Déclaration du PRCF – 31 décembre 2025
Dans une nouvelle théâtralisation qui sonne toujours plus faux d’année en année, l’illégitime Macron continue de s’autosatisfaire de son bilan pourtant catastrophique. Lui-même admettant que les travailleurs de France souffrent d’un famélique pouvoir d’achat. Ce qui n’empêche pas ses anti-« vœux » de célébrer le « faible chômage » alors que, comme l’a révélé parfaitement la CGT, ce sont près de 483 dits « plans sociaux » et plus de 107 500 emplois menacés de destruction qui sont au cœur de l’actualité.
Et que dire de la déliquescence croissante des services publics – à commencer par ceux de la Santé et de l’Éducation nationale – dans le cadre d’une austérité inaugurée il y a près de 50 ans par Raymond Barre. Sans oublier un soutien implicite à la dislocation de la République une et indivisible à travers l’évocation de la Corse ou de l’outre-mer dans un sens, n’en doutons pas, fidèle au « pacte girondin » affiché depuis 2017.
Mais surtout, les anti-« vœux » de Macron ont confirmé la fuite en avant du despote dans le double cadre du « saut fédéral européen » et de la marche à la guerre, en évoquant à la fois la nécessité d’une « Europe de la défense » – pour laquelle la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exigé 800 milliards d’euros ! – et du renforcement au soutien du régime pronazi de Kiev.
Ce faisant, le despote de l’Élysée montre encore une fois combien la question de l’appartenance de la France à l’Union européenne est une question cruciale pour la paix, pour l’indépendance nationale et pour l’avenir des travailleurs. Et ce alors même que ces dernières semaines, l’UE a signé un « accord de libre-échange » avec le Mercosur désastreux pour les paysans des continents concernés, a adopté le programme pour « l’industrie de la Défense européenne » – sous l’impulsion du binôme Bellamy-Glucksmann – prévoyant des journées de travail de… 13h par jour dans le secteur de la Défense (!) et appelle les États à faire appliquer la désastreuse résolution réduisant les possibilités de découvert bancaire au-delà de 200 euros par mois pour des millions de travailleurs à partir du 20 novembre 2026.
Macron n’insiste pas par hasard sur l’ « Europe de la Défense » dans laquelle il souhaite embarquer la jeunesse d’Europe, et déjà de France comme y a invité le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en déclarant au lycée Nelson Mandela de Nantes en mars dernier que « le réarmement des esprits commence à l’école ». En effet, il souhaite prendre la tête de l’« Empire européen » (selon le titre de l’ouvrage de Bruno Le Maire) en voie de constitution et placer ainsi l’UE dans le cadre d’un prétendu « choc des empires » masquant la réalité de la situation internationale. En réalité, l’instabilité et les risques de guerre à l’échelle mondiale résultent de la volonté de l’hégémonisme états-unien et de ses satellites – la « théocratie fasciste israélienne », le régime pronazi de Kiev, les régimes militarisés japonais et sud-coréen… et l’UE fascisante – d’écraser les peuples résistants comme au Venezuela, à Cuba ou à Gaza, l’infamant Macron étant complice de tous les crimes commis par l’Axe UE-OTAN (et déjà du génocide à Gaza).
Ce dernier souhaite cependant compenser la – relative – dissonance avec l’hégémonisme états-unien en renforçant la pseudo « souveraineté européenne » dont il est un chantre. Et pour cela, d’accélérer le réarmement de l’UE qui, bien loin des fadaises continument colportées par ses partisans – y compris les forces pseudo critiques d’extrême droite et de « gauche » euro-compatibles –, représente un danger mortel pour les peuples et les travailleurs d’Europe.
C’est pourquoi, en 2026, il est fondamental que les forces communistes et insoumises, les syndicalistes de combat, les travailleurs en lutte, les citoyens épris de paix, les forces patriotiques antifascistes, s’emparent du sujet central de l’appartenance de la France à l’UE et à son corollaire atlantique l’OTAN, notamment en vue des échéances électorales à venir que prépare déjà Macron pour désigner son successeur. Non seulement il n’est plus possible d’esquiver ce sujet crucial pour l’avenir de la paix, du pays et des travailleurs – ainsi que des forces communistes puisque l’UE nourrit allègrement l’anticommunisme qui a débouché sur l’interdiction des partis communistes de Tchéquie et de Pologne en 2025 –, mais il est indispensable de proposer un véritable projet de RUPTURE pour combattre efficacement le Rassemblement lepéno-bardelliste tout autant euro-atlantique que Macron – et de surcroît de plus en plus appuyé et arrosé par le MEDEF.
Plus que jamais, il est vital pour les citoyens et les travailleurs de France d’œuvrer aux seules décisions salutaires pour la paix mondiale, pour le progrès social, pour l’indépendance nationale et pour la démocratie intégrale : la sortie immédiate de l’OTAN ; la tenue d’un nouveau référendum sur l’appartenance de la France à l’UE ; la rupture avec la Ve République carbonisée ; la destitution par le peuple souverain du despote de l’Élysée ; le combat pour un socialisme-communisme de nouvelle génération.
Ceci n’est possible qu’en proposant une alternative de rupture claire, cohérente et radicale, sans laquelle l’extrême droite tout autant européiste, atlantiste et capitaliste – et encore plus raciste et antisociale – triomphera. C’est pourquoi le PRCF continuera de porter l’Alternative Rouge et Tricolore avec comme projet la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme mortifère pour la paix mondiale et toute trace de vivant sur Terre. Une alternative qui, pour qu’elle puisse GAGNER, nécessite de reconstruire un vrai Parti communiste de combat appliquant les principes marxistes-léninistes, et ce 50 ans après que le PCF a commis la faute majeure d’abandonner la dictature du prolétariat lors de son 22e congrès.
À l’occasion du centenaire de la naissance de Léon Landini, soyons dignes du combat mené par ses camarades et par lui-même dans la Résistance et après et œuvrons, avec le PRCF et comme le faisait Léon Landini, pour reconstruire un vrai Parti communiste et pour une France forte, libre, indépendante, démocratique et souveraine !
