À Gaza, le crime contre l’humanité continue de se dérouler en direct. Un peuple enfermé, affamé, bombardé sans répit par un gouvernement israélien criminel, sous les yeux du monde. Le droit international, la Charte des Nations Unies, la Convention contre le génocide : tout est piétiné.
L’ONU ne peut plus se contenter de “déclarations” et de “préoccupations”, ni de réunions qui n’aboutissent à rien, sauf à démontrer que le véto nord-américain y est maître. Son mandat même lui impose de protéger les peuples victimes de crimes massifs. Les Casques bleus ne sont pas faits pour les défilés : ils doivent être envoyés là où l’humanité est menacée, comme à Gaza depuis des mois désormais.
Mettre fin au blocus, garantir l’entrée massive de nourriture, d’eau et de médicaments, protéger les civils contre les bombardements, empêcher la poursuite des massacres : tout cela exige une présence internationale robuste sur le terrain, immédiatement. Ne pas le faire, c’est se rendre complice des crimes.

Bien sûr, il faut arrêter toutes les livraisons d’armes européennes et américaines à Israël, rompre les coopérations militaires qu’encouragent l’Union européenne et l’OTAN, boycotter l’économie de guerre de Tel-Aviv. Mais nous sommes désormais au point où ces mesures, bien que nécessaires, ne suffisent plus.
Le PRCF appelle à :
- Une intervention rapide de l’ONU, avec le déploiement de forces de protection, pour lever le blocus et sécuriser Gaza.
- L’arrêt total des livraisons d’armes à Israël et à ses alliés.
- La mise en accusation des dirigeants israéliens pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Si l’ONU ne protège pas Gaza aujourd’hui, c’est toute son autorité morale et juridique qui s’effondre. Gaza doit vivre, et elle doit vivre maintenant.