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Accueil articles 5-CULTURE DEBATS

Berlinguer, la grande ambition (2025), un film d’Andrea Segre actuellement sur les écrans…

1 novembre 2025
Temps de lecture5 mins de lecture
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  Il y a des morts qui, parfois, ne valent pas la peine d’être déterrés. Berlinguer en fait partie. Andrea Segre a jugé bon de tirer le portrait de l’un des précurseurs de l’eurocommunisme. Pour le réalisateur, “les gens ont tellement besoin qu’on leur propose autre chose”. C’est vrai, tout le monde en a besoin, mais personne ne veut de l’eurocommunisme, de la soumission face à l’OTAN (c’est dit dans le film, Berlinguer ne souhaitait pas sortir de l’alliance), de la trahison du camp socialiste, de la capitulation face à la bourgeoisie via un “compromis historique”, ou encore de la réécriture bourgeoise du marxisme.

                  Car c’est cela que Segre met en avant : l’“indépendance” du Parti Communiste Italien vis-à-vis de l’URSS, en réalité son indépendance vis-à-vis du communisme, qui devait lui permettre de pratiquer un socialisme “à l’italienne” ; l’alliance avec des partis réactionnaires dans un moment qui ne l’exigeait pas (c’est le “compromis historique”) ; “Enfin un homme qui a compris que le communisme c’était la démocratie” (libérale, aurait dû-t-il ajouter), le sous-texte du film est explicite !.

Une biographie fondée dans l’idéologie contre

                  Car le voilà, le grand combat de Berlinguer : la démocratie libérale, qui serait visiblement, d’après lui, la “démocratie pure” (Lénine se serait esclaffé !)…  Pour prétendre vivre en démocratie lorsque les groupes d’extrême-droite italiens sont appuyés par la bourgeoisie et que les armées secrètes de l’OTAN (la stay-behind Gladio) sont présents sur le sol italien, quand partout dans le monde le bloc impérialiste mené par les Etats-Unis enchaîne les guerres et les coups d’Etats, il faut tenir une sacrée couche.

                       Par ailleurs, ce qui le fait basculer vers la social-démocratie, ce serait le coup d’Etat de la CIA au Chili, contre Allende. Alors qu’un communiste bulgare témoigne de son bon sens en lui expliquant qu’il s’agit là d’une énième preuve du désastre qu’est la tactique social-démocrate, Berlinguer comprend les choses à l’envers – en bourgeois. Là où Allende a échoué, il réussira. Comment ? Par la force des choses, semble-t-il. Parce qu’il sait faire des cartes, qu’il sait faire en sorte que les gens votent pour lui. Son horizon électoraliste est tout tracé.

                      Pourtant, après l’assassinat d’Aldo Moro (chef de la Démocratie Chrétienne) par les Brigades Rouges, le scénario s’emballe et le film se conclut de manière un peu abrupte, comme si le compromis historique était la dernière carte du PCI. Les Brigades rouges auraient empêché ce compromis et donc permis la liquidation future du parti (qui arrive officiellement en 1991). L’opportunisme de Berlinguer (décédé en 1984) et de sa clique n’y seraient pour rien ! On s’étonne de tant d’audace de la part des scénaristes et du réalisateur, qui ne font que… réciter les cantiques bourgeois louant Berlinguer pour mieux descendre les marxistes en général, puis l’URSS en particulier, mettant gauchistes et marxistes-léninistes dans le même panier (en assimilant, par symétrie, la prétendue tentative d’assassinat de Berlinguer par l’URSS, présentée en ouverture du film, et l’assassinat d’Aldo Moro par les Brigades Rouges, sur lequel se conclut le film). Tout en faisant peser un silence assourdissant sur les réseaux Gladio, l’activisme violant de l’OTAN au cœur des années de plombs pour barrer la route au communisme en Italie… aboutissant dans ces années 2020 au retour au pouvoir des néofascistes.

Un film « très académique »

                          Sur le plan formel. Contrairement à l’Humanité, je pense que Berlinguer, la grande ambition a tout du biopic classique. Ce n’est pas parce que le film se limite à une période historique de la vie de Berlinguer (les années de plomb) qu’il n’est pas classique pour autant. Non, France Culture a raison, on a affaire à un film “très académique”.

                              On y trouve tous les ingrédients du film grand public contemporain : des images d’archives, un montage rapide, beaucoup de musique, une image très propre, une voix off, un mélange du politique et de l’intime, etc. Le protagoniste est mis sur un piédestal. Il est présenté comme un héros. Dans le cas des hommes politiques, n’appelle-t-on pas ça faire du “culte de la personnalité” ?

                               Bref, autant sur la forme que sur le fond, le film ne fait que montrer à quel point la gauche social-démocrate et social-impérialiste ne tire aucune leçon de son passé. Elle s’amuse encore aujourd’hui à rejouer le même cirque que Berlinguer, en France avec le PCF et LFi notamment, qui n’identifient que trop rarement l’ennemi principal du peuple qu’est la bourgeoisie euro-atlantique.  Malgré ses bonnes intentions, Andrea Segre n’innove en rien formellement. Il se contente de faire un film calqué sur tous les biopics sortis récemment, sans inventivité aucune, à l’instar de la politique prônée par la social-démocratie.

                                   Comme disait Thomas Sankara, “l’impérialisme est un mauvais élève, qui n’apprend jamais les leçons de l’histoire”.

Maxime JRCF


Berlinguer, la grande ambition
Berlinguer, la grande ambition Bande-annonce VO STFR
Tags: BerlinguercinémaCommunistecritique de cinémacultureeurocommunismemutationparti communiste italienPCI
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