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Accueil articles 3-INTERNATIONAL

60 ans de la révolution cubaine : les interventions de Enrique Ubieta et Elier Ramirez à la 4e conférence pour l’équilibre du monde.

31 juillet 2019
Temps de lecture6 mins de lecture
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Ouverture de la 4e conférence internationale pour l’équilibre du monde à la Havane -janvier 2019

Les jeunes communistes des JRCF vous proposent la retranscription d’une conférence sur les 60 ans de la Révolution cubaine ayant eu lieu à la Havane en février, durant la Quatrième conférence pour l’équilibre du monde.

1er mai 2019 à Cuba.

L’orateur qui présente la conférence est un ancien ministre de la Culture de Cuba, très apprécié, se nomme Abel Prieto.

Notre intervenant évoque le patrimoine cubain et l’entretien de sa mémoire que tous les Cubains ont à cœur. Lui et le ministère ont conçu avec Fidel une politique de restauration et d’entretien du patrimoine de la Havane, notamment de la «vieille ville», la rendant bien plus vivante et attrayante.

Évoquant la période spéciale, il souligne que depuis ce temps il est difficile de progresser vers «l’Homme nouveau». Cette période a vu resurgir la corruption, la prostitution et d’autres reculs civilisationnels de ce type. Mais les Cubains reconstruisent depuis leur pays et tendent à combattre chaque jour ces méfaits de la tentative de retour de l’économie capitaliste dans les années 90.

A) Intervention d’Enrique Ubieta, rédacteur de la revue théorique du PCC, Cuba socialista.


– Il y a vingt ans, les intellectuels s’étaient réunis pour fêter l’anniversaire de la révolution cubaine. Cuba fut alors comparée à une île devenue un bateau. Une île à la fois qui cherche et qui est recherchée. Elle a connu des heures de tourmente et parfois avec peu de ressources. Mais malgré tout, la construction du socialisme ne fut jamais abandonnée et l’indépendance du pays put ainsi être préservée.
 

– À l’image du gouvernement de Bolsonaro, le retour de la droite au pouvoir dans certains pays d’Amérique latine est la preuve que la lutte entre exploités et exploiteurs est toujours bien réelle et tenace dans cette partie du monde qui est un enjeu stratégique pour les États-Unis d’Amérique.
 
– Sur la révolution cubaine, il existe un fil rouge évident avec le père de la nation cubaine, José Marti, qui voulait l’égalité entre les peuples et leur indépendance. Quand Batista a bloqué tous les processus électoraux, Fidel Castro a dit à la caserne de Moncada que la nouvelle génération sauverait la pensée de José Marti (qu’elle lutterait pour l’indépendance et la justice sociale).

Fidel Castro a déclaré que le caractère socialiste de la révolution existait déjà lors de l’attaque de Moncada le 26 juillet 1953, même si à l’époque il ne s’y référait pas. Il y a d’ailleurs un lien entre Marx et Marti dans l’histoire.

Le processus de consolidation de la Révolution a pris du temps. Le Parti socialiste unifié (Parti unifié de la révolution socialiste cubaine en français) s’est créé en 1962. Puis le Parti communiste de Cuba naquit le 3 octobre 1965. C’est le résultat de l’union de tous les groupes ayant participé à la révolution. Cette unité atteinte dans la période révolutionnaire a permis la continuation du processus révolutionnaire pour mener Cuba au socialisme.

On a réduit souvent l’image de la Révolution à celle de Fidel, mais aujourd’hui on voit apparaître des nouvelles figures de la révolution socialiste.

– L’impérialisme américain se renouvelle et parle comme la gauche, appelant au pluralisme idéologique (à Cuba). Pourtant la démocratie cubaine va plus loin que la querelle des partis et de la gouvernance des pays impérialistes. Les révolutionnaires essayent de construire ce que le peuple conçoit. La révolution a favorisé tout le monde, comme on peut le voir avec les nombreux diplômés dans le pays, l’enseignement artistique massif, ou encore le développement scientifique. Cuba est armé de 85 000 médecins et le pays a parmi les meilleurs taux sanitaires du monde. La mortalité infantile est basse. Certes la corruption et la prostitution existent toujours… mais si on retournait au système capitaliste, ce genre de chose ne serait qu’un phénomène chronique.

« Nous sommes révolutionnaires car nous cherchons un monde plus juste, l’amélioration de l’être humain, la justice et la vertu ! »

B) Intervention de Elier Ramirez, historien des relations États-Unis-Cuba, député de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire et auteur de la réforme constitutionnelle.

Elier Ramirez axe son intervention sur les réussites “à contre-courant” de la révolution cubaine. Prenant l’exemple de Fidel, il explique que s’il « avait suivi toutes les leçons académiques, dont les “dogmes” révolutionnaires, il n’y aurait jamais eu de révolution à Cuba ». Fidel a vaincu le défaitisme qui estimait la révolution impossible à Cuba, ce qui était la pensée marxiste des années 50 dans ce pays comme ailleurs et il a compris que le facteur individuel, en plus des rapports de production, pouvait avoir lui aussi sa part d’importance dans le triomphe de la révolution.
 

Ces théories défaitistes disaient également qu’on ne pouvait pas faire triompher une révolution à quelques kilomètres des États-Unis. L’exploit était donc extraordinaire dans un pays où l’anticommunisme était fort.


Fidel a aussi réussi à vaincre les stéréotypes qui lui étaient associés car, en effet, il venait d’une famille plutôt aisée (comme Simon Bolivar) et l’on croyait qu’il ne pouvait alors pas comprendre le peuple. 

L’intervenant nous explique que la Révolution fut aussi culturelle et qu’elle a transformé les Cubains en acteurs de l’histoire. Il faut relire le discours sur les intellectuels de Fidel Castro (« Paroles aux intellectuels »). Il demandait alors la liberté de parole pour tout le monde, ce qui était une hérésie par rapport à la doctrine du réalisme socialiste, mais qu’il fallait simplement abandonner l’expression des paroles contre-révolutionnaires et réactionnaires.

En conclusion, Elier Ramirez raconte comment le gouvernement et le pouvoir populaire ont survécu même sans être reconnus par les États-Unis. Ceux-ci pensaient que la révolution échouerait en peu de temps, mais pourtant elle perdura. Il faut noter que la politique extérieure de Cuba était indépendante des États-Unis ET de l’URSS. Un document du 19 juillet 1979 de l’administration Carter, lors de rapprochement avec l’Île, disait que les relations de Cuba et de l’URSS ressemblaient à celle des États-Unis et d’Israël, donc que les Cubains n’étaient pas les marionnettes de l’URSS.
Et Cuba survécu à l’URSS… Fidel disait que même si l’URSS disparaissait, Cuba continuerait à combattre.

Au 17 décembre 2014 (rapprochement officiel entre Cuba socialiste et les États-Unis d’Amérique) personne ne pensait qu’elle allait résister. L’administration américaine certifiait qu’ils ne pourraient pas continuer longtemps la révolution. Mais Fidel a pu détruire les murs de l’impossible ! Pour Raul Castro, l’héritage que son frère lui lègue est simple et tient en quelques mots : « on peut le faire, on pourra le faire ».

Tags: CUBACuba socialisteinternationalJRCF
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