Par Fadi Kassem, secrétaire national et porte-parole du PRCF

Incapable du moindre compromis mais étroitement supervisé par ses mentors de Bruxelles (qui exigent un budget de super-austérité), du MEDEF (qui « ne lâche rien »…) et de l’OTAN (que Trump encourage les Européens à abattre des avions russes et qui impose à chaque pays européen de dépenser 5% de son PIB pour acheter des armes américaines…), Macron vient, ridiculement, de renommer sa doublure politique à Matignon.
Cela illustre à la fois l’usure extrême de la Macronie et sa dangerosité croissante: car lorsqu’un pouvoir aussi détesté et minoritaire que celui de Macron doit recourir à de tels expédients, quelles autres cartes politiques lui reste-t-il à jouer que la marche précipitée à la guerre continentale, que le verrouillage total de la vie politique et que le rapprochement ouvert avec la pire réaction ?
C’est pourquoi le mouvement populaire n’a plus d’autre choix, s’il veut sortir des rituels défaitistes chers à la CFDT et à ses suiveurs, que de réclamer la démission-ÉJECTION de Macron et que de clamer « l’argent pour les salaires pas pour la guerre ». Ce qui implique d’oser contester la « construction européenne » antisociale, antinationale et belliciste.
