En arrivant au cinoche, faire le décompte … 3 mois sans mettre les pieds au ciné……ça fait du bien l’évasion, le rêve , le rire avec une bonne toile.
Ce fut le cas avec » La Bonne Épouse » (garanti sans chanson en globish qui plus est).
Cette comédie sociétale est un film féministe militant, très drôle, tendre, émouvant, l’analyse de l’évolution de la conscience des femmes, de leur corps, de la condition féminine montre ce qui a changé de 1950 à nos jours pour la conditions féminine.
La Bonne épouse
La Bonne épouse
Avec la caricature de la gardienne-sœur , l’Église en prends pour son grade.
On peut regretter qu’il ne montre pas les dégâts qu’a produit l’exploitation capitaliste chez les ouvrières et plus généralement chez les travailleuses.
Mais on va dire que ce n’était pas le but du film.
Cela parle du mariage, de la contraception, de la sexualité féminine, du désir, de l’homosexualité .
Cela se passe en mai 68, alors malheureusement on ne coupe pas après des années de propagande à la voix du prétendu grand révolutionnaire « Cohn-Bendit », aujourd’hui porte-parole de Macron auprès de Merkel. L’essentiel n’est pas là.
À cette époque les millions de femmes bénéficiaient déjà depuis une
vingtaine d’années des bienfaits de la Sécurité sociale mise en place par le ministre des travailleurs Ambroize Croisat. Époque où un grand parti communiste révolutionnaire et un grand syndicat CGT de classe imposaient au patronat des changements, bénéfiques pour toutes les femmes. Ces mères de famille qui torchaient les gosses, faisaient la cuisine, tenaient la maison, étaient solidaires de leur mari en gréve depuis des semaines pour améliorer le sort de tous. Nous étions 8 à la maison et ma mère a soutenu mon père métallo qui a fait 5 semaines la grève.
Restons dans le sujet : c’est la libération des femmes l’idée directrice du film.
Une jeune élève déclame à la directrice:
» Vous voulez faire de nous les bonniches de nos maris » ….
N’en disons pas plus et laissons…. découvrir…C’est ce qu’il y a de mieux quand on est au ciné,
Y’a une belle histoire d’amour qui montre que tout reste possible, femmes et hommes. Pauvre mari… avec lui tous les cons sont enterrés….les femmes en ont soupé.
Plus on avance dans le film plus tout s’éclaircit et se précise.
La fin est une mini-comédie musicale, où les slogans libèrent les femmes et indiquent aux hommes qu’elles seront toujours les premières pour leur libération.
Bernard pour www.initiative-communiste.fr
SYNOPSIS ET DÉTAILS
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?