionnement en nourriture, en médicaments, en pièces détachées et en carburant. Les conséquences de ces restrictions ont été documentées dans des rapports officiels et présentées aux organisations internationales par le gouvernement vénézuélien.

Machado a également été impliqué dans des affaires liées au transfert d’actifs de l’État vénézuélien à des entités étrangères. Parmi les cas signalés figurent Citgo, Monómeros et les réserves d’or déposées à la Banque d’Angleterre. Selon la présidence de la République bolivarienne du Venezuela, ces pertes ont eu un impact considérable sur les actifs publics.

Dans le contexte de l’élection présidentielle de 2024, Machado a maintenu sa candidature malgré son exclusion. Après l’annonce des résultats, qui ne la présentaient pas comme candidate valide, elle a provoqué des flambées de violence dans plusieurs régions du pays.

Plusieurs rapports officiels de sécurité ont fait état d’actions de groupes qualifiés de « comanditos » dans ce contexte. Selon les autorités nationales, ils agissaient sous des directives politiques émanant de secteurs liés à Machado. Les incidents comprenaient des attaques armées, des menaces, la destruction d’infrastructures et l’assassinat de militants chavistes.

En juillet et août 2025 , les enquêtes se sont poursuivies avec des arrestations et la découverte d’armes, d’explosifs et de systèmes de communication destinés à commettre des attaques de grande ampleur faisant de nombreuses victimes civiles et à déstabiliser le pays, dont l’économie continue de se renforcer malgré plus d’un millier de sanctions visant à l’étrangler. Selon les autorités, ces incidents ne sont pas isolés et s’inscrivent dans une stratégie coordonnée.

Des enquêtes ultérieures relient ces actions à des structures logistiques dirigées par des acteurs politiques précédemment identifiés dans d’autres affaires ouvertes.

Entre 2020 et 2025, les médias d’État ont enregistré et diffusé des documents, des témoignages et des enregistrements révélant des interventions du MCM dans des forums étrangers appelant à des mesures contre le Venezuela. Ces documents ont été utilisés dans le cadre d’enquêtes officielles en cours.

Ces dernières années, son rôle a été surveillé par les institutions de l’État, notamment par des appels à ignorer les processus constitutionnels, par le soutien aux décisions de justice étrangères sur les avoirs vénézuéliens et par le soutien à des personnalités autoproclamées à des postes non reconnus par les lois nationales.

Tags: MachadoMaduroVenezuela
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