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Accueil articles 4-EUROPE: en sortir, s'en sortir !

Sous les ordres de l’Union Européenne, le racket des usagers de l’énergie, le vol à la Nation de ses barrages !

6 septembre 2025
Temps de lecture8 mins de lecture
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Electricité de France, c’est l’un des services publics fondamentaux de la France des travailleurs : c’est littéralement l’énergie du pays, celle indispensable pour vivre et pour produire en France. Un service public qui est grâce aux efforts des électriciens gaziers une fierté nationale, qui a donné durant de longues années un accès fiable et économique à l’une des meilleurs électricité du monde.

EDF GDF 100% public l’un des atouts du développement économique et industriel de la France des travailleurs… avec une électricité moitié moins chère qu’en Allemagne

Historiquement, le prix de l’électricité a été un atout économique majeur pour la France, principalement grâce à son parc nucléaire et à son hydroélectricité, qui ont permis de produire une énergie abondante, relativement stable et compétitive par rapport à d’autres pays européens. Voici les principaux points qui illustrent cet avantage :

Depuis les années 1970, le programme nucléaire français, lancé après le choc pétrolier de 1973, a permis à la France de devenir un leader mondial en matière de production d’électricité décarbonée. Avec 56 réacteurs en activité, la France a bénéficié d’une électricité à bas coût de production (environ 40-50 €/MWh pour le nucléaire historique) par rapport aux énergies fossiles ou renouvelables intermittentes. Cela a attiré des industries énergivores (chimie, métallurgie, etc.) et soutenu la compétitivité des entreprises françaises.

Jusqu’au début des années 2020, les ménages et industries françaises bénéficiaient de prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe. Par exemple, en 2020, le prix moyen pour les ménages était d’environ 0,18 €/kWh (TTC), contre 0,30 €/kWh en Allemagne. Pour les industriels, le prix était également compétitif, souvent inférieur à 100 €/MWh

La dépendance limitée aux importations d’énergie (notamment gaz et pétrole) a réduit l’exposition de la France aux chocs énergétiques mondiaux, contrairement à des pays comme l’Allemagne ou l’Italie, fortement dépendants du gaz. En 2020, environ 70 % de l’électricité française provenait du nucléaire, 17 % de l’hydroélectricité, et le reste d’autres renouvelables et fossiles, assurant une stabilité relative des coûts.

Le bas coût de l’électricité a soutenu des secteurs stratégiques comme l’aluminium, l’acier ou la chimie, et a permis le développement de filières technologiques (par exemple, les data centers). De plus, EDF, en tant qu’entreprise publique, a contribué à l’économie nationale via des investissements massifs et des emplois directs et indirects (environ 165 000 salariés en 2024).

EDF, le service public qui est une ressource pour l’Etat : 2 milliards pour le budget du gouvernement

En 2024, EDF a enregistré un bénéfice net record de 11,4 milliards d’euros, dopé par une forte hausse de sa production nucléaire (361,7 TWh) et hydraulique (55,5 TWh), atteignant un total de 520 TWh, malgré une baisse des prix de l’électricité sur le marché. Ce résultat marque une progression de 14 % par rapport à 2023, où le bénéfice net était de 10 milliards d’euros. Cependant, le chiffre d’affaires d’EDF a reculé de 15,7 % à 118,7 milliards d’euros, et son EBITDA (indicateur de rentabilité) a diminué de 8,5 % à 36,5 milliards d’euros, en raison de la baisse des prix de marché.

L’État, unique actionnaire d’EDF depuis sa renationalisation, a perçu un dividende de 2 milliards d’euros en 2024.

L’Union Européenne des milliardaires refait avec EDF le coup des autoroutes : ordonner la privatisation par France de ce qui lui apporte des bénéfices, afin d’enrichir les milliardaires. Ne laissant à l’Etat que les pertes, en faisant subventionner à hauteur de plus de 211 milliards d’euros par ans les multinationales par le budget de l’Etat, c’est à dire les impôts des travailleurs.. Et ceux-là osent encore parler de dette et bonne gestion !

Libéralisation et marché européen de l’énergie : le racket des usagers à la facture…

Alors que le monopole public de l’énergie garantissait une électricité de qualité à des prix ultra compétitifs en regard des prix pratiqués dans les pays européens ayant libéralisé leurs productions et leurs marchés, les directives européennes ont iimposé la fin de ce service public. Les traités européens impose la concurrence, et surtout que l’ensemble des productions passe sous la mains des capitalistes, afin qu’ils puisssent librement spéculer et en faire profits. Avec l’intégration de la France dans le marchée européen de l’énergie, impsé par les paquets successifs de directives européenes, ce n’est plus l’Etat et EDF qui établissent les prix, mais bien les spéculateurs. Et cela se payent aux prix forts pour les usagers, que ce soient les familles ou les artisans, commerçants ou même les industriels.

Depuis la crise énergétique de 2021-2022, les prix de l’électricité sur le marché de gros européen (auquel la France est intégrée) ont connu une forte volatilité. En 2022, les prix ont atteint des pics de 300-400 €/MWh en raison de la dépendance au gaz et des tensions géopolitiques (guerre en Ukraine). Bien qu’ils aient baissé en 2024 (autour de 80-100 €/MWh), ils restent supérieurs aux niveaux d’avant-crise. Pour les ménages, le prix du kWh a augmenté à environ 0,25 €/kWh en 2024, réduisant l’avantage compétitif par rapport à il y a dix ans. pour autant le cout de production a faiblement varié en France, la production étant essentiellement assurée par l’Hydroélectricité et le nucléaire. Pour autant, celles-ci étant revendu aux spéculateurs à prix fixe imposée par l’Union Européenne, c’est bien les milliardaires qui empochent la différence !

Ajoutant encore au pillage, la Commission Européenne a imposé à la France d’alligner sa fiscalité sur l’energie. Dès le 1er août, la TVA sur l’électricité et le gaz passera à 20 % sur l’ensemble de la facture, contre 5,5 % actuellement sur la part abonnement.

Ce que ça signifie concrètement :

Une hausse de 50 à 120 € par an pour des millions de foyers.
13 millions de personnes déjà en précarité énergétique vont payer encore plus.
Tout ça pour rapporter 1,5 milliard d’euros à l’État.

A lire

200 blocages pour les salaires, les services publics et contre la hausse des prix : les electriciens gaziers éclairent la voie !

…Pillage du patrimoine de la Nation

Sous la menace de la Commission Européenne, et la pression de sa violente procédure de déficit excessif, l’Union Européenne vient d’obliger la France a brader l’électricité produite par les barrages hydroélectriques des Français. Ces barrages, pour l’essentiel construits dans les efforts de la reconstruction après guerre par le service public de l’Energie, Electricité de France, dans le cadre de concessions hydroélectriques, sont stratégiques pour le pays; C’est eux qui garantissent le fonctionnement du réseau électrique, tant en terme de distribution que d’équilibre de la production. Ils sont également stratégiques pour le fonctionnement et la sécurité des centrales nucléaires (tant en matière de régulation des débits des cours d’eau nécessaire à leur refroidissement que pour permettre leur démarrage : les centrales nucléaires sont bien souvent couplés à un ensemble de de centrale hydroélectrique).

La France était poursuivie par l’Union Européenne sous plusieurs procès. L’un de 2015, concernant la position dominante d’EDF, et l’autre de 2019, relatif à l’absence de mise en concurrence des concessions échues. Il répond aux exigences de la directive européenne de 2014 sur les concessions tout en préservant la souveraineté énergétique française. L’hydroélectricité, première source d’énergie renouvelable en France (26 GW installés, soit 17 % de la capacité électrique nationale), est cruciale pour la flexibilité du système électrique et la transition énergétique.

Sous le monopole d’EDF d’une part, de GDF suez (Compagnie Nationale du Rhone, SHEM), les concessions hydroélectrique échappaient pour une large part à la privatisation et la libéralisation imposée par les traités européens, et en particulier les directives du paquet énergie en résultant. Il faut pourtant rappeler que ces barrages, les emblématiques Serre Ponçon, Vouglans, Genissiat, Grand Maison, Roselend La Bathie, Tignes, dans les Alpes et le Jura, Bort les Orgues Sarrans, l’Aigle, Le Pouget dans le massif central ou Petit Saut en Guyanne, ont tous été intégralement payés et construits par les français et le travail des électriciens gaziers. Ils sont le bien public exclusif de la Nation.

Le régime macron Bayrou, avec l’appui complice du RN de Bardella Le Pen, a profité de l’été 2025 pour passer un accord bradant l’énergie de ces barrages aux spéculateurs privés, pour satisfaire aux ordres de la Commission Européenne.

Pillage de 30% de l’hydroélectricité produite par Electricité de France

Retrouvez le dossier spécial privatisation des barrages d’Initiative Communiste

a puissance installée des barrages hydroélectriques d’EDF en France est d’environ 18 à 20 gigawatts (GW), selon les sources. EDF exploite près de 70 % de la capacité hydroélectrique totale du pays, qui s’élève à environ 26 GW (représentant 17 % de la capacité électrique nationale). Ces chiffres incluent les 340 concessions hydroélectriques gérées par EDF, couvrant une large gamme d’installations, des grands barrages aux petites centrales.

L’accord prévoit de remplacer le régime actuel de concessions, où l’État est propriétaire des barrages et en confie l’exploitation à des opérateurs comme EDF, par un régime d’autorisation. Dans ce nouveau cadre, les exploitants, notamment EDF, deviendraient propriétaires des barrages, évitant ainsi l’obligation de mise en concurrence imposée par le droit européen. Ce changement ne s’applique pas aux ouvrages de la Compagnie nationale du Rhône (CNR, filiale d’Engie), qui relèvent d’un statut spécifique prolongé jusqu’en 2041. De facto, cela revient à privatiser les barrages dès lors qu’EDF serait privatisée.

Pour répondre aux exigences européennes sur la concurrence , l’accord stipule qu’EDF devra mettre à disposition 6 gigawatts (GW) de capacités hydroélectriques « virtuelles » à des tiers. Ces capacités, représentant environ un tiers de la puissance hydroélectrique d’EDF, seront vendues via des enchères concurrentielles sous le contrôle de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ces volumes ne donnent en théorie aucun droit de gestion opérationnelle des barrages, qui reste entre les mains d’EDF, ils privent cependant l’opérateur public de la libre disposition de ses outils de productions en l’obligeant à brader à vil prix l’électricité produite. Ce mécanisme est tout à fait similaire à celui de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) en obligeant la vente par EDF de sa production auprès de tiers privés, qui la revendront de manière spéculative, profitant sur le dos du service public et des usagers.

Pour concrétiser cet accord, une proposition de loi sera déposée par les députés Marie-Noëlle Battistel (PS) et Philippe Bolo (Les Démocrates), qui ont contribué aux négociations via une mission parlementaire. Ce texte, attendu à l’automne 2025, précisera les modalités du nouveau régime d’autorisation et les conditions des enchères. Il faut une fois de plus noter ici la complicité du PS, qui fait primer l’Union Européenne du Capital et de ses milliardaires contre la France des travailleurs et leurs services publics.

Avoir de l’énergie, ou souffrir de l’Union Européenne et de son pillage, le choix de la raison s’impose d’évidence pour qui fait primer la défense de la France des travailleurs, c’est celui du service public, de la renationalisation et donc du frexit progressiste.

JBC pour www.initiative-communiste.fr

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