Ce 6 mai à Marseille, la classe ouvrière fait front dans une marche de toutes les colères

C’est sans attendre le 6 juin qu’à Marseille, répondant à la volonté populaire et sur la proposition de l’UD CGT 13, un large collectif intersyndical, associatif et de partis politiques qu’un appel est lancé pour la convergence des luttes dans une manifestation commune. Une marche de toutes les colères qui se tiendra des réformés à la préfecture ce samedi 6 mai à 14h. Le PRCF 13 est parti prenante de ce collectif qui propose régulièrement des actions sous se format depuis 2014. On se souvient par exemple de la manifestation à l’automne dernier le 22 octobre contre la vie chère et pour l’augmentation des salaires et des pensions.

• Des milliers à Marseille dans la rue ce samedi pour renforcer la mobilisation pour les salaires ! #Marseille #Salaires

Réunis en conférence de presse ce 4 mai, le collectif dans sa diversité souligne les nombreuses et convergentes raison de cette manifestation qui s’inscrit dans la continuité du mouvement historique et massif pour le retrait de la contre réforme des retraites. Dans un contexte d’inflation massive, augmentation des salaires et lutte pour les retraites vont ensemble. Plus de salaires, c’est plus de cotisations sociales, donc un financement assuré des pensions. C’est aussi réduire les inégalités, permettre d’accéder au logement – problème majeur à Marseille et dans les Bouches-du-Rhone. C’est comme le dit le slogan partagé, vivre travailler et vieillir dignement. Le collectif réunie l’intersyndicale CGT FSU Solidaire, des associations à l’image du mouvement de la paix ou d’Attac , des organisations politiques comme le PRCF ou l’ANC et des partis de gauche (PCF, LFI) et il a été pour la circonstance élargie à certaines composantes ou alliés de la NUPES (PS, EELV,…)

La CGT 13 souligne par la voix de Jessica Jadé « Nous sommes dans une mobilisation sociale et populaire qui s’élargit» et jeremy Zuchelli précise qu’il est indispensable au mouvement social pour gagner de construire aussi son débouché politique : « Le mouvement se politise parce que tout est politique. Il ne peut pas y avoir de vie démocratique sans les partis politiques. » Un point de vue partagé par la FSU 13 : «Chacun est dans son rôle. Il ne s’agit pas de confondre, comme s’il n’y avait pas de différence, on porte des sujets identiques». Tous souligne une initiative salutaire.
Le PRCF 13 a souligne combien la revendication de la défense des valeurs démocratiques, antifascistes est au cœur de la colère. Pour faire respecter la souveraineté populaire face à un régime Macron minoritaire et illégitime qui s’impose par la force et pousse ainsi par sa répression visant le mouvement social et ses atteintes aux droits la fascisation. Une fascisation qu’il fait en pratique et chaque jour avancer d’avantage de concert avec l’extrême droite de Le Pen et du RN, au service de l’oppression et l’exploitation de notre peuple.

Ce passage en force, c’est celui de choix éminemment politiques, contre 90% des actifs refusant le recul de la retraite, qui au trois quart veulent donc a poursuite du mouvement. Un passage en force qui s’inscrit dans une action délibérée de faire les poches des travailleurs pour remplir les coffres des milliardaires. Afin de financer les 413 milliards du budget de guerre en augmentation de 40%, pour valider la suppression de la taxe professionnelle cadeau de dizaines de milliards d’euros aux multinationales qui ne se sont jamais autant gavées. Des priorités qui sous l’égide de l’euro et de ses critères de Maastricht, il équilibre en réduisant les pensions de retraites et reculant l’age de départ, conformément aux directives données par le Semestre Européen. La convergence de la lutte pour la paix, pour les salaires, pour les pensions, pour mettre en cause le capitalisme, voilà des colères qui ont été largement mise en avant tant par le PRCF 13, l’ANC 13 et les JC 13 que le MdP.

Un rendez vous unitaire plus que nécessaire donc.

JBC pour www.initiative-communiste.fr